- Japon: un acteur assurant la publicité d'une bière licencié pour ivresse
- La Bourse de Paris évolue avec prudence
- Géorgie: des milliers de manifestants devant le Parlement pour le Noël orthodoxe
- Faure (PS): "il faut un budget à la France" sous peine de "chaos"
- Coupe Davis: Nick Kyrgios de retour avec l'Australie
- Dominateur sur le cloud, Nvidia veut imposer l'IA sur les PC
- McDonald's réduit certaines de ses pratiques en matière de diversité
- Chine: un puissant séisme fait au moins 95 morts au Tibet
- Le Tchad et le Sénégal dénoncent les propos d'Emmanuel Macron
- Tennis: Naomi Osaka se sépare de son compagnon juste avant l'Open d'Australie
- Coupd Davis: Nick Kyrgios de retour avec l'Australie
- NBA: les Spurs gâchent à Chicago, Dallas perd Irving et un 5e match
- Chine: un puissant séisme fait au moins 53 morts au Tibet
- Vendée Globe: Dalin au sud du Cap Vert et fonce vers l'arrivée
- Des emballages alimentaires en fibres végétales pas si vertueux, selon la CLCV
- Blinken défend l'alliance entre Washington et Tokyo, malgré les tensions autour de U.S. Steel
- Etats-Unis: cinq morts et des températures glaciales après la première tempête hivernale de l'année
- Venezuela: l'armée refuse de reconnaître l'opposant Gonzalez Urrutia comme président
- La Corée du Nord revendique un tir de missile hypersonique
- Dix ans après les attentats, l'"increvable" Charlie Hebdo et Paris se souviennent
- Loin d'un "come-back", Demi Moore "a toujours été là", juge Coralie Fargeat
- Corée du Sud: les enquêteurs attendent un nouveau mandat pour arrêter Yoon
- Tempête hivernale dans le centre et l'est des Etats-Unis, Washington sous la neige
- Mpox: un premier cas du nouveau variant identifié en France
- Liban: l'émissaire américain annonce le début du retrait des forces israéliennes d'une localité frontalière
- Wall Street termine en ordre dispersé, l'appétit pour l'IA ne faiblit pas
- Supercoupe d'Italie: l'AC Milan, renversant, stoppe l'Inter
- Le couple d'acteurs Zendaya et Tom Holland se sont fiançés
- L'émissaire américain annonce le début du retrait des forces israéliennes de Naqoura, à l'extrême sud du Liban
- Le centre et l'est des Etats-Unis balayés par une tempête hivernale, Washington sous la neige
- Dakar-2025: Baciuska et Sanders remportent l'éreintante 48H chrono, Sainz abandonne
- Le Congrès américain consacre le triomphe de Trump
- Justin Trudeau, du glamour au désamour
- Tournée des quatre tremplins: Tschofenig met fin à dix ans de disette autrichienne
- Dakar-2025/Auto: la 48H chrono finalement attribuée à Baciuska
- Soupçons de financement libyen: premières escarmouches à l'ouverture du procès de Sarkozy
- En Autriche, l'extrême droite chargée pour la première fois de former un gouvernement
- Cyclisme: Bardet, une fin de carrière entre plaisir et ambition
- Un influenceur algérien placé en détention, son procès renvoyé le 5 mars
- La Bourse de Paris termine en nette hausse
- CES: la tech s'invite au chevet de la santé mentale
- Les Bourses européennes terminent en nette hausse, tournées vers la politique américaine
- Canada: le Premier ministre Justin Trudeau démissionne
- Les Etats-Unis balayés par une tempête hivernale
- Gaza: Israël veut savoir si les otages du Hamas sont morts ou vivants
- Une éventuelle limitation des hausses des tarifs douaniers par Trump ravit les Bourses européennes et plombe le dollar
- Dick Annegarn et ses "chansons agricoles" en concerts fleuris à Paris
- En Europe, le ton monte contre Elon Musk
- Quatre ans après l'attaque du Capitole, le Congrès consacre le triomphe de Trump
- Année noire pour le marché des voitures électriques en Allemagne
Blinken en Corée du Sud en pleine crise politique
Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken est arrivé lundi en Corée du Sud, en pleine crise politique après la destitution du président Yoon Suk Yeol pour sa tentative le 3 décembre d'imposer la loi martiale.
Et les manifestations des partisans et opposants à M. Yoon se sont poursuivies dimanche devant sa résidence.
M. Blinken entame, sous la neige, ce qui sera probablement son dernier voyage officiel avant l'investiture de Donald Trump, avec des étapes également prévues au Japon et en France.
Il rencontrera son homologue Cho Tae-yul lundi, le jour même où expire un mandat d'arrêt émis contre Yoon Suk Yeol.
Comme Antony Blinken se rendra ensuite à Tokyo, il est apparu essentiel aux yeux de ses conseillers de ne pas ignorer la Corée du Sud, dont les relations avec le Japon, qui héberge également des milliers de soldats américains, sont tendues et souvent marquées par des velléités de se faire concurrence.
- Des relations privilégiées avec Yoon -
M. Yoon a naguère été le chouchou de l'actuel gouvernement des Etats-Unis en raison de ses mesures audacieuses pour tourner la page des frictions avec l'archipel nippon et sa volonté de faire jouer à son pays un rôle plus important sur la scène internationale.
Le chef de l'Etat sud-coréen déchu avait rejoint Joe Biden pour un sommet historique à trois avec le Premier ministre japonais et - des mois avant de décréter la loi martiale - avait été choisi pour présider un sommet mondial sur la démocratie, une initiative phare de l'administration américaine sortante.
Antony Blinken pourrait être critiqué par la gauche sud-coréenne pour sa visite à Séoul mais il devrait être capable de se maintenir au-dessus de la mêlée, a estimé Sydney Seiler, du Centre d'études stratégiques et internationales.
Le secrétaire d'Etat est en mesure de continuer à mettre l'accent sur les défis que constituent pour Washington la Chine et la Corée du Nord, a-t-il ajouté.
Dans un communiqué, le département d'État n'a pas directement évoqué la situation politique sud-coréenne mais a souligné que M. Blinken chercherait à préserver la coopération trilatérale avec le Japon, qui a notamment permis d'accroître le partage de renseignements sur la Corée du Nord.
Paradoxalement, alors que Joe Biden travaillait en étroite collaboration avec le conservateur Yoon Suk Yeol, Donald Trump, au cours de son premier mandat, entretenait des relations chaleureuses avec le président progressiste de l'époque, Moon Jae-in, qui a encouragé la diplomatie personnelle du milliardaire américain avec Pyongyang.
Le chef de l'opposition progressiste Lee Jae-myung - lui-même empêtré dans une affaire judiciaire - est en faveur de la voie diplomatique avec la Corée du Nord. Et il a critiqué le déploiement du système de défense antimissile THAAD de fabrication américaine, qui, selon Washington, est destiné à la protection contre les Nord-Coréens mais dans lequel la Chine voit une provocation.
La gauche sud-coréenne défend en outre depuis longtemps une position plus dure à l'égard du Japon au sujet de sa brutale occupation de la péninsule coréenne de 1910 à 1945.
- Manifestations -
Dimanche, devant sa résidence, les partisans de Yoon Suk Yeol ont été présents en nombre, malgré le froid, pour réclamer l'annulation de sa destitution par le Parlement.
"J'ai traversé la guerre et des températures de -20 degrés dans la neige pour me battre (...). Cette neige, ce n'est rien", a expliqué à l'AFP Park Young-chul, affirmant que la "guerre est de nouveau là".
Les opposants du président déchu, quant à eux, exigent son arrestation, après une première tentative infructueuse des enquêteurs, tenus en échec vendredi par la garde présidentielle.
Les enquêteurs ont jusqu'à 15H00 GMT lundi pour exécuter le mandat d'arrêt émis contre M. Yoon afin de le contraindre à répondre aux questions sur sa brève mise en oeuvre de la loi martiale.
Cet ancien procureur de 64 ans est sous le coup de plusieurs enquêtes, en particulier pour "rébellion", accusé d'avoir fait vaciller la démocratie sud-coréenne dans la nuit du 3 au 4 décembre avec son coup de force, qui a ravivé le douloureux souvenir de la dictature militaire.
Au Parlement cerné par des soldats, un nombre suffisant de députés avait réussi à voter une motion exigeant la levée de l'état d'exception. Sous la pression de ces élus, de milliers de manifestants et contraint par la Constitution, Yoon Suk Yeol avait dû obtempérer quelques heures après sa mesure choc.
Selon un rapport du parquet consulté dimanche par l'AFP, il avait, avant d'annoncer sa décision à la télévision, balayé les réserves du Premier ministre d'alors, du ministre des Affaires étrangères et de celui des Finances, Choi Sang-mok, actuellement président par intérim.
Le 14 décembre, l'Assemblée nationale a adopté une motion de destitution contre M. Yoon. Il reste cependant officiellement le président titulaire en attendant que la Cour constitutionnelle se prononce sur son cas, d'ici à la mi-juin.
S'il était arrêté, il s'agirait d'une première pour un chef de l'Etat sud-coréen en exercice.
D.Schneider--BTB