
-
L'Australie s'inquiète d'exercices militaires chinois au large de ses côtes
-
"Golfe d'Amérique": Trump qualifie l'agence AP de média "de gauche radicale"
-
Netanyahu jure de faire payer au Hamas sa violation "cruelle" de l'accord de trêve
-
Bétharram: L'Etat pas "au rendez-vous", regrette Borne, les gardes à vue touchent à leur fin
-
La Bourse de Paris en hausse, Air Liquide salué après ses résultats
-
En Mongolie, un festival sous -20°C pour garder la flamme des traditions
-
Première vente d'œuvres créées avec l'IA chez Christie's, des artistes s'émeuvent
-
Le pape François a passé une nouvelle "bonne nuit et s'est levé", selon le Vatican
-
Le pape François a passé une nouvelle "bonne nuit et s'est levé" (Vatican)
-
Musk veut modifier un outil de vérification des faits sur X, sur fond de tensions avec Kiev
-
En Allemagne, le virage à droite de la génération Z
-
Dauphins: réouverture de la pêche dans le golfe de Gascogne, après quatre semaines d'arrêt
-
Dans l'est du Népal, le téléphérique de la discorde
-
Sacrifier la Lune pour Mars? L'incertitude plane sur la Nasa
-
NBA: les Lakers brillent grâce à James et Reaves, les Spurs gagnent sans Wembanyama
-
En Irak, des briquetiers "fatigués" mais sans alternative
-
Ski alpin: Brignone reprend sa quête du gros globe à Sestrières
-
Au Pakistan, la suspension de l'USAID menace d'assécher l'une des villes les plus chaudes au monde
-
Ukraine: Zelensky sous pression pour accepter la fin de la guerre voulue par Trump
-
Un sommet arabe à Ryad pour répondre au projet de Trump pour Gaza
-
Scandale de Bétharram: les gardes à vue s'achèvent pour deux anciens surveillants
-
De Guantanamo au Venezuela: nouvelles expulsions américaines après les accords Caracas-Washington
-
De Guantanamo au Venezuela: nouvelles expulsions américaines après les accords Maduro-Trump
-
Israël accuse le Hamas d'avoir tué les enfants Bibas et d'avoir substitué le corps de leur mère
-
Tronçonneuse à la main, Musk célèbre avec les conservateurs le retour de Trump
-
La Fashion Week de Londres débute avec l'humeur sombre du styliste Harris Reed
-
NBA: Wembanyama, le coup d'arrêt et le coup dur
-
Wall Street recule face aux inquiétudes sur la consommation des ménages
-
Bolivie: Evo Morales défie son inéligibilité et se déclare candidat à la présidentielle
-
Minute de silence en Israël après le retour de dépouilles d'otages de Gaza
-
Ukraine: Macron "sonne le tocsin" et met en garde Trump contre toute faiblesse face à Poutine
-
"C'est génial": le retour de Trump célébré au grand raoût des conservateurs américains
-
Ukraine : Zelensky plaide pour des relations "solides" avec Washington après de nouvelles critiques de Trump
-
Colombie: hausse de la déforestation, les guérillas pointées du doigt
-
NBA: Victor Wembanyama absent au moins jusqu'à mi-avril en raison d'une thrombose
-
La Bourse de Paris termine en légère hausse malgré des résultats mitigés
-
Mondiaux de biathlon: un titre pour Simon et Fillon Maillet, 10e médaille française
-
Baiser forcé: l'ex-patron du foot espagnol Luis Rubiales écope d'une amende
-
L'hôtellerie suisse bat un nouveau record en 2024
-
La loi d'orientation agricole définitivement adoptée au Parlement, in extremis avant le Salon
-
Violences sexuelles à Bétharram: deux anciens surveillants restent en garde à vue
-
Face à Trump, Sheinbaum défend la souveraineté du Mexique et les investissements
-
Les PFAS, des polluants éternels omniprésents dans la vie quotidienne
-
Colombie: six blessés dans quatre attentats attribués à la guérilla de l'ELN
-
Commerce: la colère de Trump contre l'Europe est-elle justifiée ?
-
Ukraine: les chefs de partis pour une voix forte de la France, divisés sur l'envoi de troupes
-
Ukraine: Zelensky reçoit l'émissaire américain après de nouvelles critiques de Trump
-
Netanyahu qualifie le Hamas de "monstre" après la remise des corps de quatre otages
-
Corée du Sud: jugé pour "insurrection", le président Yoon se défend
-
La justice repousse sa décision sur la libération de Georges Ibrahim Abdallah

Attention danger: à Rio, suivre le GPS peut être fatal
Une des victimes venait de visiter la statue du Christ rédempteur de Rio de Janeiro. Une autre avait pris un Uber pour sortir le soir dans la métropole brésilienne, qui accueille chaque année des millions de touristes.
Tous deux ont été tués par balle. Des applications de navigation par GPS les avaient guidés par erreur dans des favelas vivant sous le joug de narcotrafiquants.
La plupart des touristes qui visitent Rio profitent des plages paradisiaques ou du carnaval sans se soucier de la guerre des gangs qui fait rage dans les favelas, quartiers populaires très densément peuplés, certains à flanc de colline, surplombant des quartiers chics.
Mais une série d'attaques au fusil d'assaut de véhicules qui étaient entrés par mégarde dans ces zones a jeté une lumière crue sur les problèmes de sécurité dans la "Ville merveilleuse".
En décembre, un touriste argentin venu admirer la célèbre statue du Christ avec sa femme et ses enfants est ensuite entré malencontreusement dans une favela en suivant son GPS. Touché par deux tirs, il est mort un mois plus tard à l'hôpital.
Egalement en décembre, une Brésilienne venue de Sao Paulo a été tuée d'un tir dans le cou quand le chauffeur de son Uber s'est trompé de chemin alors qu'il l'amenait à une soirée.
A la mi-janvier, une vidéo d'un autre chauffeur de VTC suppliant des individus lourdement armés de ne pas lui tirer dessus alors que son GPS l'avait amené à la favela de Cidade Alta a eu une énorme répercussion sur les réseaux sociaux.
Les hommes - souvent très jeunes - postés à l'entrée de ces quartiers "craignent l'arrivée de la police ou de membres de gangs rivaux", raconte Victor Sarto. Cet avocat brésilo-américain de 41 ans avait été menacé par une arme à feu quand il s'était retrouvé dans une favela après une visite du Christ rédempteur en 2019.
- "Contrôle du territoire" -
"Quand quelqu'un entre dans un tel lieu à toute vitesse, le criminel qui est en état d'alerte, guettant un adversaire, finit par tirer avant de vérifier de qui il s'agit", explique à l'AFP Victor dos Santos, secrétaire à la Sécurité de l'Etat de Rio de Janeiro.
Selon lui, la multiplication de ce type d'incidents est due, entre autres, au fait que la guerre des gangs est devenue "très intense" en 2024.
Selon l'Institut Fogo Cruzado, 19 personnes - simples citoyens ou policiers - ont été atteintes par des tirs et cinq d'entre elles ont été tuées après être entrées accidentellement dans des favelas en 2024, un record depuis que l'ONG a commencé à compiler ces données en 2016.
"C'est clairement lié à la géographie de Rio de Janeiro et aux problèmes de contrôle du territoire", estime Maria Isabel Couto, une responsable de cet institut.
Environ 1,5 million de personnes, soit près d'un quart de la population de Rio, vit dans les favelas.
- "Il y a des règles" -
Certaines sont bâties sur les nombreuses collines qui se dressent y compris au milieu des quartiers touristiques, d'autres sont situées en terrain plat, et souvent plus éloignées du centre.
Uber a indiqué à l'AFP que son dispositif de sécurité numérique "peut bloquer des demandes de courses provenant de zones présentant des problèmes de sécurité publique à certaines heures et certains jours".
Un porte-parole de Google - qui détient deux applications de navigation populaires - a affirmé que l'entreprise ne souhaitait pas commenter des informations sur des incidents impliquant des usagers ayant été guidés vers des zones dangereuses.
Un habitant de longue date de Cidade Alta explique à l'AFP qu'"il y a des règles" à respecter pour entrer dans son quartier.
"On ne peut pas aller à plus de 20 km/h, il faut baisser les vitres, allumer les feux de détresse et l'éclairage intérieur de la voiture", énumère-t-il, demandant l'anonymat pour raisons de sécurité.
Au moins quatre factions criminelles "contrôlent" 20% du territoire de l'agglomération de Rio, selon Maria Isabel Couto, qui rejette cependant l'idée que certains secteurs seraient "zone interdite" à ceux qui n'y vivent pas.
Des ONG dénoncent par ailleurs l'impact sur les habitants d'opérations policières souvent musclées.
Mercredi, lors d'une intervention près de Cidade Alta, au moins quatre personnes ont été blessées selon des médias. Un hélicoptère de la police a dû se poser d'urgence après avoir été atteint par un tir.
I.Meyer--BTB