- L'Indonésie rejette une proposition d'investissement de 100 M USD d'Apple
- Dans Islamabad barricadée, affrontements entre police et partisans d'Imran Khan
- Droits de douane: Trump lance l'offensive contre la Chine, le Canada et le Mexique
- Soutien attendu de Bruxelles au budget du gouvernement français en pleine crise
- Les agriculteurs mobilisés contre les "entraves", débat sur le Mercosur à l'Assemblée
- Budget de la Sécu: vote sans suspense au Sénat, avant des négociations incertaines
- Affaire Pogba: le procès de six proches du footballeur s'ouvre à Paris
- Rugbymen inculpés de viol en Argentine: la justice poursuit mardi l'examen du non-lieu
- Abandon des poursuites contre Trump pour ingérence dans l'élection de 2020
- Wall Street termine en hausse, record du Dow Jones
- Des milliers de partisans de l'ex-Premier ministre Imran Khan aux portes d'Islamabad sous les lacrymogènes
- Israël doit se prononcer mardi sur un cessez-le-feu avec le Hezbollah
- Le procureur spécial recommande l'arrêt des poursuites fédérales contre Trump
- La Californie promet d'agir si Trump coupe les subventions aux voitures électriques
- Thyssenkrupp taille dans ses effectifs, symbole de la crise de l'acier européen
- Après le choc de la présidentielle, la Roumanie met le cap sur les législatives
- Israël doit se prononcer mardi sur un accord de cessez-le-feu avec le Hezbollah
- Bourse de Paris: le CAC 40 finit à l'équilibre
- C1: Brest toujours au sommet, le PSG, City et le Real sommés de réagir
- SNCF: l'intersyndicale maintient son appel à la grève à partir du 11 décembre au soir
- Musk appelle à remplacer les avions de combat par des drones
- La présidence italienne du G7 "optimiste" sur un cessez-le-feu au Liban
- Nouveaux raids israéliens meurtriers au Liban, efforts accrus pour un cessez-le-feu
- "Un après Mazan" : nouvelles mesures contre les violences faites aux femmes
- Allemagne : Olaf Scholz se lance dans la bataille pour un second mandat
- Afrique du Sud: la gestion délicate des babouins envahissants au Cap
- Roumanie: après la secousse présidentielle, l'extrême droite met le cap sur les législatives
- Vent violent: le Rhône et la Loire toujours en vigilance orange
- Nouveaux raids israéliens meurtriers au Liban, pressions pour un cessez-le-feu
- Soumission chimique: des kits de détection remboursés à titre expérimental, annonce Barnier
- Wall Street ouvre en hausse, soulagée par la désignation de Bessent au Trésor
- Moyen-Orient et Ukraine au menu d'une réunion du G7 en Italie
- Echecs: victoire surprise de Ding contre Gukesh en entame du championnat du monde
- Un avion cargo s'écrase en Lituanie, un membre d'équipage espagnol tué
- Grèce: deux naufrages de migrants font neuf morts dont six mineurs
- "Jusqu'à mon dernier souffle": le combat d'une mère turque contre les féminicides
- La Russie et l'Ukraine échangent des frappes de drones et de missiles en pleine escalade
- Allemagne : Olaf Scholz désigné candidat à sa propre succession, malgré les sondages
- Géorgie: la légitimité du nouveau Parlement contestée après les législatives
- Le Pen ferme sur sa menace de censure après sa rencontre avec Barnier
- Vent violent: sept départements du centre-est toujours en vigilance orange lundi
- Nouvelles frappes israéliennes au Liban, pressions internationales pour une trêve
- Pour la saison 2 de "Squid Game", parties géantes sur les Champs-Elysées dimanche avec Inoxtag
- Niveaux de chaleur nocturne "exceptionnels" dimanche, notamment dans le Sud-Ouest
- Pollution plastique: les négociations ne peuvent pas échouer, selon la cheffe de l'ONU environnement
- C1: Vinicius Jr forfait pour le déplacement du Real Madrid à Liverpool mercredi
- Sénégal: la France s'est évertuée à occulter le massacre de Thiaroye, dit un historien
- Un avion cargo s'écrase en Lituanie, un mort
- Grèce: huit morts dont 6 mineurs dans le naufrage d'une embarcation de migrants (garde-côtes)
- Plainte facilitée, soumission chimique: de nouvelles mesures contre les violences faites aux femmes
Argentine: Milei défie le Parlement pour son sacro-saint "déficit zéro"
Le président ultralibéral argentin Javier Milei a défendu dimanche son premier budget, réaffirmant l'objectif sacro-saint d'un "déficit zéro", et prévenant qu'il opposera son veto présidentiel "à tous les projets" de loi menaçant cet équilibre, sur fond d'inflation en pleine décélération.
"Nous opposerons notre veto à tout projet qui menace l'équilibre budgétaire", a lancé Javier Milei face aux chambres réunies du Parlement, avec lequel l'exécutif a eu ces dernières semaines plusieurs passes d'armes - avec des succès divers - pour faire passer des législations.
Dans son discours aux airs de cours d'économie, M. Milei n'a pas énoncé d'objectif chiffré pour 2025. Mais il a réaffirmé son mantra d'équilibre budgétaire, martelant "qu'il n'y a rien, mais rien de plus appauvrissant pour les Argentins que le déficit budgétaire".
Après son intervention, plusieurs médias ont publié, citant des sources officielles, un document présenté comme un projet de loi budgétaire, identifiant un objectif gouvernemental de +5% de croissance pour 2025, après une récession de -3,8% en 2024. Et une inflation en 2025 à 18,3%, après 104,4% escomptés à fin 2024.
Malgré une décélération ces derniers mois, l'inflation à fin août s'établissait à 236,7% sur 12 mois, une des plus élevées au monde.
Et dans son dernier bulletin d'attentes des marchés, la Banque centrale en août misait sur une inflation autour de 123% en fin d'année.
Le président argentin a annoncé un projet de loi visant à changer "pour toujours" le mode de préparation d'un budget: "le déficit a toujours été le résultat d'une réflexion d'abord sur le montant à dépenser, puis sur comment le financer. Nous allons procéder à l'inverse, réfléchissant d'abord à combien nous devons économiser, puis voir combien nous pouvons dépenser."
- Bras de fer à venir sur l'université -
C'est la première fois qu'un président présente le budget en personne au Parlement, une tâche qui revient habituellement au ministre de l'Economie. Geste "historique, a commenté Milei lui-même. Normalement le chef de l'Etat ne s'adresse au Parlement que pour son investiture, ou lors de l'ouverture annuelle de la session parlementaire.
Ce geste symbolique s'inscrit dans un contexte de bras de fer répétés ces dernières semaines entre l'exécutif et le Parlement - où le petit parti libertarien de M. Milei est très minoritaire - pour faire avancer divers projets de lois ou décrets.
Il a marqué des points, comme lorsque le Parlement a validé son veto à un rattrapage du pouvoir d'achat des retraites, sujet hyper-sensible, mais qui aurait selon lui mis en danger les finances de l'Etat.
Le Parlement a en revanche retoqué son décret sur une enveloppe de 1 milliards de pesos (102 millions USD) de "fonds réservés" - c'est-à-dire sans justification - pour la SIDE (l'agence de renseignements). Un camouflet inédit en 18 ans de ce mécanisme de contrôle parlementaire sur les "décrets d'urgence".
Une autre bataille s'annonce, sur le financement des universités: le Sénat a approuvé vendredi une loi, à l'initiative de l'opposition, déclarant "l'urgence budgétaire" des universités, et instaurant un rattrapage sur l'inflation et une réévaluation des salaires enseignants.
"Veto total", a aussitôt promis Javier Milei sur son compte X, augurant d'un nouveau bras de fer.
Le chef de l'Etat s'est dimanche adressé à un hémicycle a demi-vide, nombre de parlementaires d'opposition ayant décidé de bouder une "mise en scène".
"Milei est devenu un disque rayé", a dénoncé Axel Kicillof, gouverneur péroniste (centre-gauche) de la province de Buenos Aires, souvent considéré comme un des rares opposants au profil présidentiable.
"Loin d'être une nouveauté, ce qu'il (Milei) fait est plus vieux que Mathusalem. C'est la recette la plus bête et la plus ressassée de l'orthodoxie économique (...) quand elle arrive au pouvoir: réduire tous les budgets sauf un, le paiement de la dette", a-t-il lancé.
En neuf mois au pouvoir, M. Milei a appliqué une austérité draconienne - "le plus grand ajustement de l'histoire de l'humanité", a-t-il encore claironné dimanche. Qui a vu l'inflation hors contrôle (211% en 2023) décélérer progressivement autour de 4% mensuels, mais au prix d'une forte récession, d'une chute de l'activité et de la consommation.
C.Meier--BTB