
-
Guerre commerciale: les Bourses européennes terminent en légère hausse, sauf Paris
-
Israël exclut l'entrée d'aide dans Gaza devenue "fosse commune" selon MSF
-
Guerre commerciale: la directrice générale l'OMC "très préoccupée"
-
Trump cloue au pilori Harvard, accusée de propager "la haine et l'imbécilité"
-
Asile: l'UE liste des pays "sûrs", Rome salue un "succès"
-
Le prince Paul de Roumanie, visé par un mandat d'arrêt, remis en liberté à Paris
-
Canada: statu quo de la banque centrale, qui juge impossible les prévisions
-
Trump cloue au piloris Harvard, qu'il qualifie de "blague"
-
Wall Street recule, plombée par Nvidia et la guerre commerciale
-
Chikungunya à La Réunion: six décès, mais une amorce de recul de l'épidémie
-
Guerre commerciale: les Bourses mondiales reculent, la tech sous pression
-
24 Heures motos: au Mans, Grégory Leblanc "court après le record absolu" de victoires
-
F1: Red Bull déjà sous pression après un début de saison compliqué
-
Déficit: Paris veut toujours rentrer dans les clous européens en 2029
-
C1: PSG, la peur au ventre qui doit servir de piqûre de rappel
-
Les Bourses mondiales fléchissent, avec la guerre commerciale pour boussole
-
EDF reporte à nouveau le redémarrage de l'EPR de Flamanville, au 21 avril
-
La Cour des comptes menace de ne plus certifier le budget de l'Etat si elle n'est pas davantage écoutée
-
Prisons: nouvelles dégradations, des personnels ciblés
-
Eclaircie pour l'économie chinoise, mais orage en vue
-
Pierre Palmade est sorti de prison, il effectuera sa peine sous bracelet
-
Au pays de Galles, la flambée de l'or relance une mine oubliée chère aux Windsor
-
Cyclisme: Hinault revient sur la terrible côte de Domancy et sur sa légende
-
A l'approche de Pâques, des chrétiens de Palestine entre peur et piété
-
Guerre commerciale: Pékin et Washington poursuivent leur bras de fer
-
Indonésie: des Vespa électriques et silencieuses mais qui font du bruit
-
La Bourse de Paris en baisse, entre tensions commerciales et résultats d'entreprises
-
Ukraine: dans une maison de retraite, des fins de vie bouleversées par la guerre
-
Les Bourses mondiales moroses, nouvelles tensions commerciales entre la Chine et les Etats-Unis
-
Prisons: nouvelles attaques, des personnels ciblés
-
Au Niger, l'essor du solaire face à la pénurie d'électricité
-
Les Bourses européennes ouvrent en baisse, minées par les tensions commerciales
-
Dans un Cuba en crise, la loterie clandestine gagne des adeptes
-
Congrès des Ecologistes: un vote sans suspense mais pas sans critiques
-
Cambodge: la nouvelle vie sur les routes du tribunal des Khmers rouges
-
La pie se méfie de la nouveauté et les petits oiseaux en profitent
-
Barrages NBA: les Warriors de Curry passent en play-offs, Atlanta bute sur Orlando
-
Chine: l'économie solide au 1er trimestre, avant la tempête Trump
-
C1/Inter-Bayern: Martinez tête couronnée contre Kane prince sans trône
-
C1: le Real Madrid et Mbappé en mission remontada face à Arsenal
-
Le président chinois Xi poursuit son offensive de charme par la Malaisie
-
Pommettes taillées au marteau: ces conseils de beauté 2.0 qui font mâle
-
Droits de douane: la Maison Blanche renvoie "la balle" à la Chine
-
Chine: l'économie a résisté au 1er trimestre avant la tempête Trump
-
Biden s'en prend à Trump dans son premier discours d'ex-président
-
Au Canada, premier débat très attendu à moins de deux semaines des législatives
-
Entre inflation des bouteilles et nouveaux goûts, la consommation mondiale de vin au plus bas depuis 1961
-
Accord historique à l'OMS sur la préparation et la lutte contre les futures pandémies
-
De nouvelles restrictions aux exports de puces vers la Chine affectent Nvidia
-
Le géant minier canadien Barrick Gold contraint de fermer ses bureaux au Mali

Les convois anti-pass et anti-Macron en route pour Paris, malgré l'interdiction
De Lyon, Lille ou la Bretagne, des milliers d'opposants au pass vaccinal ou au gouvernement ont repris la route vendredi, déterminés à rallier dans la soirée les abords de Paris malgré l'interdiction de la préfecture de police et la fermeté affichée par les autorités.
Des soutiens à la mobilisation, inspirée des convois de protestation qui bloquent la capitale canadienne Ottawa, ont déposé un recours pour annuler l'interdiction de rassemblement, que le tribunal administratif de Paris doit examiner à 14h00.
Sans attendre la décision, c'est dans une fanfare de klaxons, de clignotants et de drapeaux tricolores, que ces "convois de la liberté", ainsi que leurs participants les désignent, se sont ébranlés vendredi matin. Ils étaient 200 à Lille, quelques dizaines à Strasbourg, selon des journalistes de l'AFP.
Un cortège de plusieurs centaines de véhicules, s'étirant sur plusieurs kilomètres, a également pris la route vers 9h00 depuis Châteaubourg (Ile-et-Vilaine), acclamé sur les premiers kilomètres par des sympathisants postés sur les ponts, a constaté une journaliste de l'AFP.
"Je veux surtout que ça se passe dans la bonne humeur, surtout qu'il n'y ait pas de forcing (...) il faut juste qu'on nous voit, qu'on entende ce peuple qui veut vivre normalement et libre", a expliqué une des passagères, Lisa, 62 ans, retraitée et militante "gilet jaune".
Les boucles du système de messagerie Telegram utilisées par les manifestants regorgeaient d'évaluations sur la position des forces de l'ordre autour de Paris et de commentaires pour ajuster les trajets.
- "Ne pas déranger" -
"C'est important de ne pas déranger les autres usagers, de garder la population de notre côté, comme au Canada", a harangué pour sa part Robin, depuis un parking à Illkirch-Graffenstaden, en banlieue de Strasbourg.
Réfutant toute volonté de bloquer la capitale, les participants espèrent s'y retrouver en soirée, y passer la nuit puis grossir samedi les rangs des différents cortèges contre le pass vaccinal organisés chaque semaine dans la capitale.
Certains veulent ensuite tenter d'atteindre Bruxelles pour une "convergence européenne" prévue le 14 février. Les autorités belges ont toutefois décidé de leur interdire l'accès de la capitale, faute d'avoir formellement déposé une demande de manifestation.
Rassemblement hétéroclite d'opposants au président Emmanuel Macron et de "gilets jaunes" qui ont protesté contre son gouvernement en 2018-2019, ce mouvement exige d'abord le retrait des pass sanitaire puis vaccinal, et y a ajouté des revendications sur le pouvoir d'achat ou le coût de l'énergie.
Dès mercredi, ces premiers "convois" français sont partis de Nice, Bayonne ou encore Perpignan.
"Ces premiers départs donnent beaucoup d'espoir, ça remplit le cœur et c'est l'objectif de ce mouvement, mettre en place une chaîne de solidarité active, de l'hébergement aux paniers repas", a commenté auprès de l'AFP, l'un des initiateurs du mouvement, sous le pseudonyme de Rémi Monde.
Si certains des participants s'affichent comme des citoyens "apolitiques" et "apartisans", le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a mis en garde vendredi contre la "tentative d'instrumentalisation" politique de la "lassitude des Français" vis-à-vis de la pandémie, à deux mois de l'élection présidentielle.
- Soutiens politiques -
La préfecture de police de Paris a ainsi décrété jeudi l'interdiction dans la capitale de cette mobilisation pour "risques de troubles à l'ordre public".
Un "dispositif spécifique", notamment composé de "task forces" et d'engins d'enlèvement doit être mis en place "pour empêcher les blocages d'axes routiers, verbaliser et interpeller les contrevenants", qui encourent six mois de prison et 7.500 euros d'amende", a insisté la préfecture.
Les convois n'en ont pas moins maintenu leur cap, animé par un esprit de convivialité et de lien social similaire à celui qui avait imprégné le début du mouvement des "gilets jaunes".
"On n'a jamais peur du peuple quand on gouverne", a assuré le ministre de l'Economie Bruno Le Maire sur CNews.
"Mais le peuple français c’est les millions de français qui sont responsables, et qui en se vaccinant, en allant travailler, en continuant à faire tourner l’économie, garantissent notre liberté collective", a-t-il poursuivi.
Des candidats à la présidentielle ont apporté leur soutien à ce mouvement, dont pour l'extrême droite Marine Le Pen et Eric Zemmour. "Je pourrais les soutenir, oui bien sûr, je vais voir comment tout cela se met en place", a indiqué pour sa part celui de LFI, Jean-Luc Mélenchon.
Le chef de file des Patriotes Florian Philippot, dont les troupes défilent chaque samedi à Paris contre les restrictions sanitaires, a prévu d'accueillir vendredi après-midi les "convois de la liberté" place Denfert-Rochereau.
H.Seidel--BTB