- Pour une question de visas, de premières fissures dans la coalition de Trump
- La Bourse de Paris a fini en hausse de 1%, guette la nouvelle année
- Mozambique: le président élu appelle à la "non-violence" et à "l'unité"
- Menaces de Trump: le Mexique annonce un "bouton d'alerte" pour ses ressortissants
- Réveillon du 31: près de la moitié des Français craignent un accident routier dû à l'alcool
- Royaume-Uni: bataille entre le parti de Farage et les conservateurs sur leur nombre d'adhérents
- Espagne: le Barcelonais Lamine Yamal "sûr" qu'il reviendra encore "meilleur" après sa blessure
- Ski: Sarrazin va être opéré après sa lourde chute à Bormio
- Un gendarme argentin poursuivi pour "terrorisme" au Venezuela
- Ukraine : la Slovaquie dit proposer des pourparlers avec Moscou
- Royaume-Uni: bataille entre le parti de Farage et les Tories sur leur nombre d'adhérents
- Mozambique: peur et chaos à Maputo, où la pénurie s'installe
- Parcs éoliens en Méditerranée: deux lauréats désignés
- Ski: après sa chute à Bormio, Sarrazin souffre d'un hématome intracrânien (fédération française)
- Plus de 30.000 Syriens sont rentrés en Syrie depuis la Turquie en 17 jours, selon Ankara
- ChatGPT: OpenAI pose de nouveaux jalons pour devenir une société à but lucratif
- Les touristes de retour à Paris pour les fêtes de fin d’année
- Chine: peine capitale pour l'auteur de l'attaque à la voiture-bélier qui a fait 35 morts en novembre
- "Sabotage" de câbles: l'Otan va renforcer sa présence militaire en mer Baltique
- Allemagne: la campagne électorale lancée avec la dissolution du parlement
- Les principaux disparus en France en 2024
- Wall Street ouvre en baisse après une semaine de Noël tronquée
- Le crash de l'avion azerbaïdjanais dû à une "interférence externe", selon l'enquête
- Crash d'Azerbaijan Airlines: la Russie affirme que des drones ukrainiens attaquaient Grozny
- Un nouveau carnet de santé pour les enfants lancé au 1er janvier
- Ski: lourde chute de Sarrazin lors d'un entraînement à Bormio
- Le président allemand dissout le parlement et fixe les élections au 23 février
- Tennis: l'Australien Alex De Minaur, "jamais satisfait", vise le Top 5
- Pékin sanctionne sept entreprises pour le soutien militaire américain à Taïwan
- Tennis: débuts gagnants pour Rybakina à l'United Cup face à l'Espagne
- Décès de Osamu Suzuki, patron historique du groupe automobile japonais
- Les rebelles yéménites revendiquent de nouvelles attaques contre Israël
- Dans le nord-ouest de Mayotte, l'attente de l'aide et le sentiment d'isolement
- La Bourse de Paris dans le vert après la pause de Noël
- Décès d'un soldat nord-coréen fait prisonnier par l'armée ukrainienne, selon Séoul
- Face aux déserteurs, l'armée ukrainienne partagée entre angoisse et indulgence
- Début de la construction du chemin de fer Chine-Kirghizstan-Ouzbékistan
- Corée du Sud: le président par intérim à son tour destitué par les députés
- Corée du Su: le président par intérim à son tour destitué par les députés
- Les Bourses européennes ouvrent sans impulsion
- NBA: Oklahoma City et "SGA" font parler la poudre contre les Pacers
- Au Mexique, les voitures chinoises haut de gamme bousculent les berlines européennes
- Le réchauffement climatique, l'ingrédient qui a amplifié les désastres naturels en 2024
- Rétrospective 2024: avec la retraite de Nadal, le tennis mondial orphelin d'un 2e membre du "Big 3"
- A Perth, Brisbane ou Sydney, le tennis mondial à l'heure de la rentrée
- La baisse des émissions de gaz à effet de serre en France montre des signes de ralentissement
- Un soldat nord-coréen fait prisonnier par l'armée ukrainienne, selon Séoul
- A Mayotte, la gestion des déchets s'organise mais les difficultés demeurent
- Le Parlement sud-coréen se prononce sur une destitution du président par intérim
- Voile: deux morts lors de la course Sydney-Hobart
En Birmanie, silence et applaudissements un an après le coup d'Etat
Les rues de Birmanie sont restées vides mardi et des habitants, retranchés dans leur domicile, ont applaudi en signe de défi à la junte pour marquer le premier anniversaire du coup d’État qui a plongé le pays dans la violence.
Rangoun, la capitale économique, est restée déserte, de nombreux magasins gardant porte close. L'appel à la grève silencieuse, lancé par les opposants au régime, a été très suivi à travers toute la Birmanie, de l'État Shan (est) à l'État Kachin (nord) en passant par Mandalay (centre).
"Le silence est le cri le plus fort que nous pouvons lancer contre les soldats et leur sanglante répression", a écrit une opposante sur Twitter. Des photos de Birmans restés chez eux et saluant à trois doigts en signe de résistance ont afflué sur les réseaux sociaux.
En fin d'après-midi, des applaudissements soutenus ont retenti dans plusieurs villes pour marquer la fin de la grève silencieuse, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Les autorités ont averti que de telles actions pourraient être qualifiées de haute trahison, un crime passible de longues années de détention. A Rangoun, dix personnes ont été arrêtées, selon des médias locaux.
- Attentat à la bombe -
Des manifestations pro-militaires dans des régions non spécifiées du pays ont eu lieu, d'après des vidéos non datées fournies par les autorités. Des partisans du régime ont brandi le drapeau national et dénoncé les "Forces de défense du peuple", ces milices citoyennes qui mènent régulièrement des opérations de guérilla contre les militaires.
Un attentat à la bombe contre un rassemblement pro-junte à Tachilek (est) a fait plusieurs victimes, ont indiqué des médias locaux, sans donner de bilan exact. L'AFP n'était pas en mesure dans l'immédiat de vérifier ces informations.
De son côté, le chef de la junte, Min Aung Hlaing, a promis d'organiser des élections "libres et équitables (...) dès que la situation serait pacifiée et stabilisée".
Depuis son coup d’État contre Aung San Suu Kyi, plus de 1.500 civils ont été tués et près de 9.000 sont détenus dans les geôles du régime, d'après un observatoire local qui dénonce des cas de viols, de torture et d'exécutions extrajudiciaires.
Face à cette spirale de violence, la communauté internationale a accru lundi la pression sur les généraux.
L'ONU a fait savoir qu'elle enquête sur des crimes contre l'humanité.
"La justice internationale a la mémoire très longue", a averti Nicholas Koumjian, à la tête du Mécanisme onusien d'enquête indépendant pour la Birmanie.
Les États-Unis ont de leur côté imposé, en coordination avec le Royaume-Uni et le Canada, de nouvelles sanctions financières.
Sont notamment ciblés les plus hauts responsables judiciaires du pays, le procureur général Thida Oo, le président de la Cour suprême Tun Tun Oo et le chef de la commission anti-corruption Tin Oo.
- "Pas oublié" -
"Tant que le régime privera le peuple de Birmanie de sa voix démocratique, nous le ferons payer aux militaires et à leurs partisans", a mis en garde le président américain Joe Biden. "Je dis au peuple birman: nous n'avons pas oublié votre combat".
Depuis le putsch qui a mis fin à une décennie de transition démocratique, Aung San Suu Kyi, 76 ans, est assignée à résidence dans un endroit tenu secret.
La prix Nobel de la paix est visée par une multitude de chefs d'accusation (violation d'une loi sur les secrets d’État datant de l'époque coloniale, fraude électorale, sédition, incitation aux troubles publics, corruption...).
Lundi, elle a été de nouveau inculpée, accusée cette fois d'avoir fait pression sur la commission électorale lors des législatives de 2020 remportées massivement par son parti et annulées depuis par la junte.
Déjà condamnée à six ans de prison, elle risque des décennies de détention au terme de son procès.
Le pays a plongé dans le chaos ces douze derniers mois. La rébellion, menée par des milices citoyennes et des factions ethniques, s'intensifie, poussant la junte à encore durcir sa répression. Ces violences ont déjà fait plusieurs centaines de milliers de déplacés.
L'émissaire de l'ONU pour la Birmanie, Noeleen Heyzer, a plaidé pour la tenue prochaine d'une "réunion humanitaire" avec "la plupart des parties prenantes" au conflit.
Dans une déclaration commune, les ministres des affaires étrangères d'Australie, des États-Unis, ou encore de l'Union européenne ont exhorté la communauté internationale à mettre un terme "au flux d'armes" vers la Birmanie.
Des déclarations jugées trop timides par de nombreux experts qui exhortent les Nations unies à décréter un embargo mondial sur les armes.
"Le fait qu'une année se soit écoulée sans qu'aucune résolution du Conseil de sécurité n'impose un (tel) embargo est inacceptable", a déclaré Tom Andrews, rapporteur spécial des Nations unies sur la situation des droits de l'homme en Birmanie.
burs-aue-sde/sg
Y.Bouchard--BTB