- Les Sri Lankais aux urnes pour élire leur président, deux ans après la faillite du pays
- Ethiopie: depuis l'effondrement de la monnaie locale, "le business tourne au ralenti"
- Fashion Week: les directeurs artistiques valsent, Paris cancane
- Les Sri Lankais commencent à élire leur président, deux ans après la faillite du pays
- Venezuela/bipeurs piégés: Maduro appelle à ne pas accepter d'appareils électroniques pour Noël
- Colombie: plus de 9.000 hectares brûlés par les feux de forêt
- Ligue 1: Dall'Oglio a "honte" et est "en colère" après l'humiliation deS Verts à Nice
- Harris attaque Trump comme "l'architecte" du recul du droit à l'avortement
- Ligue 1: Nice fête ses 120 ans avec un record et en marchant sur des Verts en déliquescence
- Wall Street finit dispersée et s'offre un répit après sa course folle
- "Top pour le volley français", affirme Ngapeth au sujet de son retour
- NBA: Embiid prolonge son contrat avec les Sixers
- F1/Singapour: Norris et Leclerc à l'attaque, Verstappen en difficulté
- GP Moto d'Emilie-Romagne: Bagnaia domine les essais qualificatifs devant Martin, Quartararo 5e
- La Bourse de Paris finit dans le rouge après l'euphorie des baisses de taux
- Les Bourses européennes finissent en net repli après l'euphorie de jeudi
- Des Américains commencent à voter à la présidentielle
- Dans le sud du Liban sous le feu d'Israël, une nuit de terreur
- Mort de Steve à Nantes: le commissaire relaxé, aucune faute retenue contre lui
- Danemark: la reine Margrethe en congé maladie après une chute
- Paris: cinq personnes mises en examen pour un cambriolage au domicile du chef cuisinier Jean-François Piège
- Des statues du MET de New York retrouvent leur château du Périgord... via des copies
- Wall Street ouvre en baisse, le marché à bout de souffle
- "Un monstre": des dizaines de femmes accusent Mohamed Al-Fayed d'agressions sexuelles
- Mort de Steve à Nantes: le commissaire relaxé
- Kiev restreint l'usage de Telegram par ses militaires et responsables pour raisons de sécurité
- Christie's ouvre un siège régional à Hong Kong, tablant sur un rebond des ventes d'art
- Ukraine: Von der Leyen à Kiev pour préparer le soutien de l'UE à l'approche de l'hiver
- F1/GP de Singapour - Essais libres 1: Leclerc le plus rapide
- La Chine va reprendre "graduellement" les importations de produits de la mer japonais
- Mondiaux de cyclisme: la France mise sur l'expérience avec Alaphilippe et Bardet
- Climat: une station du Jura ferme 30% de son domaine skiable
- "On a montré que le surf est un sport olympique", se réjouit Kauli Vaast
- SFR: fuite de données de clients, dont des coordonnées bancaires
- A quelques semaines du budget, la dette publique britannique au plus haut
- Une ascension fulgurante pour Jean-Noël Barrot, pressenti aux Affaires étrangères
- Darmanin, les yeux rivés sur la présidentielle
- Bruno Retailleau, figure d'une droite conservatrice et irritant de la macronie
- La Bourse de Paris recule, au lendemain d'une séance euphorique
- Cinéma: la star italienne Sophia Loren fête ses 90 ans à Rome
- Ursula von der Leyen à Kiev pour préparer le "soutien" de l'UE à l'approche de l'hiver
- Israël frappe le Hezbollah au Liban après la vague d'explosions
- La grève chez Boeing illustre le défi de "réinitialiser" les relations avec ses ouvriers
- Au Groenland, les tatouages inuits reviennent sur les visages de femmes
- À Bruxelles, des sorties en kayak pour alerter sur la pollution des cours d'eau
- Foot: Graham Arnold démissionne de son poste de sélectionneur de l'Australie
- "Ce sera massif": les laboratoires d'analyses médicales en grève pour quatre jours
- Nouveaux traitements anti-Alzheimer: révolution ou illusion ?
- Basket/Elite: l'ogre Monaco a encore plus faim
- Ligue 1: sulfureux Lyon-Marseille, lendemain de fête européenne pour quatre clubs
L'heure du réquisitoire au procès des attentats du 13-Novembre
Après neuf mois d'audience, trois jours de réquisitions. La parole est à l'accusation mercredi au procès des attentats du 13-Novembre, qui juge à Paris Salah Abdeslam et 19 coaccusés pour une nuit d'horreur ayant fait 130 morts et traumatisé un pays entier.
Ce procès hors norme par sa durée, ses plus de 2.500 parties civiles et sa charge émotionnelle touche à sa fin, plus de six ans et demi après les pires attentats jamais perpétrés sur le sol français.
L'audience doit débuter à 12H30. Tour à tour et pendant trois jours, les représentants du parquet national antiterroriste (Pnat) vont se lever pour démontrer quelles sont, selon eux, les responsabilités de chacun des accusés jugés depuis le 8 septembre devant la cour d'assises spéciale de Paris.
Camille Hennetier, Nicolas Braconnay et Nicolas Le Bris vont tenter de reconstituer le puzzle d'un titanesque dossier, d'abord dans un propos général, puis en développant le cas de chacun des 20 accusés - six d'entre eux, dont cinq hauts cadres de l'organisation Etat islamique présumés morts en Syrie, sont jugés en leur absence - avant de réclamer des peines à leur encontre vendredi.
Douze encourent la réclusion criminelle à perpétuité, dont Salah Abdeslam, unique membre encore en vie des commandos qui ont semé la mort au Stade de France, sur les terrasses parisiennes, et dans la salle de concert du Bataclan.
Mutique pendant l'enquête, le Français de 32 ans a répondu aux questions pendant le procès, mais sa "vérité" a peiné à convaincre l'accusation.
C'est "par humanité" et pas "par lâcheté", a-t-il expliqué, que lui-même n'a pas tué, renonçant à actionner sa ceinture explosive dans un bar du 18e arrondissement. Celui qui s'était présenté comme un "combattant de l'Etat islamique" à l'ouverture du procès a finalement versé des larmes lors de sa dernière prise de parole quelques mois plus tard. "Je vous demande de me détester avec modération", a-t-il prié les rescapés et proches des victimes en demandant leur "pardon".
- "Incongru" -
L'accusation, qui a toujours préféré la thèse d'un défaut de fonctionnement de sa ceinture, a mis Salah Abdeslam face à ses contradictions lors de ses interrogatoires.
"Etrange", "incongru", ont estimé les magistrats du Pnat, que le principal accusé n'ait été recruté par la cellule jihadiste que quelques jours avant les attaques, comme il l'a soutenu.
Ou encore qu'il ne puisse identifier le fameux bar qu'il devait viser - qui n'apparaît nulle part dans les documents listant les "cibles" découverts dans un ordinateur de la cellule jihadiste.
Difficile à croire enfin, alors que les commandos du Stade de France, des terrasses et du Bataclan étaient tous composés de trois hommes, que Salah Abdeslam opère "tout seul", lui qui contrairement aux autres n'était jamais allé s'entraîner en Syrie.
Outre le principal accusé qui encourt la perpétuité incompressible - une sanction rarissime qui rend très difficile tout aménagement de peine - les avocats généraux requerront contre Mohamed Abrini, "l'homme au chapeau" des attentats de Bruxelles qui était aussi "prévu" pour le 13-Novembre, et les "bons copains" qui ont aidé Salah Abdeslam pendant sa cavale.
Certains, comme les accusés Farid Kharkhach, qui a fabriqué des faux papiers "sans savoir" qu'ils étaient destinés à la cellule jihadiste, ou Yassine Atar, qui jure n'être lié au dossier que parce qu'il est le frère du commanditaire des attentats Oussama Atar, espèrent que les débats ont fait changer d'avis l'accusation.
Il ne devrait pas y avoir de surprises dans les réquisitions, prévues pour s'étaler sur une quinzaine d'heures au total, le dossier ayant peu évolué au cours des plus de 130 journées d'audience.
Ces réquisitions succèdent aux plaidoiries des parties civiles, achevées mardi soir.
Pendants deux semaines, les avocats sont revenus sur cette nuit d'horreur et de chaos, ces scènes de guerre devant le Stade de France ou en plein Paris qui ont laissé des blessures indélébiles.
Après les réquisitions, la parole sera donnée à la défense à partir du 13 juin. Le verdict est attendu le 29 juin.
H.Seidel--BTB