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Allemagne: début du procès d'un Afghan pour une attaque meurtrière au couteau
Un Afghan jugé pour une attaque au couteau ayant causé la mort d'un policier au printemps 2024 a gardé le silence jeudi sur le motif de son acte présumé, dans une Allemagne à cran sur les questions d'immigration et de sécurité.
Le premier jour de son procès, dans une salle sécurisée de la prison de Stuttgart-Stammheim (sud-ouest), s'est tenu alors qu'un "attentat", tel que les autorités l'ont qualifié, à la voiture-bélier faisait 28 blessés à Munich (sud). L'auteur présumé qui y a été arrêté est également afghan.
Neuf mois plus tôt, fin mai 2024, l'accusé Sulaiman A., 26 ans, s'en était pris à plusieurs membres d'un mouvement anti-islam sur la place du marché de Mannheim (ouest).
Avant d'être arrêté par les forces de l'ordre, l'assaillant, suspecté de sympathies jihadistes, avait blessé cinq personnes au couteau, dont un policier de 29 ans, décédé des suites de ses blessures.
D'apparence frêle, Sulaiman A., menottes aux poignets, s'est exprimé dans un allemand presque sans accent en répondant à quelques questions du juge, a constaté un journaliste de l'AFP.
"Je suis né en Afghanistan", a-t-il dit à propos de ses origines.
Mais il a continué de se taire sur le motif de son acte présumé.
Un expert doit déterminer s'il souffre on non de problèmes psychiatriques, comme l'ont affirmé des médias. Ses avocats ont refusé de s'exprimer à ce sujet.
- "Infidèles"
Selon les enquêteurs, Sulaiman A. partagerait l'idéologie du groupe jihadiste État islamique (EI). Il aurait décidé au plus tard début mai 2024 de commettre un attentat en Allemagne contre des "infidèles", selon l'acte d'accusation du parquet.
Le 31 mai, il a d'abord poignardé l'orateur principal lors d'un rassemblement du mouvement citoyen Pax Europa (BPE).
Il s'agissait de Michael Stürzenberger, un critique de l'islam, qui a déjà été condamné pour incitation à la haine raciale.
L'accusé a donné plusieurs coups de couteau à quatre personnes qui voulaient l'arrêter, avant de s'en prendre au policier. Une vidéo le montrant en train de frapper l'agent à la tête avait largement circulé sur les réseaux sociaux, accentuant l'émotion. La victime était décédée peu de temps après à l'hôpital.
Selon les médias allemands, le suspect afghan est arrivé en Allemagne à l'âge de 14 ans, avec son frère, mais sans leurs parents.
Ils se sont d'abord vu refuser l'asile mais, en tant que mineurs non accompagnés, ont bénéficié d'un sursis d'expulsion, puis d'un titre de séjour.
- Série d'attaques -
L'attaque, peu de temps avant les élections européennes, avait profondément choqué le pays où le débat politique est de plus en plus polarisé.
Depuis, l'Allemagne a été frappée par une série de violences meurtrières impliquant des ressortissants étrangers qui ont enflammé le débat sur la politique d'asile et la sécurité, devenus des sujets prioritaires de la campagne pour les législatives du 23 février.
La première économie européenne a accueilli plus d'un million de réfugiés, dont de très nombreux Syriens et Afghans, lors de la crise migratoire de 2015-2016. Mais elle a aujourd'hui définitivement tourné cette page associée à l'ex-chancelière Angela Merkel (2005-2021).
Le gouvernement centriste du social-démocrate Olaf Scholz n'a cessé de durcir les règles migratoires et de sécurité, encore trop laxistes aux yeux de l'opposition conservatrice qui fait campagne pour un nouveau tour de vis. Ce durcissement a été mené sous la pression de plusieurs affaires meurtrières.
A Solingen (ouest), une agression au couteau imputée à un Syrien lors d'une fête communale l'été dernier a coûté la vie à trois personnes. Puis, fin décembre, une attaque à la voiture-bélier sur un marché de Noël à Magdebourg (Est) a fait six morts et quelque 300 blessés.
Fin janvier, un Afghan souffrant de troubles psychiatriques s'en est pris à un groupe d'enfants dans un parc à Aschaffenbourg (sud), poignardant à mort deux personnes, dont un garçon de deux ans.
Ces attaques ont nourri la progression du parti d'extrême droite AfD, hostile aux migrants.
O.Lorenz--BTB