- Colère en Turquie après la mort de 76 personnes dans un hôtel d'altitude
- "C'est tout ce que j'avais": à Los Angeles, la panique des victimes d'incendie non assurées
- Depuis la France, les regrets éternels d'Olga Mikhaïlova, principale avocate d'Alexeï Navalny
- Après plusieurs grèves, Ubisoft tient une "concertation sociale"
- Levée de boucliers contre l'idée d'une taxation de certains retraités
- Golf: "rêvons d'une victoire en Majeur", ambitionne Pavon
- "Trop dur": au Vietnam, des travailleurs migrants retournent à la campagne
- Open d'Australie: Navarro subit la loi d'Iga, Shelton attend Sinner
- La Bourse de Paris en hausse, moins de craintes sur les droits de douane
- Trump suspend les employés des programmes de diversité aux Etats-Unis
- Trump suspend les employés des programmes de diversité aux Etats-Unis Trump renvoie les employés des programmes de diversité aux Etats-Unis
- En Haute-Garonne, une liste portée par une figure de la colère paysanne convoite la chambre d'agriculture
- En Moldavie, des habitants pris au piège de la bataille du gaz
- La Chine contrôle-t-elle vraiment le canal de Panama comme l'affirme Trump ?
- NBA: LeBron James en triple-double, Philadelphie perd encore
- La Turquie en deuil après l'incendie meurtrier dans un hôtel d'altitude
- Trump lance sa campagne de revanche politique
- Droits de douane: Trump met la pression sur la Chine et l'Union européenne
- Glissement de terrain en Indonésie: au moins 19 morts, des centaines de sauveteurs mobilisés
- Epargne: un record d'intérêts versés en 2024 sur les livrets A et LDDS
- Macron reçoit Scholz pour un déjeuner en forme d'au revoir
- Le roi du Lesotho vend son projet d'énergie verte aux élites de Davos
- NBA: Coulibaly juge sa première partie de saison "correcte" mais "irrégulière"
- Open d'Australie: Badosa, une demi-finale pour tourner le dos aux galères
- Ligue des champions: Dembélé, la fièvre monte avant City
- Open d'Australie: Iga Swiatek, retour gagnant
- Open d'Australie: Navarro subit la loi d'Iga, Keys aussi en demi-finales
- Brésil: la superficie végétale brûlée par les incendies a bondi de 79% en 2024
- Libérés, des assaillants du Capitole jubilent en attendant leurs "camarades"
- Open d'Australie: Keys passe à l'usure, Swiatek entre dans l'arène
- Ligue des champions: au bord du gouffre, Paris reçoit City pour un choc vertigineux
- Colombie: les forces spéciales avancent dans les fiefs des guérillas
- Netflix dépasse les 300 millions d'abonnés et augmente ses prix
- Trump vante un investissement géant et lance sa campagne de revanche
- C1: la folle remontada du Barça face au Benfica
- C1: l'Atlético Madrid s'offre un nouveau braquage face à Leverkusen
- C1: Lille craque à Liverpool, Monaco assuré des barrages
- C1: Lille s'incline à Liverpool sans rougir
- Wall Street finit en hausse, soulagée par les premières mesures de Trump
- Hand/Mondial-2025: les Bleus démarrent en trombe le tour principal
- Panosyan suggère que certains retraités contribuent au financement de la protection sociale
- Netflix dépasse les 300 millions d'abonnés grâce à 19 millions d'abonnements supplémentaires pendant les fêtes
- Airbags Takata: Citroën étend son rappel massif de C3 à toute l'Europe
- Golf: "Rêvons d'une victoire en Majeur", ambitionne Pavon (à l'AFP)
- Limogeages et sermon au menu du deuxième jour de mandat de Trump
- C1: Monaco, vainqueur d'Aston Villa, s'assure la qualification pour la phase finale
- Turquie: colère et deuil après la mort de 76 vacanciers dans un hôtel d'altitude
- NBA: Wembanyama de retour dans sa ville de naissance, pour inaugurer deux terrains de basket
- Le chef d'état-major israélien démissionne après "l'échec du 7-Octobre"
- Dérapage du déficit: Moscovici plaide pour l'indépendance des prévisions contre "l'hubris politique"
Au bout d'un an, Biden cherche, non sans mal, un second souffle
Comment faire campagne pour des élections législatives à haut risque quand on est englué dans de mauvais sondages et paralysé au Congrès? Joe Biden a malgré tout tenté jeudi de trouver un nouveau souffle, après un an à la Maison Blanche.
"Parfois, cela semble plus long" qu'une année, a blagué le président, lors d'une réunion par visioconférence avec le parti démocrate, destinée à mobiliser avant les élections législatives "cruciales" de mi-mandat à l'automne prochain.
Joe Biden avait entamé cette journée anniversaire avec l'équipe chargée de superviser les dépenses de 1.200 milliards de dollars que les Etats-Unis vont engager pour leurs infrastructures décaties.
Ce programme gigantesque - qui a l'indéniable avantage politique de se décliner à l'infini ou presque en annonces de réfection de routes, pose de canalisations et déploiement de réseau internet - est un rare succès dans une présidence qui traverse une mauvaise passe.
C'est aussi un sujet consensuel, dans une Amérique qui semble parfois ne plus pouvoir s'entendre sur rien, puisque la loi a même été votée par quelques parlementaires républicains.
- Tom Hanks -
Marteler les réussites en matière d'économie et de lutte contre le Covid-19, recalibrer les promesses, aller davantage au contact de la population: voilà la stratégie adoptée par le démocrate de 79 ans.
Mais nous sommes aux Etats-Unis, et il fallait bien une petite touche hollywoodienne pour cette journée anniversaire: les partisans de Joe Biden ont recruté Tom Hanks pour narrer, dans un clip de deux minutes avec force musique et images émouvantes, les réussites du président et la "résilience" de l'Amérique, "le pays des braves".
Sur Twitter, la Maison Blanche a diffusé des témoignages vidéos immanquablement enthousiastes d'Américaines et Américains ayant bénéficié de mesures de relance de Joe Biden - un lycéen, un commerçant, un livreur, trois femmes afro-américaines représentant trois générations d'une même famille.
Mais cette opération de communication elle-même révèle les désillusions de la présidence Biden.
L'un des témoignages vient en effet d'un père de famille qui explique avoir été grandement soulagé par un crédit d'impôt aux familles.
Or ce crédit d'impôt a pris fin, parce que Joe Biden n'a pas réussi à faire voter une grande réforme sociale et environnementale, d'un montant de 1.750 milliards de dollars, faute de majorité suffisante au Sénat.
Même scénario pour une grande loi devant protéger l'accès des Afro-Américains au vote. Deux sénateurs démocrates ont rejoint le camp républicain lors d'un vote crucial au Sénat jeudi soir, condamnant le projet.
Joe Biden a toutefois promis de sauver de "larges pans" de son programme social et environnemental, et assuré qu'il ne baisserait pas les bras en matière de réforme électorale.
- Ukraine -
Il ne peut pas se permettre d'échouer une nouvelle fois, surtout après avoir choisi, comme axe de campagne, d'éreinter une opposition républicaine selon lui dénuée de programme, et qui se contente de faire de l'obstruction.
"Ces gars, ils ne sont +pour+ rien", a critiqué Joe Biden lors de sa réunion avec le parti démocrate. "Quel est leur programme?" a-t-il demandé.
Reste à voir si les républicains, sur lesquels l'ancien président Donald Trump a encore beaucoup d'influence, ont réellement besoin d'un programme détaillé, au moment où les Américains sont excédés par une inflation record et une nouvelle vague de la pandémie.
Joe Biden se débat avec une cote de confiance anémique, estimée à environ 43% dans la majorité des sondages.
Et sa tentative mercredi de reprendre la main avec une conférence de presse marathon a buté, comme souvent, sur sa tendance aux gaffes et aux digressions parfois confuses.
Il a dû clarifier jeudi une formulation sur la possibilité d'une incursion "mineure" de la Russie en Ukraine, adjectif qui a suscité l'indignation de Kiev.
Disant avoir été "absolument clair" avec Vladimir Poutine, le président américain a déclaré: "Si un groupe d'unités russes traverse la frontière de l'Ukraine, c'est une invasion."
La Maison Blanche s'est par ailleurs employée à déminer d'autres déclarations, qui semblaient questionner à l'avance la légitimité des élections législatives de l'automne.
T.Bondarenko--BTB