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La résidence de Yoon à Séoul, une "forteresse" à flanc de colline
Sur les hauteurs du quartier de Hannam se dresse un bâtiment froid hérissé de barbelés, son entrée barrée par des véhicules. La "forteresse" n'est autre que la résidence du président sud-coréen déchu Yoon Suk Yeol, sous le coup d'un mandat d'arrêt.
C'est ici, dans le centre de Séoul, que l'on croit l'ex-procureur retranché, lui qui n'est plus apparu en public depuis des semaines.
C'est donc ici, aussi, que des enquêteurs munis d'un mandat ont essayé une première fois de l'arrêter, sans succès, bloqués par le Service de sécurité présidentiel (PSS).
Yoon Suk Yeol, suspendu depuis sa destitution par l'Assemblée nationale le 14 décembre, s'y réfugiait encore en début de semaine, selon l'agence Yonhap, citant la police. Le chef des enquêteurs a dit pour sa part envisager "plusieurs possibilités".
En tout cas, la résidence "se transforme en forteresse", a dénoncé le député de l'opposition Youn Kun-young.
- Barbelés -
Un journaliste de l'AFP a vu mercredi des gardes marcher derrière des rangées de bus et les portails d'entrée hérissés de barbelés.
Les enquêteurs ont obtenu un deuxième mandat et pourront compter cette fois sur l'aide de la police, qui a dit qu'elle appréhenderait tout garde du corps tentant de s'opposer à l'arrestation.
Yoon Suk Yeol est visé par la justice pour sa tentative ratée d'imposer la loi martiale le 3 décembre, un coup de force qui a rappelé à la Corée du Sud les heures sombres de la dictature militaire, il y a plus de quarante ans.
Dans un Parlement cerné par des soldats, un nombre suffisant de députés a rapidement réussi à voter un texte pour faire échouer son plan, alors que des milliers de manifestants prodémocratie criaient leur indignation à l'extérieur.
Le domicile de Yoon Suk Yeol se trouve à Hannam, quartier chic du centre de Séoul, au bord du fleuve Han.
On y trouve certaines des maisons les plus chères de Corée du Sud, des ambassades et même, selon la presse, les domiciles de superstars du groupe de k-pop BTS.
M. Yoon a jeté son dévolu sur ce coin prisé de Yongsan, arrondissement où les troupes japonaises du temps de la colonisation (1910-1945), mais aussi américaines après la Seconde Guerre mondiale, avaient établi leur base.
Quand les enquêteurs se sont présentés chez lui vendredi, ils se sont retrouvés face à quelque 200 soldats et gardes du corps qui leur ont barré le chemin en formant une chaîne humaine. L'opération a été annulée après environ six heures de face-à-face tendu.
- Chaman et feng shui -
Peu après son investiture en 2022, Yoon Suk Yeol a déposé ses valises dans son actuelle résidence avec son épouse Kim Keon-hee, refusant d'habiter dans le traditionnel palais des chefs de l'Etat, la Maison Bleue.
Au titre que la demeure, aux tuiles colorées dont elle tire son nom, incarne selon lui l'excès des empereurs.
Il est ainsi devenu le premier dirigeant sud-coréen à ne pas s'y installer, ouvrant le lieu au public.
Yoon Suk Yeol a ensuite dû se défendre d'avoir été conseillé par un chaman, l'opposition avançant qu'il aurait également écouté des maîtres du feng shui le prévenant que la Maison Bleue attirait le mauvais oeil.
Les critiques les plus vives se sont toutefois focalisées sur le coût du déménagement et la quantité d'agents restés sur place pendant que, fin 2022, 159 personnes mouraient dans une bousculade dans le quartier voisin d'Itaewon pendant une fête de Halloween où la police était en sous-nombre.
Le Service de sécurité présidentiel avait alors affirmé qu'il était une entité distincte de la police et n'avait donc pas à l'aider.
Les gardes et les avocats de M. Yoon soutiennent que la propriété est un périmètre militaire où sont cachés des secrets d'Etat et ne tombe pas sous la juridiction du Bureau d'enquête sur la corruption des hautes-personnalités (CIO), qui a mené la tentative d'arrestation.
La résidence est une zone tellement sensible que le bureau de Yoon Suk Yeol a déposé plainte contre un YouTubeur accusé d'avoir filmé Kim Keon-hee en train d'y promener son chien.
Le bureau de la présidence, situé à un autre endroit de Séoul, dispose d'un bunker où le chef de l'Etat peut se réfugier en cas d'attaque nord-coréenne ou autre désastre majeur. Le ministère de la Défense refuse de dire si le domicile personnel de M. Yoon est équipé d'une installation similaire.
En dépit des incertitudes, le chef du CIO, Oh Dong-woon, a assuré que son équipe et lui feraient "tout ce qui est en (leur) pouvoir" pour l'arrêter.
L.Janezki--BTB