- Un avion cargo s'écrase en Lituanie, un membre d'équipage espagnol tué
- Grèce: deux naufrages de migrants font neuf morts dont six mineurs
- "Jusqu'à mon dernier souffle": le combat d'une mère turque contre les féminicides
- La Russie et l'Ukraine échangent des frappes de drones et de missiles en pleine escalade
- Allemagne : Olaf Scholz désigné candidat à sa propre succession, malgré les sondages
- Géorgie: la légitimité du nouveau Parlement contestée après les législatives
- Le Pen ferme sur sa menace de censure après sa rencontre avec Barnier
- Vent violent: sept départements du centre-est toujours en vigilance orange lundi
- Nouvelles frappes israéliennes au Liban, pressions internationales pour une trêve
- Pour la saison 2 de "Squid Game", parties géantes sur les Champs-Elysées dimanche avec Inoxtag
- Niveaux de chaleur nocturne "exceptionnels" dimanche, notamment dans le Sud-Ouest
- Pollution plastique: les négociations ne peuvent pas échouer, selon la cheffe de l'ONU environnement
- C1: Vinicius Jr forfait pour le déplacement du Real Madrid à Liverpool mercredi
- Sénégal: la France s'est évertuée à occulter le massacre de Thiaroye, dit un historien
- Un avion cargo s'écrase en Lituanie, un mort
- Grèce: huit morts dont 6 mineurs dans le naufrage d'une embarcation de migrants (garde-côtes)
- Plainte facilitée, soumission chimique: de nouvelles mesures contre les violences faites aux femmes
- Budgets: l'entretien entre Barnier et Le Pen vire au dialogue de sourds
- Philippines: la vice-présidente Duterte accusée d'être le "cerveau" d'un complot pour assassiner le président
- Philippine: la vice-présidente Duterte accusée d'être le "cerveau" d'un complot pour assassiner le président
- Négociations de la dernière chance pour un traité contre la pollution plastique
- La directive CSRD, "délire bureaucratique" pour le directeur général de BNP Paribas
- Géorgie: première session du nouveau Parlement après les législatives contestées
- Séisme électoral en Roumanie: un prorusse contre une novice au second tour de la présidentielle
- La Bourse de Paris monte, les investisseurs optimistes
- Afrique du Sud: poursuite des arrestations à la sortie d'un puits de mine clandestin
- Budgets: Barnier entame avec Le Pen ses entretiens avec ses opposants
- Arrêté en Algérie, Boualem Sansal "verra un procureur aujourd'hui", selon son avocat
- Un avion cargo s'écrase en Lituanie faisant au moins un mort (pompiers)
- Vente d'armes à l'Ukraine: l'ONU dénonce la "menace renouvelée" des mines antipersonnel
- Atos: négociations exclusives avec l'Etat français en vue de lui céder des activités stratégiques
- NBA: Boston domine Minnesota, Butler brille avec Miami
- A un mois du Jubilé 2025, Rome transformée en un vaste chantier
- En Israël, des volontaires du 7-Octobre pansent leurs bleus à l'âme
- Une femme tuée par un proche toutes les 10 minutes dans le monde
- A69: la justice examine une possible suspension du chantier
- Tri des déchets: les Français progressent sur le plastique, mais restent loin de l'objectif européen
- La CNTR, superviseur du titre-restaurant, redoute la suppression du dispositif
- Les ânes de Gaza au secours des habitants pour survivre à la guerre
- En Namibie, l'héritière politique Netumbo Nandi-Ndaitwah se rêve première présidente
- Elections en Namibie: danger pour le parti historique au pouvoir
- Les frères Menendez au tribunal, en pleine campagne pour leur libération
- Les Américains, de l'amour et des dollars pour Notre-Dame
- Olaf Scholz se lance dans la course à un nouveau mandat
- En Corée du Sud, l'essor de la K-pop participe aussi à la pollution plastique
- Le budget au Sénat, dernières heures apaisées pour un gouvernement en sursis
- Budgets: Barnier en consultations, Marine Le Pen première reçue à Matignon
- Début des négociations de la dernière chance pour un traité contre la pollution plastique
- Procès des viols de Mazan: les réquisitoires commencent avec Dominique Pelicot
- Dernière ligne droite au second procès contre Google, axé sur la publicité
A69: la justice va trancher sur une possible suspension du chantier
Le tribunal administratif de Toulouse a examiné lundi le dossier controversé de l'autoroute A69, la rapporteure publique se prononçant pour une annulation des autorisations du chantier qui entraînerait la suspension des travaux entamés en 2023 en Occitanie.
Cette magistrate indépendante, dont les avis sont souvent suivis, a demandé, peu après le début de l'audience, "l'annulation dans leur intégralité des autorisations environnementales" concernant l'autoroute Toulouse-Castres qui fait l'objet depuis plusieurs mois d'une vive opposition des écologistes.
Il n'y a pas de "raison impérative d'intérêt public majeur (RIIPM)" justifiant la construction de l'A69, a ainsi déclaré Mona Rousseau, la rapporteure publique dans ce dossier.
Elle a notamment jugé "excessif" d'invoquer une "véritable situation d'enclavement" du sud du Tarn.
L'avocat d'Atosca, le concessionnaire de l'A69 en charge des travaux, Carl Enckell, s'est inscrit en faux contre cet argument, estimant, entre autres, qu'"on ne se rend pas compte de la dépendance des habitants périurbains à la voiture".
Le "désenclavement" de la partie méridionale du département est souvent mis en avant par les partisans de l'A69, comme le président PS du conseil départemental du Tarn, Christophe Ramond, le député macroniste Jean Terlier ou la présidente PS de la région Occitanie, Carole Delga.
La rapporteure publique a également souligné que le gain de temps d'une vingtaine de minutes entre Toulouse et Castres permis par cette autoroute payante s'accompagnerait d'une "dégradation" de la route gratuite.
En effet, a-t-elle noté, cet "itinéraire de substitution" traverserait à nouveaux les bourgs tarnais de Soual et Puylaurens car leurs contournements, aujourd'hui gratuits, seraient intégrés dans l'A69.
Me Enckell a en revanche estimé qu'abandonner le projet d'A69 reviendrait à "enterrer toute possibilité d'amélioration de la desserte" du sud tarnais.
- Les opposants espèrent une "décision audacieuse" -
L'avocate des opposants au projet, Alice Terrasse, a invité le tribunal à "rendre une décision effectivement audacieuse", compte tenu des "intérêts financiers" et des "lobbys qui sont derrière".
Peu avant le début de l'audience, plus de 200 opposants à l'A69 s'étaient rassemblés lundi matin devant la gare Matabiau, près du tribunal, "pour exprimer pacifiquement (leur) confiance en la justice", ont constaté des journalistes de l'AFP.
"Stop à l'A69 et son monde", "La santé avant l'argent" ou "Les gens demandent la justice", pouvait-on lire sur des pancartes brandies par les manifestants.
Ces opposants dénoncent la destruction de zones humides, terres agricoles, arbres, écosystèmes et nappes phréatiques, et soulignent que l'actuelle route nationale est loin d'être saturée.
- Jugement sous quinzaine -
Le tribunal administratif de Toulouse rendra sa décision sous une quinzaine de jours.
L'audience a porté sur quatre recours contre le projet d'autoroute dont deux demandes d'annulation d'arrêtés préfectoraux autorisant les liaisons autoroutières A69 et A680 (lien entre l'actuelle autoroute A68 et la future A69) présentées par France Nature Environnement.
Le fait que ces recours n'aient pas été jusqu'ici examinés était l'un des principaux arguments des écologistes contestant le chantier pour s'opposer à sa poursuite.
La construction de l'A69, une portion d'autoroute de 53 km, fait l'objet depuis plusieurs mois d'une vive contestation ponctuée d'importants rassemblements émaillés de heurts entre opposants et forces de l'ordre.
Le concessionnaire Atosca affirme avoir porté plainte plus de 150 fois pour des dégradations sur le chantier qui s'étend sur des dizaines de kilomètres.
Les opposants ont aussi fait état d'incendies qu'ils considèrent intentionnels, amenant le parquet de Toulouse à ouvrir deux enquêtes pour "dégradation par incendie" en août et septembre sur ce qui était encore à l'époque une "Zone à défendre" (ZAD) occupée par des militants anti-A69 à Verfeil (Haute-Garonne).
Le 7 octobre, cette dernière ZAD du chantier a été démantelée, les forces de l'ordre parvenant à déloger les ultimes "écureuils", militants perchés dans les arbres de la zone de travaux, afin d'empêcher leur abattage.
B.Shevchenko--BTB