
-
Indonésie: l'iPhone 16 enfin en vente après des mois d'interdiction
-
L'Iran dit donner une "chance" à la diplomatie avant les pourparlers avec Washington
-
Les vins de Bourgogne dans la course à la décarbonation
-
Guerre commerciale: Xi appelle l'UE à "résister ensemble", les marchés toujours fébriles
-
Discothèque effondrée: une "douleur" qui "ne se calme pas", lors de funérailles collectives
-
Vacances décalées et plus de ventilateurs: comment les écoles Philippines se battent contre la chaleur
-
Aux Etats-Unis, la promesse folle du retour de loups disparus
-
A Shanghai, les employés de la finance inquiets face à la tempête Trump
-
Sans les géants du prêt-à-porter, la Suède peine à trier ses habits usés
-
F1: "Max contre McLaren", duel dans le désert à Bahreïn
-
MotoGP: Marc Marquez en opération rédemption au Qatar, Jorge Martin lance enfin sa saison
-
Les Bourses rechutent en Asie face à la guerre commerciale de Trump
-
Accord sur les pandémies: incertitude sur l'issue des négociations à l'OMS
-
Le Panama autorise le déploiement de militaires américains à proximité du canal
-
France: Moody's se prononce vendredi sur fond de croissance affaiblie
-
La Cour suprême somme l'administration Trump de "faciliter" le retour d'un Salvadorien expulsé à tort
-
Une famille de touristes tués dans le crash d'un hélicoptère dans le fleuve de New York
-
Six morts, dont trois enfants, dans le crash d'un hélicoptère dans le fleuve de New York
-
Plusieurs morts dans le crash spectaculaire d'un hélicoptère dans le fleuve de New York
-
Ligue Europa : Cherki laisse Lyon en vie
-
Ligue Europa: Lyon arrache le nul face à Manchester United dans un match fou
-
La République dominicaine entame le deuil des morts de l'effondrement de la discothèque
-
Wall Street termine en nette baisse, fébrile quant aux incertitudes commerciales
-
Présidentielle en Equateur: les candidats achèvent leur campagne dans un contexte de tension
-
Dans le vacarme du "Ring", à Londres, dernier marché à la criée d'Europe
-
Une étude va établir les causes de l'"épidémie" d'autisme "d'ici septembre", affirme le ministre de la Santé américain
-
Flambées de rougeole: il faut faire plus partout, selon l'OMS
-
Argentine: grève générale diversement suivie contre l'austérité de Milei
-
Commotions: Sébastien Chabal n'a "plus aucun souvenir" de ses matches de rugby
-
Airbags Takata: une nouvelle vague massive d'immobilisations chez Mercedes et Toyota
-
Le créateur de ChatGPT attaque Elon Musk
-
Discothèque de Saint-Domingue: vers la fin des opérations de recherche, le bilan dépasse les 200 morts
-
L'influenceur masculiniste Andrew Tate accusé d'avoir menacé une femme avec un pistolet
-
Les revenus de TikTok, menacé d'interdiction aux Etats-Unis, bondissent
-
Monte-Carlo: Alcaraz et Fils ont rendez-vous en quarts, Ruud et Medvedev battus en 8es
-
STMicroelectronics coupe dans ses effectifs sur fond de brouille franco-italienne
-
Saint-Domingue: obsèques de Rubby Pérez, voix du merengue décédé sur scène dans la tragédie de la discothèque
-
Charles et Camilla sur la tombe de Dante, père de la langue italienne
-
Wall Street s'enfonce encore, plombée par la guerre commerciale
-
Tanzanie: le chef de l'opposition inculpé pour "trahison" à six mois de la présidentielle
-
La Bourse de Paris bondit grâce au revirement douanier de Trump
-
Le Congrès américain ouvre la voie aux crédits d'impôt massifs voulus par Trump
-
La Roumanie annonce une forte hausse du nombre d'ours
-
Wall Street accentue ses pertes plombée par la guerre commerciale
-
France 2030: le gouvernement entend continuer à investir malgré les "inquiétudes"
-
Le taux de mortalité infantile continue d'augmenter en France
-
Mbappé accélère et fait saisir 55 millions d'euros sur les comptes du PSG
-
L’échec de l’achat de la maison de Salvador Allende ébranle le gouvernement chilien
-
Le recyclage du plastique stagne à moins de 10% des volumes produits dans le monde, selon une étude
-
Affaire Evaëlle: l'enseignante relaxée, les parents de la collégienne "révoltés"

Procès RN: Le Pen dénonce une "décision politique" mais y croit pour 2027
Marine Le Pen a fustigé lundi une "décision politique" et un "jour funeste pour notre démocratie", après sa condamnation à une inéligibilité immédiate pour cinq ans, et réaffirmé ses ambitions pour la présidentielle de 2027 en demandant une audience en appel rapide.
"Des juges ont mis en place des pratiques que l'on croyait réservées aux régimes autoritaires", a tancé sur le plateau de TF1 la cheffe de file du RN, quelques heures après le coup de tonnerre de la décision du tribunal de Paris dans l'affaire des assistants parlementaires européens.
Elle a confirmé son intention de faire appel, demandant que "la justice se hâte", pour assurer une audience et une décision à temps pour la prochaine présidentielle.
"Je ne vais pas me laisser éliminer ainsi", a affirmé la patronne des députés RN, écartant pour le moment l'idée de passer le témoin à Jordan Bardella. Le président du RN est "un atout formidable (...) j'espère que nous n'aurons pas à user de cet atout plus tôt qu'il n'est nécessaire", a-t-elle répondu.
"Il y a un petit chemin. Il est certes étroit, mais il existe", a-t-elle assuré.
Quant à Jordan Bardella, il a estimé que "c'est la démocratie française qui est exécutée" et appelé à une "mobilisation populaire et pacifique" et lançant une pétition sur le site du parti.
A ce stade la marche vers l'Elysée de l'une des favorites du scrutin -un sondage publié dimanche dans le JDD la créditait de 34 à 37% d'intentions de vote au 1er tour- apparaît très fortement compromise, vu les délais habituels de la justice. Le procès en appel ne devrait pas se tenir, au minimum, avant un an, avec une décision plusieurs semaines plus tard, soit pas avant la fin 2026, à quelques mois de la présidentielle.
Et sans garantie que la cour d'appel rende une décision différente de celle du tribunal.
- Bayrou "troublé" -
Marine Le Pen a reçu plusieurs soutiens à l'étranger, en particulier de l'extrême droite européenne. Le Kremlin a déploré une "violation des normes démocratiques", quand le Premier ministre hongrois Viktor Orban a écrit "Je suis Marine!" sur X.
Elon Musk, multimilliardaire américain allié de Donald Trump a dénoncé un "abus du système judiciaire", et prédit "un retour de bâton". Décision "préoccupante", a asséné le département d'Etat américain.
Le Premier ministre François Bayrou (relaxé pour des faits similaires mais en attente d'un second procès) a lui été "troublé" selon son entourage, alors que le patron de LFI, Jean-Luc Mélenchon (visé par une enquête dans un dossier semblable) a estimé que "la décision de destituer un élu devrait revenir au peuple".
"La séparation des pouvoirs n'est plus à l'ordre du jour du gouvernement", a vertement répliqué le patron du PS Olivier Faure, en réponse au "trouble" du Premier ministre, et son parti a annoncé une pétition en soutien à la "justice et son indépendance".
En réponse "aux réactions virulentes", le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) français a publié un rare communiqué pour dire son "inquiétude" d'une remise en cause de "l'indépendance de l'autorité judiciaire".
Dans la soirée, le premier président de la cour d'appel de Paris a dénoncé des "menaces" et des "des attaques personnelles à l'encontre des trois magistrats" qui ont rendu le jugement du tribunal.
Des menaces "inacceptables dans une démocratie et préoccupantes pour l'indépendance de l'autorité judiciaire", a dénoncé dans la foulée sur X le garde des Sceaux Gérald Darmanin.
- "Système" d'économies -
Le tribunal a "pris en considération, outre le risque de récidive, le trouble majeur à l'ordre public, en l'espèce le fait que soit candidate à l'élection présidentielle une personne déjà condamnée en première instance", a justifié la présidente.
Considérant qu'il y avait bien eu un "système" entre 2004 et 2016 pour faire faire des "économies" au RN en payant avec l'argent du Parlement européen des assistants d'eurodéputés travaillant en réalité pour le parti, le tribunal a condamné 23 autres personnes, ainsi que le FN devenu RN, qui s'est vu infliger deux millions d'euros d'amende, dont un million ferme, et une confiscation d'un million d'euros saisis pendant l'instruction.
Le parti et les autres condamnés devront aussi payer quelques 3,2 millions d'euros au Parlement (le montant total des détournements s'élève à 4,4 millions mais 1,1 ont déjà été remboursés).
Le prononcé d'une peine d'inéligibilité "apparaît nécessaire", a justifié la présidente du tribunal, soulignant la "gravité des faits". Elle a mis en avant "leur nature systématique", "leur durée", le "montant des fonds détournés" mais aussi "la qualité d'élu" des personnes condamnées, et "l'atteinte portée à la confiance publique".
Devant Marine Le Pen, 56 ans, assise en veste bleue au premier rang, le tribunal avait rapidement annoncé que les neuf eurodéputés poursuivis étaient coupables de détournement de fonds publics, et les douze assistants coupables de recel.
Marine Le Pen était "au coeur de ce système", encore plus quand elle a pris la suite de Jean-Marie Le Pen à la tête du parti à partir de 2011.
Il n'y a pas eu d'"enrichissement personnel" mais "il y a bien un enrichissement du parti", a martelé la présidente, notant que les salaires octroyés aux assistants parlementaires étaient plus "confortables" que ce que le parti aurait pu se permettre.
A Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), fief électoral de Marine le Pen où elle est députée depuis 2017, des partisans ont dénoncé l'inéligibilité immédiate.
"C'est honteux parce qu'elle avait sa place" dans l'élection présidentielle et "elle ne pourra pas se présenter. Donc voilà, ils veulent l'éliminer du service politique", a estimé Karine Groulez, aide-soignante de 56 ans.
mdh-alv-edy-sac/hr
M.Ouellet--BTB