- Corée du Sud: Yoon Suk Yeol, ex-procureur star devenu premier président en exercice arrêté
- Corée du Sud: le président suspendu arrêté, une première
- Le taux du Livret A attendu en baisse, autour de 2,5%
- Mozambique: investiture du président Chapo, appels à manifester
- Mozambique: Daniel Chapo, nouveau président qui doit éteindre la crise
- La mégafusée d'Elon Musk Starship prête pour un 7e vol test
- Deux nouvelles sondes mettent le cap sur la Lune
- Corée du Sud: le président suspendu arrêté au terme d'un nouvel assaut des enquêteurs
- Corée du Sud: le président suspendu arrêté lors d'un nouvel assaut des enquêteurs
- Cuba va libérer 553 prisonniers après l'allègement de sanctions par Washington
- Huit morts en Tanzanie, l'OMS soupçonne le virus de Marburg
- Pas de répit dans les incendies à Los Angeles, où le vent souffle
- Coupe de France: Lille refroidit l'OM
- Coupe de France: Monaco sorti aux tirs au but par un Reims ultra réaliste
- Ski: Camille Rast vainqueure du slalom inscrit son nom à Flachau
- Wall Street termine en ordre dispersé, entre plusieurs indicateurs de l'inflation américaine
- Pour réduire le "surendettement" français, des pistes d'"économies importantes" encore floues
- Dépakine: la justice confirme que l'Etat est en partie responsable
- Hand/Mondial-2025: les Bleus débutent en fanfare contre le Qatar
- Tickets-restaurant pour les courses alimentaires: le dispositif prolongé pour deux ans, en attendant une réforme
- Meta (Facebook, Instagram) va licencier 5% de son personnel
- Bayrou veut simplifier l'administration face à une "bureaucratie" jugée "trop lourde"
- Cyberattaque sur le site de seconde main de Kiabi, des IBAN dérobés
- Fièvre aphteuse : le Royaume-Uni interdit l'importation de bovins, porcs et ovins d'Allemagne
- Assaut en règle au Sénat américain contre le potentiel ministre de la Défense de Trump
- En Espagne, Ouigo affiche ses ambitions et fait fi des critiques
- Hand/Mondial-2025: les Bleus débutent en fanfare contre Qatar
- Les références à la Normandie sont réservées aux camemberts AOP, tranche une cour d'appel
- Amazon annonce plus de 5 milliards de dollars dans un centre de données au Mexique
- Les négociations pour une trêve à Gaza "au stade final" selon le Qatar
- La princesse Kate déclare "être en rémission" de son cancer
- La Bourse de Paris finit en hausse, l'inflation américaine et Trump dans le viseur
- La flore et la faune de Mayotte dévastées, comme "une déflagration qui a tout soufflé"
- Retraites, santé, proportionnelle: ce qu'il faut retenir du discours de Bayrou
- De nouveaux vents doivent s'abattre sur Los Angeles à bout de souffle
- Distribution: 92 supérettes franchisées Casino passeront sous l'enseigne Carrefour
- La princesse Kate visite l'hôpital londonien où elle a été soignée pour son cancer
- Voitures électriques: 2025, une année cruciale pour l'Europe
- Elon Musk en discussion pour racheter TikTok aux USA, une "pure fiction" selon la plateforme
- A Paris, le ballon du parc André-Citroën part en repos hivernal et recycle son helium
- L'AP-HP va mieux mais son déficit se creuse
- L'Ukraine revendique une "attaque massive" en Russie, l'importante mine de Pokrovsk à l'arrêt
- Dans la lutte acharnée de Body Minute contre une influenceuse TikTok, la justice va trancher
- Un ski en bois fabriqué dans les Pyrénées, pari "un peu dingo" d'un passionné
- La France table sur un déficit public à 5,4% du PIB et une croissance à 0,9% en 2025
- La population française augmente légèrement, le nombre de bébés reste au plus bas
- Dépolluer l'Europe des PFAS coûterait entre 95 et 2.000 milliards d'euros en 20 ans, selon une enquête
- "On l'a eu le Vendée Globe": Charlie Dalin triomphe aux Sables-d'Olonne
- Bayrou annonce un "conclave" de trois mois pour réformer les retraites, sans tabou sur les 64 ans
- Cyclisme: Vingegaard et Visma en reconquête
Présidentielle en Algérie: attente des résultats, victoire prévue de Tebboune
Les Algériens attendent dimanche les résultats de la présidentielle de la veille, qui devrait aboutir à une réélection sans surprise d'Abdelmadjid Tebboune pour un second mandat, à l'issue d'un scrutin marqué par une faible participation.
Le président de l'autorité électorale, Anie, Mohamed Charfi, a annoncé dans la nuit de samedi à dimanche, et avec trois heures de retard, "un taux moyen de participation de 48,03% à 20H00", sans donner le nombre exact de votants.
La participation était le véritable enjeu du vote, M. Tebboune voulant être réélu comme "un président normal, pas un président mal élu" comme il y a cinq ans, selon Hasni Abidi, analyste et directeur du Centre d'études Cermam à Genève.
En décembre 2019, M. Tebboune avait été élu avec 58% des suffrages mais une participation de seulement 39,83% (60% d'abstention).
Confrontée à une faible affluence samedi, et un "taux moyen de participation" officiel d'environ 26% à 17H00 (16H00 GMT) contre 33% il y a cinq ans, l'Anie avait décidé de prolonger d'une heure l'ouverture des bureaux de vote.
Face au président sortant, deux candidats étaient en lice: Abdelaali Hassani, un ingénieur de 57 ans, chef du Mouvement de la société pour la paix (MSP, principal parti islamiste) et Youcef Aouchiche, 41 ans, ex-journaliste et sénateur, à la tête du Front des forces socialistes (FFS, plus vieux parti d'opposition).
La direction de campagne du candidat Hassani a dénoncé dimanche dans un communiqué des "violations" du déroulé du scrutin avec des "pressions sur certains responsables de bureaux de vote pour gonfler les résultats", notamment le taux de participation.
Le commmuniqué du MSP a qualifié de "terme bizarre" le "taux moyen de participation" annoncé par l'Anie, faisant la moyenne des relevés des différentes régions. Le taux de participation correspond habituellement au nombre d'électeurs divisé par le nombre d'inscrits (24,5 millions au total).
"Nous voulons que cette élection aboutisse à un véritable changement dans la vie du citoyen, un changement pour le mieux. Nous sommes optimistes quant au fait que le prochain président accordera une grande attention à nos préoccupations", a déclaré dimanche à l'AFP Hassane Boudaoud, un commerçant de 52 ans.
Non loin de lui, Ibrahim Sendjak Eddine, travailleur journalier, abonde dans le même sens: "la personne qui pourra répondre aux souhaits et aux demandes du peuple et quiconque sert l'Algérie est la bienvenue, parce que les gens recherchent la stabilité, des opportunités d'emploi, du travail et des logements".
La presse algérienne titrait dimanche sur un bon déroulement du scrutin, sans donner de taux de participation.
M. Tebboune était donné grand favori avant même l'issue du scrutin, bénéficiant de l'appui de quatre formations majeures, notamment le Front de libération nationale (FLN, ex parti unique).
Les trois candidats ont assuré vouloir redresser l'économie, afin qu'elle soit moins dépendante des hydrocarbures (95% des recettes en devises).
- "Maturité politique" -
Aidé par la manne du gaz naturel dont l'Algérie est le premier exportateur africain, M. Tebboune a promis de faire de l'Algérie "la deuxième économie en Afrique".
Sur les plus de 24 millions d'électeurs pour une population de 45 millions, plus d'un tiers étaient des jeunes qui étaient rares samedi dans les files d'attente composées surtout d'hommes et femmes d'âge mûr.
Pour M. Abidi, la faible mobilisation s'explique par une "campagne médiocre" avec peu de meetings et des concurrents de M. Tebboune "pas à la hauteur". Les électeurs se sont dits "à quoi bon voter si tous les pronostics sont en faveur du président", selon l'expert qui a souligné la "maturité politique" des Algériens.
Après sa probable reconduction, M. Tebboune "survivra à un déficit d'adhésion populaire mais à condition de revoir entièrement sa méthode de gouvernance et d'opérer des changements dans son équipe", a estimé M. Abidi. A défaut, le "déficit de démocratie" dans son bilan pourrait constituer un handicap dans un nouveau mandat, a ajouté l'analyste.
Si M. Tebboune n'a pas évoqué ce dossier, ses rivaux ont promis pendant leur campagne davantage de droits et libertés. Notamment le candidat du FFS qui s'est engagé à "libérer les prisonniers d'opinion via une amnistie et à réexaminer les lois injustes" sur le terrorisme ou les médias.
L'ONG Amnesty International a accusé cette semaine le pouvoir de continuer à "étouffer l'espace civique en maintenant une répression sévère des droits humains".
M.Furrer--BTB