- Macron en visite d'Etat début décembre en Arabie saoudite
- Victoire aux prud'hommes face à NRJ d'anciens collaborateurs de Manu Levy, accusé de "harcèlement moral"
- Quatre sites pornographiques commencent à être bloqués en France
- Pérou: Biden et Xi au sommet des pays du Pacifique dans l'ombre de Trump
- Décès de "la dame aux œillets", symboles de la révolution de 1974 au Portugal
- Le rachat de La Poste Telecom par Bouygues finalisé
- La Bourse de Paris recule, refroidie par la Fed
- Scholz et Poutine parlent de l'Ukraine, Kiev s'indigne
- Le PNF demande un procès pour corruption contre Rachida Dati et Carlos Ghosn
- Inondations en Espagne: le président de région admet des "erreurs", mais refuse de démissionner
- Masters ATP: Zverev en patron dans le dernier carré, Alcaraz fait ses valises
- "Semaine de l'industrie": collégiens et lycéens conviés à découvrir les usines du 21e siècle
- Rugby: Smith peut illuminer un match "quand rien ne se passe", selon Kolisi
- Les Bourses européennes finissent dans le rouge, la Fed inquiète
- Vingt ans après la taxe carbone, "l'industrialisation" des fraudes aux aides publiques
- Fréquences TNT: le bras de fer engagé devant la justice par C8 et Hanouna pourrait durer
- Victoire aux prud'hommes d'anciens collaborateurs de Manu Levy (NRJ), accusé de "harcèlement moral"
- Face au surtourisme, Pompéi limite le nombre de visiteurs
- Ombrières obligatoires sur les parkings: la grande distribution proteste
- Cauet débouté en appel de ses demandes d'indemnisation auprès de NRJ
- Dérapage budgétaire: Borne concède avoir été "alertée" fin 2023 mais estime avoir pris sa part
- Gaza: 29 ONG accusent l'armée israélienne de favoriser le pillage de l'aide humanitaire
- "Pollution", "fabrique du silence": à Glomel, la carrière de la discorde
- Sous le feu des critiques, Michel Barnier démine la colère des départements
- Masters ATP: Zverev en patron en demi-finales, Alcaraz éliminé
- Climat: Al Gore juge "absurde" d'organiser les COP dans des "pétro-Etats"
- Alternative à X, le réseau social Bluesky gagne un million d'utilisateurs en 24 heures
- Le PNF requiert un procès pour corruption contre la ministre Rachida Dati et Carlos Ghosn
- Acte de vandalisme contre le monument de l'insurrection du ghetto de Varsovie
- Après une frappe au Liban, une secouriste cherche son père dans les décombres
- Manu Levy (NRJ) condamné aux prud'hommes pour harcèlement moral sur d'anciens collaborateurs
- Espagne: le principal canal de streaming illégal de foot fermé par les autorités
- Inondations en Espagne: le président de la région de Valence admet des "erreurs" mais justifie son action
- Vendée Globe : Maxime Sorel jette l'éponge, premier abandon depuis le départ
- Les bistrots et cafés français vont demander à être inscrits au patrimoine immatériel de l'humanité
- X et les journaux: hier l'amour fou, demain le divorce?
- Smog au Pakistan: les écoles des grandes villes du Pendjab fermées encore une semaine
- Rugby: Wallace Sititi, élève du maître Savea et étoile montante des All Blacks
- Carnet de bord du Vendée Globe: il y a "match", se régale l'aventurier Guirec Soudée
- Inondations en Espagne: le président de la région de Valence présente des excuses mais justifie son action
- Pour la militante écologiste Sage Lenier, "l'IA n'apporte aucun avantage à la société"
- Manifestations d'agriculteurs devant des centres des impôts des Bouches-du-Rhône
- BJK Cup: Paolini, la modestie au service de l'Italie
- Le ministre de la Santé croate arrêté, soupçonné de corruption
- Italie: Sinner ne gagne pas toujours, la Nazionale le devance dans les audiences TV
- Le Mercosur, un test pour l'influence de Macron
- Assurance chômage et emploi des seniors: le gouvernement "salue" les accords des partenaires sociaux
- Base sur la Lune: la Chine va tester des briques dans l'espace
- Foot: révélation du Mondial, l'Australienne Cortnee Vine fait une pause pour soigner sa santé mentale
- Le gouvernement "salue" les accords trouvés sur l'assurance chômage par les partenaires sociaux
Combats dans Kiev, Poutine appelle l'armée ukrainienne à prendre le pouvoir
Les forces ukrainienne combattaient vendredi des militaires russes dans la capitale Kiev, au deuxième jour d'une invasion déclenchée par Vladimir Poutine qui, faisant fi des sanctions occidentales, a appelé l'armée ukrainienne à prendre le pouvoir.
Au lendemain du déclenchement par M. Poutine de ce conflit qui pourrait être le plus grave en Europe depuis 1945, avec déjà plus de 100.000 déplacés, les Européens ont annoncé de nouvelles sanctions contre le sommet de l'Etat russe.
Mais le président russe semblait déterminé à poursuivre son offensive et obtenir un changement de régime en Ukraine, qualifiant l'administration du président Volodymyr Zelensky de "drogués et de néonazis".
"Prenez le pouvoir entre vos mains", a-t-il lancé à l'adresse de l'armée ukrainienne. "Il me semble qu'il sera plus facile de négocier entre vous et moi", a-t-il ajouté.
Peu auparavant, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, avait appelé à une reddition.
"Nous sommes prêts à des négociations, à n'importe quel moment, dès que les forces armées ukrainiennes entendront notre appel et déposeront les armes", a-t-il déclaré à Moscou.
Le porte-parole du Kremlin a aussi affirmé que Vladimir Poutine était prêt à envoyer une délégation à Minsk, au Bélarus, "pour des négociations avec une délégation ukrainienne".
- Kiev, ville-fantôme -
Dans le quartier résidentiel d'Oblon, l'AFP a vu un civil mort sur un trottoir, et des ambulanciers en secourir un autre, prisonnier d'une voiture écrasée par un véhicule blindé. Des habitants ont indiqué avoir vu deux corps semblant être des soldats russes tués, mais l'AFP n'a pas pu confirmer cette information.
Les forces ukrainiennes ont aussi rapporté combattre des unités de blindés russes dans deux localités entre 40 et 80 km au nord de Kiev. Des troupes russes approchaient également de la capitale depuis le nord-est et l'est, selon l'armée ukrainienne.
Après la fuite de nombreux habitants jeudi, le centre de Kiev, métropole qui compte en temps normal quelque trois millions d'habitants et désormais sous couvre-feu, ressemblait à une ville-fantôme.
Hommes en armes et blindés étaient postés aux principaux carrefours proches des bâtiments gouvernementaux. De rares passants s'arrêtaient pour échanger les dernières nouvelles, alors que sirènes et explosions retentissaient dans un ciel nuageux.
"Cette nuit, ils ont commencé à bombarder des quartiers civils. Cela nous rappelle (l'offensive nazie) de 1941", a déclaré le président Volodymyr Zelensky vendredi matin, prononçant cette phrase en russe, signe qu'elle était destinée aux Russes.
Il a salué l'"héroïsme" de la population face à une invasion qui a selon lui fait au moins 137 morts et 316 blessés côté ukrainien, assurant que ses soldats faisaient "leur possible" pour défendre le pays.
Le ministère ukrainien de la Défense a appelé les civils à Kiev "à nous informer des mouvements ennemis: faites des cocktails molotov, neutralisez l'occupant!".
Les autorités russes n'ont donné de leur côté aucune indication sur les pertes subies.
- "Guerre totale" -
M. Zelensky a reproché aux Européens d'être trop lents à soutenir l'Ukraine. Il a appelé ceux ayant "une expérience de combat" à venir combattre côté ukrainien.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan, dont le pays est membre de l'Otan, a aussi reproché à l'UE et l'Otan leur inaction.
"La guerre est totale", a déclaré vendredi le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, en se disant "inquiet pour la suite", notamment pour la Moldavie et la Géorgie, deux autres ex-républiques soviétiques avec des territoires séparatistes prorusses.
L'Alliance atlantique, dont les dirigeants se réunissaient vendredi en visioconférence, a répété ces derniers jours qu'elle n'enverrait pas de troupes en Ukraine. Le président américain Joe Biden a en revanche prévenu qu'aucun "pouce de territoire de l'Otan" ne serait cédé. Le Pentagone dépêchera quelque 7.000 soldats de plus en Allemagne.
- Nouvelles sanctions -
Pour l'instant, le camp occidental se concentre sur le durcissement des sanctions contre la Russie, en restreignant l'accès aux marchés financiers internationaux de ses principales institutions et son accès aux technologies.
Joe Biden a promis de faire de Poutine "un paria sur la scène internationale".
"Les dirigeants russes devront faire face à un isolement sans précédent", a aussi affirmé la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.
Les Vingt-Sept ne sont cependant pas allés jusqu'à exclure la Russie du système d'échanges bancaires internationaux Swift, comme le demandait Kiev.
Le président Zelensky a appelé les Européens à aller plus loin.
"Annuler les visas pour les Russes ? Déconnexion de Swift ? Isolement total de la Russie ? Rappel d'ambassadeurs ? Embargo sur le pétrole ? Aujourd'hui, tout doit être sur la table, car c'est une menace pour nous tous, toute l'Europe", a-t-il dit.
Peu après, Paris et Berlin annonçaient un nouveau train de sanctions européens visant "les plus hauts dirigeants russes", dont Poutine et Lavrov. La France s'est dite favorable à une exclusion de Swift, annonçant peut-être un réexamen de la décision de jeudi.
Après avoir flambé jeudi, les cours des matières premières restaient très élevés, avec un baril de pétrole Brent au-dessus des 100 dollars même si le WTI américain était revenu autour de 95 dollars.
La Russie et l'Ukraine sont des exportateurs essentiels de pétrole, gaz, blé et autres matières premières.
Les grandes bourses mondiales se reprenaient elles après leur plongeon jeudi, dans un marché toujours volatil.
- Afflux de réfugiés-
L'invasion russe a jeté sur les routes des milliers d'Ukraniens, qui arrivaient par centaines aux frontières de l'UE - notamment en Pologne, Hongrie et Roumanie.
Environ 100.000 personnes ont déjà fui leur foyer et des milliers ont quitté leur pays, selon le Haut-commissariat de l'Onu pour les réfugiés.
Kristian Szavla, 28 ans, venu de l'ouest de l'Ukraine, a été un des premiers à passer en Hongrie. "Nous ne voulons pas vivre ce que nos amis et compatriotes subissent dans l'est du pays, nous réveiller aux sons des sirènes à chaque bombardement russe", a confié cet homme, parti avec femme et enfant.
- Vote à l'ONU -
L'offensive russe a débuté jeudi à l'aube, après la reconnaissance lundi par Vladimir Poutine de l'indépendance de territoires séparatistes ukrainiens du Donbass, parrainés par Moscou depuis 2014.
Pour justifier cette intervention, le maître du Kremlin a réitéré ses accusations infondées de "génocide" orchestré par Kiev dans les "républiques" séparatistes prorusses du Donbass et dénoncé la politique "agressive" de l'Otan.
Etats-Unis et Albanie ont demandé un vote du Conseil de sécurité de l'Onu vendredi soir sur un projet de résolution condamnant l’invasion de l’Ukraine et réclamant à la Russie le retrait immédiat de ses troupes.
La résolution était cependant condamnée d'avance, Moscou disposant d'un droit de veto au Conseil de sécurité.
Le président chinois Xi Jinping, aux relations étroites avec Poutine, s'est lui entretenu par téléphone avec le maître du Kremlin.
La Chine, qui a un droit de veto, "soutient la Russie dans la résolution (du conflit) par le biais de négociations avec l'Ukraine", a rapporté la télévision publique CCTV.
Bien que souffrant d'une douleur "aiguë" au genou, le pape François, 85 ans, s'est rendu vendredi à l'ambassade de Russie à Rome pour exprimer sa "préoccupation".
burs-cat/gkg/at
C.Meier--BTB