- Electricité: baisse attendue de 14% du tarif réglementé des particuliers au 1er février
- Turquie: un parti pro-kurde doit rencontrer samedi le chef emprisonné du PKK
- En Bretagne, on rase des maisons pour éviter leur submersion
- Ski: nouvelles rassurantes pour Sarrazin, la piste de Bormio critiquée
- Dentistes: contre les déserts médicaux, un début de régulation
- Echecs: sanctionné pour avoir porté un jean, Carlsen se retire des championnats du monde
- Ces icônes du sport encore au plus haut niveau après 40 ans
- USA: un billet gagnant de 1,22 milliard de dollars vendu par une loterie
- Mayotte: déplacement décalé d'un jour pour Bayrou, en quête de "solutions concrètes"
- Tennis: Kyrgios "dégoûté" par les affaires de dopage Sinner et Swiatek
- Flotte fantôme russe: le dernier incident en mer Baltique, "signal d'alarme" pour Berlin
- Corée du Sud: le président déchu accusé d'avoir autorisé l'armée à ouvrir le feu pour imposer la loi martiale
- Kenya: le président Ruto promet de mettre fin aux enlèvements
- Un hôpital clé de Gaza fermé, son directeur détenu selon des responsables
- Tennis: la France battue par la Suisse en United Cup
- En Inde, funérailles nationales de l'ancien Premier ministre Singh
- NBA: Brown brille et les Celtics assomment les Pacers
- Vendée Globe: Richomme double son avance sur Dalin
- Grippe aviaire: de récentes contaminations suscitent l'inquiétude aux Etats-Unis
- Trump demande à la Cour suprême américaine de suspendre la loi menaçant TikTok d'interdiction
- La France a officiellement demandé le rapatriement de Serge Atlaoui, condamné à mort en Indonésie
- Serge Atlaoui, 61 ans dont 17 dans le couloir de la mort
- Israël intercepte un missile provenant du Yémen au lendemain d'une frappe sur Sanaa
- Le dernier grand hôpital du nord de Gaza "hors service" après un raid israélien, dénonce l'OMS
- Ski: Sarrazin opéré après sa lourde chute à Bormio
- Basket/Euroligue: Paris s'écroule, fin de série pour l'Asvel
- Le virus de la grippe aviaire aurait muté dans l'organisme d'un patient américain
- Wall Street termine la semaine sur une note maussade
- Opération israélienne près d'un hôpital clé du nord de Gaza
- L'ONU approuve la nouvelle force de maintien de la paix de l'UA en Somalie
- Le 138e petit-fils volé pendant la dictature argentine retrouvé
- Volley: Ngapeth referme en majesté sa parenthèse enchantée à Poitiers
- Plusieurs soldats nord-coréens blessés et faits prisonniers sont morts en Ukraine, selon Zelensky
- Gendarme accusé de "terrorisme" au Venezuela: Buenos Aires dénonce un "mensonge"
- Pour une question de visas, de premières fissures dans la coalition de Trump
- La Bourse de Paris a fini en hausse de 1%, guette la nouvelle année
- Mozambique: le président élu appelle à la "non-violence" et à "l'unité"
- Menaces de Trump: le Mexique annonce un "bouton d'alerte" pour ses ressortissants
- Réveillon du 31: près de la moitié des Français craignent un accident routier dû à l'alcool
- Royaume-Uni: bataille entre le parti de Farage et les conservateurs sur leur nombre d'adhérents
- Espagne: le Barcelonais Lamine Yamal "sûr" qu'il reviendra encore "meilleur" après sa blessure
- Ski: Sarrazin va être opéré après sa lourde chute à Bormio
- Un gendarme argentin poursuivi pour "terrorisme" au Venezuela
- Ukraine : la Slovaquie dit proposer des pourparlers avec Moscou
- Royaume-Uni: bataille entre le parti de Farage et les Tories sur leur nombre d'adhérents
- Mozambique: peur et chaos à Maputo, où la pénurie s'installe
- Parcs éoliens en Méditerranée: deux lauréats désignés
- Ski: après sa chute à Bormio, Sarrazin souffre d'un hématome intracrânien (fédération française)
- Plus de 30.000 Syriens sont rentrés en Syrie depuis la Turquie en 17 jours, selon Ankara
- ChatGPT: OpenAI pose de nouveaux jalons pour devenir une société à but lucratif
Bangladesh: les Rohingyas souffrent d'une hostilité accrue en terre d'accueil
Khin Zaw, réfugié rohingya, se souvient d'un accueil chaleureux à son arrivée au Bangladesh après avoir fui les exactions commises par l'armée dans son village, en Birmanie. Cinq ans plus tard, l'hostilité dont lui et sa communauté sont victimes est telle qu'il envisage un dangereux retour dans son pays.
En 2017, il était parmi les quelque 750.000 Rohingyas à fuir au Bangladesh, où se trouvaient déjà plus de 100.000 réfugiés de cette minorité musulmane, victimes comme eux de précédentes violences de l'armée birmane.
À l'époque, des milliers de Bangladais, indignés par la violence anti-musulmane de l'autre côté de la frontière, étaient venus de tout le pays distribuer de la nourriture et des médicaments aux Rohingyas en état de choc.
Le coup d'État militaire de février 2021 en Birmanie a éloigné toute perspective d'un accord pour leur retour au pays natal.
- "Tellement de haine" -
Le Bangladesh s'efforce de subvenir aux besoins de l'immense population de réfugiés traumatisés. Mais ces derniers sont de plus en plus victimes d'hostilités aussi sur cette terre d'accueil.
"Il y a tellement de haine parmi la population locale et la presse ici que je crains que cela ne déclenche des violences à tout moment", confie Khin Zaw à l'AFP dans sa baraque au sein du vaste camp de réfugiés à la frontière avec la Birmanie.
"Il vaut mieux que nous rentrions chez nous, même si cela signifie que nous devons y affronter des balles", poursuit-il, "si nous mourons, au moins nous serons enterrés dans notre patrie".
En mars, les Etats-Unis ont pour la première fois déclaré officiellement que la minorité des Rohingyas avait été victime d'un génocide perpétré par l'armée birmane en 2016 et 2017.
Et en juillet, la Cour internationale de justice, plus haute instance juridique de l'ONU, s'est estimée compétente pour juger une accusation de génocide des Rohingyas contre la Birmanie.
En visite au Bangladesh en août, à la fin de son mandat, l'ex Haute-Commissaire des Nations unies aux droits de humains, Michelle Bachelet, s'est dite préoccupée par "la rhétorique anti-Rohingya croissante" et que la communauté puisse servir de "bouc-émissaire".
La Première ministre Sheikh Hasina évoquant avec elle le "fardeau" que représentent les camps de Rohingyas pour l'économie fragilisée de son pays, a dit craindre pour "la sécurité et la stabilité de toute la région".
Les Bangladais vivant près des camps dans le district de Cox's Bazar, dans le sud du pays, "souffrent aussi" et "sont mal à l'aise", a-t-elle déclaré à l'AFP, le mois dernier à New York.
Un portail d'information en ligne populaire posait récemment cette question: "combien de temps le Bangladesh sera-t-il puni pour sa bienveillance?".
- "Tumeur cancéreuse" -
Un autre titre de la presse locale comparait la présence des Rohingyas à une "tumeur cancéreuse".
"Ils volent nos emplois (...) et font honte au Bangladesh", accuse Ayasur Rahman, porte-parole d'une organisation locale en campagne contre la présence des Rohingyas.
"Ils devraient être envoyés Birmanie sur le champ", ajoute-t-il.
Les réfugiés reconnaissent la hausse de la criminalité et de la violence dans les camps, avec des dizaines de meurtres, d'enlèvements mais aussi de rafles policières visant les réseaux de trafic de drogue. Mais ils en sont les premières victimes.
"Sur un million de personnes, il y a une poignée de moutons noirs. Cela ne justifie pas de traiter toute la communauté de réfugiés en criminelle", rappelle auprès de l'AFP le réfugié Abdul Mannan.
Et de souligner: "c'est très humiliant la façon dont on nous dépeint".
Les difficultés économiques du Bangladesh contribuent à éroder les sentiments charitables.
"La compassion dont on a fait preuve en 2017 et les années suivantes s'est amenuisée. Elle a été remplacée par une rhétorique xénophobe", estime Ali Riaz, professeur de sciences politiques de l'Illinois State University, qui a beaucoup écrit sur la crise des Rohingyas.
"La peur et la haine sont les caractéristiques principales", dit-il à l'AFP, "et malheureusement, elles ne manquent jamais".
T.Bondarenko--BTB