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Grève à la RATP: Paris et l'Ile-de-France échappent à la paralysie, pas aux bouchons
Les habitants de la région parisienne ont été confrontés vendredi à une grève de la RATP pour les salaires, la première massive depuis le début de la pandémie, mais Paris n'a pas été paralysée, malgré des bouchons importants en matinée sur les routes d'Ile-de-France.
La direction de la RATP a compté "moins d'un quart de grévistes dans l'entreprise, très concentrés sur les métiers de la conduite". Les syndicats ont eux salué une "mobilisation réussie", et laissé entrevoir d'autres actions face au blocage des négociations.
Ce vendredi, alors que beaucoup craignaient une journée noire, la matinée n'a finalement pas donné lieu à de grosses galères.
"C'est mieux qu'annoncé. Il y aura des perturbations fortes (...), mais ce sera mieux", a rapidement estimé le ministre délégué aux Transports Jean-Baptiste Djebbari.
Les mieux lotis ont pu s'épargner des difficultés de transport en optant pour le télétravail: concrètement, les usagers franciliens ont paru en mesure de s'adapter, à l'image de Pierre-Yves Humbert, 33 ans, désireux de rejoindre le centre de Paris depuis Vincennes.
"C'est un peu long et on est un peu désorienté", mais "ça devrait le faire", a-t-il commenté vers 08H00, au moment de trouver une rame de métro à Nation. "Le télétravail? (...) Mes patrons ne sont pas trop chauds", a-t-il en revanche noté.
D'autres salariés ont visiblement pu recourir à cette option, recommandée par la RATP et l'autorité régionale des transports Ile-de-France-Mobilités, ainsi que par M. Djebbari.
- Bouchons -
Ceux qui n'ont pas télétravaillé ont pu bénéficier aux heures de pointes de deux lignes de métro supplémentaires par rapport aux prévisions (les 11 et 12). A l'inverse, les lignes 2, 3bis, 5, 7bis, 8 et 10 n'ont pas fonctionné, et les perturbations ont aussi touché RER, trams et autobus.
Hormis les deux lignes automatiques (1 et 14), les métros ont été à l'arrêt entre 9H30 et 16H30, et les quelques lignes ouvertes devaient s'arrêter à 19H30.
Alors, faute de transports publics ou pour compléter leur trajet, les Franciliens qui le pouvaient ont marché, enfourché un vélo ou sauté sur une trottinette, ou changé d'itinéraire.
Nombre d'entre eux ont visiblement été contraints de se rabattre sur leurs voitures: sur l'ensemble de l'Ile-de-France, la direction des routes a comptabilisé, via son site Sytadin, jusqu'à 270 kilomètres de bouchons un peu avant 08H00 puis avant 09H00, un cumul "exceptionnel" pour ces heures.
De quoi donner un arrière-goût de la dernière grande grève d'ampleur contre la réforme des retraites, fin 2019, juste avant la pandémie.
- "Durcissement"? -
"Aujourd'hui, c'est plus de cinq millions de voyageurs qui sont pris en otage, des commerces et des services désertés. Attention à ce que la capitale ne finisse par être perçue comme une ville où il est de plus en plus difficile de vivre, de travailler et de se déplacer en toute liberté", s'est plaint Bernard Cohen-Hadad, président de la CPME Paris Ile-de-France.
Les critiques sont aussi venues du gouvernement. "Il y a une forme de grève réflexe que, moi, je ne comprends pas", a réagi son porte-parole Gabriel Attal, sur BFMTV et RMC. "On peut avoir des revendications salariales. (Mais) faire grève un jour de grand départ en vacances, je ne pense pas que ce soit une bonne idée", a dit sur France Inter la ministre du Travail, Elisabeth Borne, ancienne patronne de la RATP.
Sur fond d'inquiétude provoquée par l'ouverture à la concurrence, les syndicats réclament au moins 3% d'augmentation, quand la direction leur propose 2,7% en moyenne, dont seulement 0,4% pour tout le monde, le reste étant individualisé.
Des négociations avaient lieu ce vendredi, mais elles se sont conclues sur une tonalité très différente: la direction s'est félicitée dans un communiqué des mesures prises, en annonçant notamment une prime de 200 euros net pour les plus bas salaires (24.000 salariés au total).
"Les discussion sont au point mort. La direction est irresponsable", ont réagi les syndicats dans un communiqué commun. "Le compte n'y est toujours pas!"
"Le dialogue social se résume en un dialogue patronal. (...) On ne s'interdit rien et la rentrée pourrait être chaude", a déclaré à l'AFP Laurent Djebali, de Force ouvrière (FO); dénonçant un dénonçant un "simulacre de discussion".
Après avoir évoqué une première "réussie". Arole Lamasse, de l'Unsa, n'a pas non plus exclu un "durcissement".
J.Bergmann--BTB