- Wall Street ouvre en hausse, commence l'année avec optimisme
- Wall Street ouvre en hausse, démarre l'année avec optimisme
- A Séoul, manifestants pro et anti-Yoon s'affrontent
- Suspension de permis pour le rappeur Stormzy, pris avec un téléphone au volant
- Royaume-Uni: Elon Musk soutient un activiste d'extrême droite et cible une nouvelle fois le gouvernement
- NBA: les Knicks enchaînent, Jaden Ivey blessé au genou
- Biathlon: Lisa Vittozzi renonce à Oberhof et recule encore son retour
- Agnes Keleti, la gymnaste centenaire qui a échappé à la Shoah
- Coup d'envoi des soldes en Lorraine, avec six jours d'avance
- Forte hausse des ventes de foie gras et de saumon lors des fêtes, moins des vins
- En Norvège, 89% des voitures neuves vendues en 2024 étaient électriques
- Sabotage d'un câble en Baltique: les autorités finlandaises annoncent inspecter le pétrolier
- Le projet de loi "d'urgence" Mayotte présenté en Conseil des ministres la semaine prochaine
- Deuil national au Montenegro, après une fusillade qui a fait 12 morts
- ATP-Brisbane: Monfils battu par Djokovic pour la 20e fois en 20 matches
- Ski: Sarrazin n'est plus hospitalisé en réanimation et pourrait être rapatrié vendredi à Lyon
- Pour le Dakar-2025, Loeb vise une "course intelligente"
- Pour son édition 2025, un rallye Dakar "costaud" dans le désert d'Arabie
- La Bourse de Paris sans impulsion pour sa première séance de l'année
- L'Autorité palestinienne suspend la diffusion d'Al Jazeera
- Les Bourses européennes débutent l'année dans le vert
- Normandie: un haut responsable émirati rachète un prestigieux haras
- Iran: Narges Mohammadi prépare deux livres, dont un sur la détention des femmes
- ATP: Mpetshi Perricard se qualifie pour les quarts de finale à Brisbane
- Israël: l'ancien ministre de la Défense Gallant quitte le Parlement
- En Guadeloupe, les cocotiers doublement menacés
- La Nouvelle-Orléans sous le choc après l'attaque meurtrière au véhicule-bélier
- Fonderie de Bretagne: des responsables syndicaux appellent Macron à intervenir auprès de Renault
- Attaque à la Nouvelle-Orléans: le suspect est un ex-militaire "inspiré" par le groupe Etat islamique
- 2024 a été l'année la plus chaude jamais enregistrée en Chine
- A Taïwan, la lutte des producteurs de kakis face au changement climatique
- "Tu dois être heureux", le graffiti qui interpelle les habitants de La Havane
- Corée du Sud: perquisition à l'aéroport de Muan, après le crash d'un Boeing de Jeju Air
- Le président sud-coréen déchu résiste à son arrestation
- Un Tesla Cybertruck explose devant un hôtel Trump à Las Vegas, un mort
- Un homme ivre tue 10 personnes au Monténégro et se suicide
- Un probable "acte terroriste" à la voiture-bélier à la Nouvelle-Orléans fait au moins 15 morts
- Au moins 10 personnes abattues au Monténégro, le suspect en fuite
- Dix morts, 35 blessés à la Nouvelle-Orléans dans un probable "acte terroriste" à la voiture-bélier
- L'Amazonie brésilienne a connu en 2024 un nombre d'incendies record en 17 ans
- "Une zone de guerre": les témoins de l'attaque à la Nouvelle-Orléans sous le choc
- Angleterre: Arsenal s'impose et suit le rythme de Liverpool
- Décès de Jocelyne Wildenstein, figure de la jet-set, surnommée la "femme chat"
- Syrie: à Douma, des manifestants veulent des réponses sur des militants disparus
- Dans le sud de Mayotte moins dévasté, un Nouvel An en demi-teinte
- Israël menace d'intensifier encore ses frappes sur la bande de Gaza
- Retour de l'électricité à Porto Rico après la panne géante du réveillon
- Décès de Jocelyn Wildenstein, figure de la jet-set, surnommée la "femme chat"
- Enquête au Kenya après la chute d'un débris spatial
- Dix morts et 35 blessés à la Nouvelle-Orléans dans une attaque au véhicule-bélier
Colombie: la mochila indigène, ustensile star de la zone verte de la COP16
C'est un objet du quotidien déjà bien connu des Colombiens, mais qui est en passe de devenir un incontournable dans la "zone verte" de la COP16 de Cali: la mochila, traditionnel sac cousu indigène qu'un nombre croissant de participants au forum semble adopter au fil des jours.
"C'est très fonctionnel, le design est sympa", raconte un délégué étranger à la COP, Mark Ekson, en montrant au côté sa petite musette noire rayée de jaune en fil de laine.
Si elle reste encore relativement discrète au centre de conférence où se déroulent les négociations, la sacoche est omni-présente sur la "zone verte", dans le centre-ville de Cali, où entre stands "participatifs" et échoppes se pressent chaque jour des milliers de personnes.
Des dizaines de boutiques d'artisanat et de communautés indigènes en vendent au public.
"Tout le monde en veut, tout le monde nous en achète! Des Colombiens bien sûr, mais aussi des étrangers", sourit Diana Imbachin, sur l'un de ces stands tenu par l'ONIC, Organisation nationale des indigènes de Colombie.
"C'est tellement joli et pratique. Et en plus une mochila, c'est quasi pour la vie", lance-t-elle, aux abord de la Maloca (tente communautaire) des peuples d'Amazonie spécialement construite pour l'occasion, l'un des lieux phares les plus animés et colorés de la "zone verte".
"C'est beau, c'est increvable. J'ai le mien depuis des années", sourit Sofia Riva, solide quadragénaire afro-colombienne, originaire du Choco (nord-ouest). "Ca ne vient pas de chez moi, mais il faut préserver cette tradition et aider les communautés qui les fabriquent".
- A chaque sac son histoire -
Avec ses couleurs vives et ses motifs géométriques symboliques, cette sacoche cousue main par les indigènes Wayuu, Aruhaco ou encore Kamsa, est un accessoire phare de l'artisanat indigène colombien.
"La mochila colombienne provient pour l'essentiel de deux régions du nord et nord-est de la Colombie", conte Dayana Hernandez, vendeuse d'un autre stand : de la Sierra Nevada, massif montagneux se jetant dans la mer des Caraïbes, et la Guajira, zone quasi-désertique à la frontière avec le Venezuela.
"La technique comme la durée de fabrication varient selon les ethnies", explique Mme Hernandez. "Chez nous les Wayuu de la Guajira, il faut de 3 à 4 jours à deux semaines pour coudre une mochila. Chaque famille a ses spécificités, moi j'ai appris de ma mère et de ma grand-mère".
Aux motifs plus sombres, les mochilas de la Sierra Nevada elles sont faites en fils de laine d'agneau par les peuples Arhuacos et Kankuama. Les prix varient entre 20 et 120 dollars, selon la finesse de fabrication.
Chacun de ces sacs en crochet "a sa propre histoire, mais il raconte aussi quelque chose de vous", souligne Jaime Chindoy, venu des montagnes du Putumayo (sud), région frontalière de l’Équateur pour vendre ses élégantes mochilas du peuple Kamsa. "Nos mochilas ont une charge énergétique, ils harmonisent...", assure-t-il.
La mochila, avec sa forme cylindrique comme un espace clos, est "un symbole de féminité, de fertilité, c'est un placenta ou un utérus maternel, une représentation de la Terre Mère, de la grande Mère Cosmique, l'origine et la fin de tout ce qui existe, explique Usemi Tutu, une vendeuse Arhuaco.
"Les étrangers tombent amoureux de nos mochilas. Chaque sac est unique, c'est comme une montre de luxe", mais en beaucoup plus écologique, explique José Carillo, 35 ans, sur le stand de l'ONIC.
"La mochila est une icône de la culture colombienne et de sa diversité. Nous Colombiens avons tous voulu avoir un de ces sacs (...) tissés par des femmes et qui représentent la vie, de la mer des Caraïbes aux sommets enneigés de la Sierra Nevada, c'est une culture qui tisse la vie", a commenté à l'AFP à Cali un chanteur star du folklore colombien, Carlos Vives.
A l'invitation du gouvernement de gauche du président Gustavo Petro, les peuples autochtones, indigènes et afro-descendants, sont d'importants protagonistes de la COP16. Le gouvernement a mis en avant "leurs connaissances ancestrales" et leurs liens à leur territoire en matière de protection de la planète devant les 196 pays réunis à Cali jusqu'au 1er novembre.
K.Thomson--BTB