- Biden appelle Israël à épargner les sites pétroliers iraniens, Trump à viser le nucléaire
- Foot/dopage: la suspension de Paul Pogba réduite à 18 mois, le joueur salue la fin d'un "cauchemar"
- Biden s'inquiète que la présidentielle américaine ne soit pas "pacifique"
- Basket: Paris rate ses débuts en Euroligue
- Biden appelle Israël à ne pas frapper les sites pétroliers iraniens
- Ligue 1: Vrai coup de frein pour l'OM
- Un boulot le jour, un autre le soir, les électeurs américains essaient de joindre les deux bouts
- Wall Street clôture en hausse, record pour le Dow Jones
- Des dizaines de ports américains rouvrent après la fin de la grève des dockers
- Assurance chômage: la ministre du Travail pour une reprise des négociations "très rapide"
- A un mois de la présidentielle, Biden s'inquiète que le scrutin ne soit pas "pacifique"
- Exonérations de cotisations: le gouvernement veut récupérer 5 milliards d'euros en 2025 selon des sources syndicales
- Foot/Dopage: La suspension de Paul Pogba réduite à 18 mois par le TAS
- Services postaux dans les territoires: l'Etat maintient sa part de 50 millions d'euros (presse)
- Harris et Trump à tambour battant dans les Etats-clés à un mois de la présidentielle
- Vive émotion en Haïti après la mort d'au moins 70 personnes, tuées par un gang
- "C'était terrifiant" : les inondations en Bosnie font au moins 16 morts
- "Pas question de toucher à l'AME", selon la ministre de la Santé
- Des vidéos des viols de Mazan diffusées pour la première fois en présence du public
- Mort de Robert Boulin: les enquêteurs sur la piste d'un "truand", décédé en 1986
- Loups: une nouvelle évaluation en décembre, possible "moment clé pour augmenter la capacité de prélèvement", déclare Barnier
- Venezuela: l'opposant en exil affirme que sa famille a reçu des menaces
- La présidentielle américaine vue par des électeurs des Etats les plus disputés
- Macron plaide pour un espace francophone uni face aux crises
- Au chevet des éleveurs, premières annonces agricoles pour le gouvernement Barnier
- Réévaluation des retraites: Barnier "ouvert" à d'autres solutions parlementaires
- La Bourse de Paris termine en hausse, profitant de l'emploi américain
- En Corse, levée de la grève qui paralysait les ports et aéroports
- RDC: la vaccination contre le mpox commence samedi à Goma
- Masters 1000 de Shanghai: Monfils, Humbert et Müller au 3e tour, pas les trois "Arthur"
- Les dockers américains reprennent le travail après trois jours de grève
- Foot: la justice de l'UE bouleverse les règles des transferts en tranchant le cas Diarra
- Espagne: Mbappé dans le groupe du Real pour la réception de Villarreal
- "Steak" végétal: la justice européenne interdit à la France d'interdire le terme
- Corse: levée de la grève qui paralysait les ports et aéroports
- L'UE s'apprête à taxer les voitures électriques chinoises malgré le refus de Berlin
- Barnier dramatise les enjeux de la "crise financière" avant la présentation du budget
- La justice européenne contredit l'interdiction par la France de l'appellation "steak" végétal
- Voile: le défi britannique Ineos Britannia disputera la Coupe de l'America
- Agriculture: Barnier annonce des prêts garantis, 75 millions d'euros pour les éleveurs
- La gauche dépose la première motion de censure contre Michel Barnier
- Macron veut que la Francophonie soit un "espace d'influence diplomatique"
- Wall Street ouvre en hausse, confortée par de bons chiffres sur l'emploi
- Importantes inondations en Bosnie, au moins 14 morts
- Masters 1000 de Shanghai: Humbert et Müller au 3e tour, pas les trois "Arthur"
- UE: feu vert des pays membres pour taxer les voitures électriques chinoises
- Rugbymen accusés de viol en Argentine: Auradou de retour sur les terrains samedi
- Ukraine: à Pokrovsk, des mineurs envoient leurs familles au loin face à l'avancée russe
- Les alliés de l'Iran ne "reculeront pas" face à Israël, prévient le guide iranien
- Foot: Ousmane Dembélé de retour à l'entraînement avec le PSG (club)
Royaume-Uni: l'UE salue la victoire du Labour, sans s'attendre à rouvrir les accords post-Brexit
Les dirigeants de l'UE ont salué vendredi l'écrasante victoire travailliste aux élections britanniques, avec l'espoir d'un réchauffement des relations entre Londres et Bruxelles... mais sans attendre de bouleversements dans les accords post-Brexit.
"Une victoire électorale historique", a salué le président du Conseil européen, Charles Michel, dans ses félicitations au nouveau Premier ministre britannique Keir Starmer, affirmant se réjouir de travailler avec Londres sous un gouvernement "Labour".
"L'UE et le Royaume-Uni sont des partenaires essentiels, qui coopèrent dans tous les domaines d'intérêt mutuel pour nos citoyens", a déclaré M. Michel, qui prévoit de rencontrer M. Starmer lors du sommet de la Communauté politique européenne prévu le 18 juillet.
"Nous discuterons des défis communs tels que la stabilité, la sécurité, l'énergie et l'immigration", a-t-il indiqué.
Le dirigeant travailliste a promis de réduire les tensions commerciales avec l'Union européenne, premier partenaire du Royaume-Uni.
Mais il a aussi promis que son gouvernement ne remettrait jamais en cause le Brexit et qu'il n'essaierait pas de revenir dans le marché unique européen, assurant vouloir simplement que le "Brexit fonctionne" --son slogan de campagne.
L'étendue des avancées possibles pour améliorer les accords existants, conclus après la décision du Royaume-Uni de quitter l'UE, sera néanmoins assez limitée, font valoir des diplomates à Bruxelles sous couvert d'anonymat.
"Avec une approche différente, basée sur la coopération et sans hostilité, les choses seront plus faciles, mais pas nécessairement plus simples", a expliqué l'un d'eux.
Les accords post-Brexit de 2020 et 2023 encadrant les relations commerciales entre Londres et Bruxelles sont "très complexes" et "incluent des équilibres difficiles à changer", fait-il valoir.
"Tout ce qui était faisable (en termes d'aménagements) a déjà été réalisé, ou a déjà été proposé", abonde un autre diplomate.
Seuls des ajustements à la marge restent possibles dans plusieurs domaines: règles d'importation de plantes ou d'animaux, échanges accrus pour la jeunesse, respect de certaines normes européennes par les industriels britanniques, reconnaissance mutuelle de certaines qualifications...
-"L'atmosphère va changer"-
Une meilleure coopération en matière de défense et de sécurité est également vue des deux côtés de la Manche comme une priorité.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a déclaré vendredi avoir hâte d’œuvrer avec M. Starmer pour, entre autres, "renforcer la sécurité européenne". Et la Première ministre estonienne Kaja Kallas, juste nommée cheffe de la diplomatie de l'UE, a salué "l'engagement du Royaume-Uni à notre sécurité commune".
La guerre en Ukraine et l'instabilité dans le monde, sans compter avec un retour éventuel de Donald Trump à la Maison Blanche sont autant d'arguments pour renforcer cette coopération.
"C'est dans l'intérêt de l'UE, mais aussi de la Grande-Bretagne", a expliqué l'un des diplomates interrogés par l'AFP.
Pour Mark Leonard, directeur du Conseil européen pour les relations internationales (ECFR), think tank basé à Bruxelles, l'instabilité internationale et le retour éventuel de l'ex-président américain Donald Trump rendent la coopération en matière de défense "plus pertinente".
Le Royaume-Uni et 23 des 27 pays de l'UE sont membres de l'Otan, une organisation vivement critiquée et qualifiée d'"obsolète" par Donald Trump.
Les différents gouvernements conservateurs britanniques ont beaucoup politisé la relation avec Bruxelles pour défendre la "souveraineté post-Brexit" du Royaume-Uni, mais le futur gouvernement de Keir Starmer devrait adopter une attitude plus "rationnelle", a encore jugé Mark Leonard.
Pour autant, il lui faudra tenir compte des inquiétudes britanniques liées à l'immigration: "Je pense que la vraie véritable ligne rouge serait un retour à la liberté de circulation des personnes, c'est le seul signal clair qui a émergé du référendum sur le Brexit" en 2016, estime M. Leonard.
Les élections britanniques n'occupent pas néanmoins les esprits en ce moment à Bruxelles, avertit Barry Colfer, directeur de recherches de l'Institute of International and European Affairs. "Ce qui se passe en France ou est en train de se passer aux Etats-Unis jouent un rôle plus central pour l'UE", observe-t-il.
Dans l'ensemble, à Bruxelles, on se montre plus "optimiste" sur l'attitude du nouveau gouvernement à Londres, qu'on anticipe davantage "pragmatique", mais sans attendre de bouleversement immédiat, selon des diplomates.
"L'atmosphère va changer, mais les résultats concrets prendront du temps", a jugé l'un d'eux, tout en soulignant la "disponibilité "côté européen
F.Pavlenko--BTB