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Charles III à Bordeaux pour enfoncer le clou sur l'environnement
L'environnement, thème cher au roi Charles III, est au coeur de sa dernière étape en France entamée vendredi sur d'anciennes terres anglaises à Bordeaux, dont il rencontrera le maire écologiste avant de visiter une forêt expérimentale et un vignoble bio.
Jeudi, au Sénat, il a proposé une nouvelle "Entente" franco-britannique pour lutter contre le réchauffement climatique, au lendemain d'un revirement critiqué de Downing Street en la matière.
Un discours qualifié d'"historique" par le Daily Mail, le Times saluant au passage la qualité du français de Charles III. La barre était haute car sa mère, la reine Elizabeth II, était bilingue.
Accueilli en début d'après-midi à l'aéroport de Bordeaux-Mérignac par le ministre français de la Défense Sébastien Lecornu et les autorités locales, il rencontrera ensuite le maire écologiste de la ville Pierre Hurmic, qui avait déclaré l'état d'urgence climatique après son élection en 2020.
"Il y a des liens historiques entre notre ville et la Grande-Bretagne", a rappelé jeudi l'élu à la presse.
En 1152, le mariage d'Aliénor, duchesse d'Aquitaine, avec le futur roi d'Angleterre Henri II Plantagenêt a marqué le début de trois siècles de domination anglaise dans la province, qui demeure la terre d'élection d'un quart des Britanniques résidant en France, selon l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee).
- Porte remplacée -
"Au-delà de ces liens historiques, nous voyons une reconnaissance de la façon dont la ville de Bordeaux répond, depuis plusieurs années, aux enjeux écologiques et climatiques qui intéressent particulièrement le roi Charles III", a ajouté Pierre Hurmic, qui plantera avec ce dernier un chêne à feuilles craquelées, "choisi pour sa capacité d'adaptation au changement climatique", selon Buckingham.
La cause environnementale est une priorité de longue date pour le souverain. Il avait ainsi exhorté les chefs d'Etat à redoubler d'efforts contre le réchauffement climatique à la Conférence internationale pour le climat (COP) de Glasgow, en Ecosse, fin 2021.
Promoteur d'un mode de vie plus durable, il a créé une ferme biologique, converti les propriétés royales aux énergies renouvelables et il fait rouler sa vieille Aston Martin avec du surplus de vin blanc anglais et du lactosérum provenant du processus de fabrication du fromage.
Charles III sera accueilli par un orchestre d'une cinquantaine d'enfants à l'hôtel de ville, dont la porte est une réplique de celle incendiée en mars en marge d'une manifestation contre la réforme des retraites, quelques heures avant l'annonce du report de sa première visite d'Etat en France.
Il y admirera des photos de sa première visite à Bordeaux en 1977, en tant que prince de Galles, et de celle d'Elizabeth II en 1992. Le maire de Bristol, commune jumelée depuis 76 ans avec Bordeaux, participera à la cérémonie, à laquelle ont été conviés élus municipaux et anciens maires dont Alain Juppé.
Quelques centaines de personnes se sont massées en début d'après-midi en face de la mairie sur la place Pey-Berland, qui a été ouverte au public, tout comme le miroir d'eau face à la place de la Bourse, où un village d'artisans et une scène d'artistes ont été installés.
Le couple royal s'y rendra en tramway après un détour par la frégate HMS Iron Duke, amarrée sur la Garonne, à bord de laquelle le prince William avait suivi une formation militaire en 2008.
- Bio et pesticides -
Camilla visitera ensuite une association d'aide aux plus démunis, Le Pain de l'Amitié, pendant que Charles III franchira le fleuve pour découvrir une forêt expérimentale à Floirac.
Des scientifiques de l'université de Bordeaux et de l'Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement y étudient depuis 2020 l'impact des changements environnementaux, à commencer par la sécheresse dans une région marquée par de gigantesques incendies en 2022.
Avant de repartir en avion pour le Royaume-Uni, le couple royal fera une dernière halte au château Smith Haut Lafitte, domaine viticole classé de 87 hectares converti à la biodynamie, où des lamas désherbent les vignes.
Fondé au XIVe siècle et portant le nom d'un ancien propriétaire écossais, George Smith, sa réussite tranche avec le marasme dans lequel est plongé le plus grand vignoble AOC de France (110.000 hectares cultivés) qui souffre d'une grave crise de surproduction.
kal-gf-mhc-phz-pve/gvy
L.Dubois--BTB