- F1/Singapour: Norris et Leclerc à l'attaque, Verstappen en difficulté
- GP Moto d'Emilie-Romagne: Bagnaia domine les essais qualificatifs devant Martin, Quartararo 5e
- La Bourse de Paris finit dans le rouge après l'euphorie des baisses de taux
- Les Bourses européennes finissent en net repli après l'euphorie de jeudi
- Des Américains commencent à voter à la présidentielle
- Dans le sud du Liban sous le feu d'Israël, une nuit de terreur
- Mort de Steve à Nantes: le commissaire relaxé, aucune faute retenue contre lui
- Danemark: la reine Margrethe en congé maladie après une chute
- Paris: cinq personnes mises en examen pour un cambriolage au domicile du chef cuisinier Jean-François Piège
- Des statues du MET de New York retrouvent leur château du Périgord... via des copies
- Wall Street ouvre en baisse, le marché à bout de souffle
- "Un monstre": des dizaines de femmes accusent Mohamed Al-Fayed d'agressions sexuelles
- Mort de Steve à Nantes: le commissaire relaxé
- Kiev restreint l'usage de Telegram par ses militaires et responsables pour raisons de sécurité
- Christie's ouvre un siège régional à Hong Kong, tablant sur un rebond des ventes d'art
- Ukraine: Von der Leyen à Kiev pour préparer le soutien de l'UE à l'approche de l'hiver
- F1/GP de Singapour - Essais libres 1: Leclerc le plus rapide
- La Chine va reprendre "graduellement" les importations de produits de la mer japonais
- Mondiaux de cyclisme: la France mise sur l'expérience avec Alaphilippe et Bardet
- Climat: une station du Jura ferme 30% de son domaine skiable
- "On a montré que le surf est un sport olympique", se réjouit Kauli Vaast
- SFR: fuite de données de clients, dont des coordonnées bancaires
- A quelques semaines du budget, la dette publique britannique au plus haut
- Une ascension fulgurante pour Jean-Noël Barrot, pressenti aux Affaires étrangères
- Darmanin, les yeux rivés sur la présidentielle
- Bruno Retailleau, figure d'une droite conservatrice et irritant de la macronie
- La Bourse de Paris recule, au lendemain d'une séance euphorique
- Cinéma: la star italienne Sophia Loren fête ses 90 ans à Rome
- Ursula von der Leyen à Kiev pour préparer le "soutien" de l'UE à l'approche de l'hiver
- Israël frappe le Hezbollah au Liban après la vague d'explosions
- La grève chez Boeing illustre le défi de "réinitialiser" les relations avec ses ouvriers
- Au Groenland, les tatouages inuits reviennent sur les visages de femmes
- À Bruxelles, des sorties en kayak pour alerter sur la pollution des cours d'eau
- Foot: Graham Arnold démissionne de son poste de sélectionneur de l'Australie
- "Ce sera massif": les laboratoires d'analyses médicales en grève pour quatre jours
- Nouveaux traitements anti-Alzheimer: révolution ou illusion ?
- Basket/Elite: l'ogre Monaco a encore plus faim
- Ligue 1: sulfureux Lyon-Marseille, lendemain de fête européenne pour quatre clubs
- Moelle osseuse: les hommes restent sous-représentés parmi les donneurs
- Traquer le plastique dans un des joyaux protégés de l'Est du Canada
- L'angoisse de familles d'ex-soldats colombiens partis combattre en Ukraine et emprisonnés en Russie
- De TikTok à Hollywood, l'irrésistible ascension de Khaby Lame
- Aux Etats-Unis, les faux soutiens de célébrités s'invitent dans la campagne
- Kamala Harris invitée vedette d'Oprah Winfrey
- Viols de Mazan: un des coaccusés admet ne jamais avoir "eu le consentement" de Gisèle Pelicot
- Noyade de Steve à Nantes: le commissaire Chassaing fixé sur son sort vendredi
- Barnier promet enfin une annonce imminente de son gouvernement
- Brésil: le réseau social X plie face à la justice et est de nouveau inaccessible
- Le Hezbollah promet une riposte "terrible" après avoir reçu un coup "sans précédent"
- Ligue des champions: Monaco fait tomber Barcelone, Brest domine Sturm Graz
En Ukraine, l'élan patriotique s'exprime aussi en tatouages
Hommage aux unités militaires ukrainiennes, souvenir de la ville natale abandonnée, message d'amour au pays... Depuis le début de l'invasion russe, les demandes de tatouages, notamment patriotiques, sont en plein boom en Ukraine.
Au festival "Art Weapon" à Kiev, ils sont des dizaines à être venus se faire tatouer pour exprimer leur soutien à l'Ukraine. Dans cette usine abandonnée, au son de la musique électronique et du rock garage, l'argent récolté est reversé à l'armée ukrainienne.
Acceptant de parler à condition de rester anonyme, un jeune militaire de 20 ans s'apprête à se faire tatouer pour la première fois.
Il explique avoir choisi un dessin dédié au régiment nationaliste Azov, où combattent deux de ses amis, retranchés, comme des centaines d'autres, dans l'aciérie Azovstal à Marioupol, assiégée par l'armée russe.
"C'est difficile pour moi mais je ne peux pas imaginer ce qu'ils ressentent", déclare-t-il à l'AFP alors qu'il se prépare à affronter l'aiguille: "Ils m'ont dit qu'ils défendront l'Ukraine jusqu'à leur mort".
Pour l'actrice et musicienne Maroussia Ionova, 27 ans, son nouveau tatouage - qui dit simplement "Kiev" - sert à rappeler le moment où elle a fui sa maison au début de la guerre, et la vague d'émotions qu'elle a traversée depuis.
"C'est pour ça que j'ai décider de me tatouer le nom de ma ville préférée", explique la jeune femme, qui peine à décrire "le niveau d'émotions" ressenti depuis deux mois et demi.
- Une "émotion intense" -
Megalaima haemacephalaJénia, tatoueur de 27 ans, assure avoir constaté une forte augmentation de la demande de tatouages patriotiques depuis le début de l'invasion russe le 24 février. Ainsi, ajoute-t-il, que l'arrivée de nombreux nouveaux qui n'étaient jusqu'alors pas tatoués.
"La guerre les a changés et ils ont commencé à se faire tatouer. Et leurs premiers tatouages sont des tatouages patriotiques", précise le jeune professionnel.
Ceux-ci peuvent prendre toutes les formes, du trident ukrainien - le blason du pays - couvrant tout un torse à des slogans martiaux comme "Mort à l'ennemi" ou "Navire militaire russe, va te faire foutre !", référence à la déclaration devenue virale d'un soldat ukrainien au début de la guerre sur l'île aux Serpents, dans la mer Noire.
L'invasion et la guerre ont déclenché un élan de patriotisme et d'unité à travers toute l'Ukraine. De larges fractions de la population ont participé d'une façon ou d'une autre à l'effort de guerre ukrainien, de la fabrication de cocktails molotov au tissage de filets de camouflage, en passant par les dons massifs aux forces armées du pays.
"Quand la guerre a commencé, un sentiment nouveau est apparu, une émotion intense", résume Anastassia, une étudiante en économie de 18 ans s'apprêtant à se faire tatouer le trident ukrainien dans le bas du dos, une décision qu'elle dit avoir pris tout juste la veille.
"C'est très important pour moi de l'avoir".
O.Lorenz--BTB