
-
En Guinée, des réactions contrastées après la grâce surprise de l'ex-dictateur Dadis Camara
-
Top 14: Toulouse en patron, la Rochelle en perdition
-
Marée verte à Saint-Etienne en soutien aux groupes d'ultras menacés
-
Le ministère du Commerce extérieur dénonce des "ingérences inacceptables" américaines visant des entreprises françaises
-
Venezuela: le dollar au noir s'envole, la peur de la crise revient
-
Séisme: Charles III présente "ses plus sincères condoléances" à la Birmanie
-
Le chemin de croix de Josip Jelinic pour appeler au pardon dans une Bosnie encore à vif
-
En Arabie saoudite, un tailleur perpétue l'art de fabriquer le "bisht"
-
Tour de Catalogne: l'Américain Quinn Simmons remporte une 6e étape tronquée
-
Après le retrait américain annoncé, l'OMS doit couper son budget de 20%
-
Top 14: Toulouse et Capuozzo relancent la machine
-
Six nations féminin: la France fait parler sa puissance contre l'Ecosse
-
Massacre de 2009 en Guinée: l'ex-dictateur Dadis Camara, gracié, est sorti de prison
-
Sur les plages de la mer du Nord, des objets abandonnés racontent des vies de migrants
-
Guinée: l'ex-dictateur Dadis Camara, gracié, est sorti de prison, selon une ONG
-
Scène de crime à la fac: des étudiants sur la piste de la "science forensique"
-
Incendies en Corée du Sud: les flammes reprennent après avoir été éteintes
-
La Pyramide, une "belle histoire" Michelin sur la route du soleil
-
Expulsés par Trump, dans une zone grise au Costa Rica, avec la peur d'un retour dans leur pays
-
"On a besoin d'aide": à Mandalay, des secours à bout face aux destructions du séisme
-
L'explorateur Bertrand Piccard en mission pour rendre la décarbonation "désirable"
-
Groenland : le Danemark s'en prend au "ton employé" par l'administration Trump
-
En Bretagne, la vanille fleurit dans d'anciennes serres à tomates
-
Gastronomie: les affûteurs de couteaux, des artisans aussi rares qu'indispensables
-
"Tout le monde criait": le séisme surprend les touristes en Thaïlande
-
Italie: avec Tudor, le retour aux sources de la Juventus Turin
-
L1: le PSG peut décrocher le titre à Saint-Etienne avant de rêver plus grand
-
Famille, impôts, hypothèques: Aux Etats-Unis, ces migrants bien installés face aux expulsions
-
Chimamanda Ngozi Adichie: "Est-ce que les rêves d'une femme sont vraiment les siens ?"
-
Menacés par Trump, les ouvriers canadiens de l'automobile déterminés à se battre pour leurs emplois
-
Turquie : le premier parti d'opposition convoque son grand rassemblement
-
Séisme: plus de 1.000 morts en Birmanie, recherches tous azimuts pour des survivants
-
Alternative au bois, une start-up tunisienne transforme les grignons d'olives en énergie
-
"En un éclair" : un survivant décrit l'effondrement d'une tour à Bangkok abattue par un séisme
-
Musk annonce que sa start-up d'intelligence artificielle xAI a racheté X
-
Miami: Djokovic visera un 100e trophée en finale dimanche contre le jeune Tchèque Mensik
-
Séisme: plus de 700 morts, recherches tous azimuts en Birmanie et en Thaïlande
-
Le Soleil a rendez-vous avec la Lune pour une éclipse partielle
-
Recherches tous azimuts pour les survivants d'un séisme meurtrier en Birmanie et en Thaïlande
-
Massacre de 2009 en Guinée: l'ex-dictateur Dadis Camara gracié par le chef de la junte
-
L1: Strasbourg écrase Lyon et regarde vers l'Europe
-
Allemagne: Leverkusen remet un petit coup de pression sur le Bayern au sommet
-
Un juge fédéral suspend le démantèlement de Voice of America
-
Wall Street baisse lourdement, en pleine tourmente sur les droits de douane
-
Un modèle original de E.T., l'extraterrestre de Steven Spielberg, aux enchères à New York
-
Séries Mania: le Grand Prix décerné à la série espagnole "Querer"
-
Bélarus: la scène musicale underground, bouffée d'oxygène d'une jeunesse étouffée
-
L'équipe Doge d'Elon Musk sort de l'ombre
-
Les Etats-Unis expulsent un influenceur vénézuélien qui se moquait des lois américaines
-
Agriculture: l'UE prévoit de réduire les importations ukrainiennes à partir de juin

Brésil: Bolsonaro sous la menace d'un procès pour "coup d'Etat"
Il se dit victime de la "plus grande persécution politico-judiciaire de l'histoire du Brésil" et risque plus de 40 ans de prison: l'ex-président Jair Bolsonaro doit savoir mercredi s'il est renvoyé en procès pour un présumé projet de coup d'Etat.
Dans un pays encore hanté par le souvenir de la dictature militaire (1964-1985), ravivé récemment par le film-phénomène "Je suis toujours là" de Walter Salles, Oscar du meilleur film international, un procès de l'ancien chef de l'Etat serait historique.
Nostalgique assumé de ces années de plomb, l'ex-capitaine de l'armée, 70 ans, voit désormais son sort judiciaire entre les mains de la Cour suprême réunie à Brasilia.
Les chefs d'accusation sont gravissimes: "coup d'Etat", "tentative d'abolition violente de l'Etat de droit démocratique" et "organisation criminelle armée".
Et ce "quel que soit le résultat des élections de 2022", qu'il a finalement perdues au second tour face au président actuel de gauche Luiz Inacio Lula da Silva.
Selon l'accusation, après la défaite, les présumés conspirateurs auraient oeuvré à l'élaboration d'un décret prévoyant la convocation d'un nouveau scrutin, mais aussi projeté l'assassinat de Lula, de son vice-président élu Geraldo Alckmin et d'Alexandre de Moraes, un juge de la Cour suprême.
- "Procès politique " -
Contre toute attente, l'ancien chef de l'Etat a assisté en personne à la séance de mardi, assis, l'air grave, à côté de son avocat.
Par communiqué ou sur les réseaux sociaux, il a clamé son innocence: "Ils m'accusent d'un crime que je n'ai pas commis", tonne-t-il. Il se décrit en victime d'un "procès politique", estimant que "l'arbitre a déjà sifflé avant même que le match ne commence".
Celui qui, dans le plus grand pays d'Amérique latine, reste l'incontournable leader du puissant courant conservateur joue gros, très gros.
Inéligible jusqu'en 2030 en raison de ses attaques sans preuves contre les urnes électroniques, Jair Bolsonaro espère encore voir cette sanction annulée ou réduite pour lui permettre d'être de nouveau candidat en 2026.
Mais une condamnation pour complot contre la démocratie brésilienne briserait cet espoir. Et forcerait son camp à lui choisir un successeur, alors que le jeu semble ouvert face à un Lula plus impopulaire que jamais, sur fond d'inflation.
Dos au mur, Jair Bolsonaro veut croire que Donald Trump, "ami" et modèle politique, jouera de son "influence" en sa faveur.
- "Noyau crucial" -
Au total, 34 personnes ont été inculpées en février, dont plusieurs ex-ministres et des militaires de haut rang.
Après avoir rejeté mardi les recours de la défense, cinq des 11 juges de la Cour suprême doivent évaluer mercredi s'ils disposent d'éléments suffisants pour ouvrir un procès pénal contre Jair Bolsonaro et sept autres inculpés, tous soupçonnés d'avoir fait partie du "noyau crucial" du complot supposé.
Les magistrats voteront tour à tour. Le premier à se prononcer sera Alexandre de Moraes, puissant juge honni du camp Bolsonaro, qui voit en lui un "dictateur".
Invoquant son "intérêt personnel" en tant que potentielle victime d'un projet d'assassinat, la défense avait tenté d'obtenir la récusation du juge Moraes. En vain. Pas plus qu'elle n'a pu écarter deux autres membres du "Supremo": un ex-ministre de Lula, Flavio Dino, et l'ancien avocat de l'actuel chef de l'Etat, Cristiano Zanin.
Cherchant à démontrer que la démocratie au Brésil a réellement frôlé le désastre, l'accusation s'appuie aussi sur les événements du 8 janvier 2023 à Brasilia.
Une semaine après l'investiture de Lula, des milliers de sympathisants bolsonaristes avaient envahi et saccagé les bâtiments de la Cour suprême, du Parlement et du palais présidentiel, criant à la fraude électorale et appelant à une intervention militaire.
M. Bolsonaro, qui se trouvait alors aux Etats-Unis, dit avoir répudié les "actes violents" commis ce jour-là.
D.Schneider--BTB