- Sans dollars, la Bolivie vend son or pour pouvoir continuer à subventionner ses carburants
- Un deuxième avion vénézuélien saisi par les Etats-Unis sous la houlette de Rubio
- Amazon a profité des fêtes et prévoit de dépenser 100 milliards de dollars en 2025
- Coupe de France: Reims s'en sort aux tirs au but face à Bourgoin
- Elections agricoles: avec une large percée, la CR bouscule l'hégémonie FNSEA-JA
- Sommet sur l'IA à Paris: les Emirats construiront en France un data center géant
- Wall Street en ordre dispersé, attentiste avant de nouveaux résultats et données macroéconomiques
- Sprint final pour les candidats à l'élection présidentielle en Equateur
- Israël veut préparer un plan pour un départ "volontaire" de Palestiniens de Gaza
- L'ultimatum de Trump aux fonctionnaires suspendu par la justice
- Elections agricoles: la CR revendique une percée "historique" après les premiers résultats provisoires
- Après le budget, l'Assemblée restreint le droit du sol à Mayotte lors de débats houleux
- Sommet sur l'IA à Paris: place aux centres de données sur le sol français
- Sommet sur l'IA à Paris: place aux centre de données sur le sol français
- Marco Rubio, le diplomate au double langage de "l'Amérique d'abord"
- Éboulement en Savoie: la route vers les stations entièrement rouverte vendredi
- Elections agricoles: la CR revendique une large percée après les premiers résultats provisoires
- IA : le français Mistral lance une application mobile
- La Bourse de Paris clôture au-dessus des 8.000 points pour la première fois depuis la dissolution
- Mexique : des renforts à Tijuana, le prix à payer pour calmer Trump
- Etats-Unis: une nouvelle souche du virus de la grippe aviaire détectée chez des bovins
- Sommet sur l'IA à Paris: coup d'envoi et premières annonces
- Israël veut préparer un plan pour un "départ volontaire" de Gaza
- Climat: le record de chaleur de janvier 2025, "étonnant" mais pas "aberrant" selon un responsable du Giec
- Afrique du Sud: à quoi sert la loi sur l'expropriation critiquée par Trump
- Espagne: le Betis Séville présente un maillot fabriqué à base d'algue
- Grèce: nouvelles secousses sismiques au large de Santorin, dont l'une supérieure à 5
- Le Panama se retire du projet chinois d'infrastructures des "Nouvelles routes de la soie"
- Trump inquiète la Banque d'Angleterre, qui assombrit ses prévisions de croissance
- Bangladesh: des manifestants détruisent des bâtiments liés à l'ex-dirigeante renversée
- La Banque d'Angleterre revoit fortement à la baisse la croissance britannique
- Mondiaux de ski: Stephanie Venier sacrée à domicile en super-G, mauvais départ pour Vonn
- Télématin souffle ses 40 bougies, avec un œil sur la concurrrence
- IA: sans "garanties en béton", on court droit "au désastre", selon un expert
- Israël dit préparer un plan pour un départ de Gaza des Palestiniens "qui le souhaitent"
- Grèce: nouvelles secousses au large de Santorin dont l'une supérieure à 5
- Un village pakistanais enterre un des siens, un migrant mort au large des côtes africaines
- La Banque d'Angleterre abaisse son taux et revoit fortement à la baisse la croissance britannique
- Paul-Loup Sulitzer, roi déchu des best-sellers financiers
- Au Nigeria, l'Eldorado du lithium dans le Far West minier
- Renouvelables: dans la campagne anglaise couve la guerre des pylônes
- Narcotrafic: 110 morts et explosion des saisies de cocaïne en France en 2024
- Sommet sur l'IA à Paris: coup d'envoi et premières annonces officielles
- ArcelorMittal investit massivement aux Etats-Unis plutôt qu'en Europe
- Alors que la page budgétaire se tourne, le droit du sol à Mayotte agite l'Assemblée
- Intelligence artificielle: 35 sites "prêts à l'emploi" en France pour des data centers, annonce le gouvernement
- Turquie: la guérison par l'art pour des rescapés du séisme
- XV de France: Penaud de retour, Jalibert à l'ouverture pour défier l'Angleterre
- La galaxie Mulliez et son fleuron Decathlon objets de nouvelles critiques
- S'habiller en "made in Senegal", nouvelle tendance à Dakar
Sprint final pour les candidats à l'élection présidentielle en Equateur
Les candidats à la présidentielle en Équateur ont tenté jeudi de convaincre les électeurs indécis, au terme d'une campagne dominée par la crise économique et la montée de la violence liée aux cartels dans ce pays sud-américain.
Le président sortant Daniel Noboa et sa rivale de gauche Luisa Gonzalez ont parcouru cette nation andine traversée par l'équateur, organisant les derniers rassemblements avant la fin officielle de la campagne à minuit.
"On ne vit pas, on survit", se lamente Jesus Chavez, un vendeur de rue de 56 ans à Quito, la capitale, résumant le mécontentement général face à l'insécurité et à une reprise économique anémique depuis la pandémie.
L'Équateur, autrefois un modèle de prospérité, de stabilité et de démocratie dans une région troublée, se retrouve enlisé dans une guerre féroce entre gangs rivaux.
Une myriade de groupes criminels se disputent le contrôle des lucratives voies qui relient les plantations de coca clandestines de Colombie et du Pérou aux discothèques d'Europe ou des États-Unis, via les ports sur le Pacifique de l'Équateur.
Dans ce pays, le taux d'homicide est passé de 6 pour 100.000 habitants en 2018 à 38 en 2024, atteignant même un record de 47 en 2023. Cela a éloigné les touristes étrangers et incité des dizaines de milliers d'Équatoriens à fuir à l'étranger.
"Il y a des morts cruelles, des assassinats, des crimes, c'est une réalité quotidienne", raconte Jesus Chavez, qui a été volé à plusieurs reprises sur son trajet d'une heure vers et depuis le pittoresque centre colonial de Quito.
- "Bâtir la paix" -
Près de 14 millions d'Équatoriens sont appelés à participer au vote obligatoire à l'élection de dimanche.
La plupart des 16 candidats à la présidentielle sont proches de zéro dans les sondages.
La vraie course semble devoir se dérouler entre Daniel Noboa, le photogénique héritier d'un empire de la banane, et Luisa Gonzalez, une avocate et mère célibataire, représentante de la gauche équatorienne.
La campagne de Mme Gonzalez, 47 ans, s'est concentrée sur ses bastions côtiers et dans les quartiers les plus pauvres, où son mentor, l'ex-président exilé Rafael Correa (2007-2017), s'est fait connaître.
Elle a imputé une partie de l'effusion de sang dans son pays aux mesures sécuritaires prises par M. Noboa, qui a imposé l'état d'urgence en plusieurs endroits, tandis que les militaires ont été amenés à patrouiller dans les rues, à prendre le contrôle des prisons et à renforcer les frontières.
"Il est urgent que nous changions le pays, non pas avec des déclarations de guerre, qui ne mèneront nulle part, mais en bâtissant la paix", a déclaré Mme Gonzalez à Radio Morena jeudi.
M. Noboa, 37 ans, a quant à lui misé pour sa réélection sur sa lutte impitoyable contre les groupes criminels et sur son image.
Pendant la campagne, il s'est affiché marchant la chemise déboutonnée aux côtés de soldats lourdement armés et portant un gilet pare-balles au cours d'opérations de sécurité spectaculaires pensées pour la télévision.
Dans la capitale entourée de volcans, ses camions de campagne ont traversé les artères principales en diffusant une musique animée et des déclarations vantant la capacité du jeune président à apporter la prospérité et à lutter contre la corruption.
La plupart des sondages lui donnent une avance constante sur Mme Gonzalez mais cela pourrait ne pas suffire à lui éviter un second tour en avril.
C.Kovalenko--BTB