- Dominique Pelicot "déclaré coupable" de viols aggravés sur son ex-épouse Gisèle
- Royaume-Uni: Thames Water, en difficulté, devra se contenter de hausses de prix diluées
- Informatique: Atos annonce un "nouveau chapitre" avec la fin de sa restructuration
- France: le climat des affaires "s'assombrit davantage" en décembre, selon l'Insee
- Entente sur les prix dans l'électroménager: amendes en France de 611 millions d'euros pour 12 fabricants et distributeurs
- L'état de la menace jihadiste en France suspendue à la situation en Syrie
- Mayotte: le gouvernement "met tout en oeuvre" pour approvisionner la population en eau
- La Banque du Japon maintient le statu quo face aux "incertitudes" économiques, le yen trébuche
- Les parfums de niche en odeur de succès
- Nissan-Honda: projet de mariage face au choc chinois et au virage de l'électrique, Foxconn en embuscade
- "Cas soc', rentrez chez vous!" : des livreurs de repas agressés, les plateformes réagissent
- "L'heure de vérité" au procès hors norme des viols de Mazan
- Quatre Français détenus au Burkina Faso ont été libérés
- Macron est arrivé à Mayotte pour constater les dégâts et esquisser la reconstruction
- Jugement attendu en France au procès de la séquestration de Paul Pogba
- Au moins 100 Nord-Coréens tués dans les combats Russie-Ukraine, affirme Séoul
- Mayotte: le gouvernement décrète le blocage des prix des produits de grande consommation
- Comment Trump entend "redresser la presse"
- Séisme au Vanuatu: arrivée de sauveteurs étrangers, un Français parmi les victimes
- Jugement attendu au procès de la séquestration de Paul Pogba
- Avant le verdict sur les viols de Mazan, "merci Gisèle"
- Biathlon: dans le "feu" du Grand-Bornand, les Bleus pour capitaliser sur leur lancée
- Macron attendu à Mayotte pour constater les dégâts et esquisser la reconstruction
- Bayrou sous pression, réunion au sommet à Matignon
- Verdict historique attendu au procès hors norme des viols de Mazan
- Onze morts dans l'incendie d'un bar karaoké au Vietnam
- Trump s'oppose à un accord devant éviter une paralysie budgétaire imminente
- Foot: le PSG, solide leader de L1, en renversant Monaco sur un fil
- Ligue 1: Doué-Ben Seghir, la jeunesse a enflammé Louis-II
- Coupe de la Ligue: Liverpool passe en demi-finale, comme Arsenal
- De charmants prédateurs: en Californie, des écureuils assoiffés de sang, selon une étude
- Wall Street finit en forte baisse, la Fed douche les attentes du marché
- Aux Etats-Unis, la Fed abaisse une troisième fois ses taux mais se montre prudente pour la suite
- Toujours en quête d'un gouvernement, Bayrou convie les forces politiques jeudi à Matignon, sans le RN et LFI
- Premier cas grave de grippe aviaire chez l'homme aux Etats-Unis
- Patrons, dirigeants étrangers, journalistes... "Tout le monde veut être mon ami", jubile Trump
- Le chef de l'Otan accueille Zelensky à Bruxelles avant le retour de Trump
- Les stars du Real Madrid surclassent Pachuca et remportent la Coupe intercontinentale
- Budget en déficit pour 2025 à France Télévisions, une première depuis 9 ans
- Vendée Globe: sprint à trois dans le Pacifique Sud
- L'épidémie de grippe s'est propagée dans tout l'Hexagone
- Le Média condamné en appel pour le licenciement d'Aude Lancelin en 2019
- Après une série de revers, coup d'arrêt aux "taxis volants" parisiens
- F1: le Mexicain Sergio Pérez écarté par Red Bull
- La Cour suprême américaine va examiner la loi menaçant TikTok d'interdiction
- La Bourse de Paris termine en petite hausse avant le verdict de la Fed
- Le Conseil d'Etat annule l'arrêté créant une plateforme de "taxis volants" à Paris
- UE: Kallas promet des "progrès réels" sur l'élargissement vers les Balkans
- Les Bourses mondiales, prudentes, regardent vers la Fed
- Quatre "bassines", dont celle de Sainte-Soline, déclarées illégales
Comment Trump entend "redresser la presse"
Procédures judiciaires à la pelle, attaques verbales, menaces de trier les journalistes admis à la Maison Blanche... Avant même d'entamer son second mandat, Donald Trump a lancé l'offensive contre ceux qu'il appelle "les ennemis du peuple", les médias.
"Il faut redresser la presse": voilà le programme fixé par le républicain lundi pendant sa première conférence de presse depuis l'élection présidentielle du 5 novembre.
Pour y arriver, le milliardaire de 78 ans, qui prendra ses fonctions le 20 janvier, va passer d'abord par les tribunaux, avec une avalanche jamais vue de plaintes pour divers motifs dont la diffamation.
Dans son viseur: une légende du journalisme américain, Bob Woodward, dans une affaire d'enregistrements, mais aussi la chaîne CBS, accusée d'avoir manipulé une interview de Kamala Harris de manière à faire paraître la vice-présidente, et candidate démocrate malheureuse, sous un meilleur jour.
Il a déjà porté plainte contre un quotidien de l'Iowa ayant publié un sondage qui lui était défavorable, tandis que la chaîne de télévision ABC a accepté de payer 15 millions de dollars pour mettre fin à une procédure en diffamation.
Le républicain a aussi estimé que le New York Times et le Washington Post devraient être privés du prix Pulitzer récompensant leur couverture des opérations d'ingérence russe autour de l'élection de 2016, qu'il avait remportée.
- "S'autocensurer" -
De nombreux juristes estiment que beaucoup de procédures n'aboutiront pas. Reste qu'elles créent "un effet d'intimidation", juge Melissa Camacho, professeure de communication à la San Francisco State University, en pointant le risque que les journalistes "commencent à s'autocensurer".
Pour Donald Trump, "le succès ce n'est pas de gagner au tribunal, mais la couverture médiatique et les concessions qu'il peut obtenir", analyse Khadijah Costley White, professeure de journalisme à l'université Rutgers.
La bataille annoncée de l'ancien et désormais futur président contre les médias ne sera toutefois pas que judiciaire.
Il a placé des fidèles à certains postes clés. L'ancienne présentatrice Kari Lake, qui nie la victoire de Joe Biden contre Donald Trump en 2020, prendra la tête du média public Voice of America, et l'entrepreneur et multimilliardaire Elon Musk, chargé par le président élu de réduire les dépenses, promet de tailler les subventions à l'audiovisuel public.
Les proches de Donald Trump assurent qu'ils dynamiteront les usages en matière de communication, à commencer par le "briefing" quotidien des porte-parole de la Maison Blanche.
La répartition des sièges dans la célèbre salle aux tons bleus est gérée par les médias au travers de l'Association des correspondants à la Maison Blanche, qui organise aussi le fonctionnement du "pool", le petit groupe de journalistes accompagnant le président américain dans ses déplacements.
- "Secouer Washington" -
Pendant le premier mandat de Donald Trump, ce rendez-vous de routine est souvent passé aux oubliettes, parfois pendant de longues périodes - plus de 300 jours de suite.
A la différence de Joe Biden, le républicain raffolait toutefois d'échanges avec les journalistes. Et il communiquait directement à coups de tweets, à toute heure du jour voire de la nuit.
Le républicain "va secouer Washington à partir du 20 janvier, et cela passera par la salle de briefing", prédit un ancien porte-parole de Donald Trump, Sean Spicer, dans une tribune publiée mardi sur un site d'informations conservateur.
Critiquant les bonnes places réservées aux grands médias comme le New York Times, le Washington Post ou CNN, il préconise un système du "premier arrivé, premier servi".
La chaîne préférée des conservateurs, Fox News, est aujourd'hui présente au premier rang de la salle de presse, mais d'autres médias de prédilection de la droite dure américaine, par exemple le tabloïd New York Post, sont relégués plus loin du pupitre, voire n'ont pas de siège attribué, ce qui réduit leurs chances de poser une question.
Autre piste étudiée dans le camp Trump: inviter au briefing les podcasteurs et influenceurs marqués à droite sur lesquels l'ancien homme d'affaires s'est appuyé pendant sa campagne.
O.Krause--BTB