- Retraites: "Pas de réunion vendredi" à Matignon avec les partenaires sociaux, annonce Binet
- Légère baisse de l'inflation britannique en décembre, à 2,5%
- Open d'Australie: Zheng sortie, Djokovic passe au ralenti
- Vendée Globe: Yoann Richomme deuxième aux Sables-d'Olonne
- Drogues: plus d'un million d'usagers de cocaïne en France en 2023
- NBA: Mitchell porte les Cavs contre les Pacers, le Thunder domine les Sixers
- Lancement de la phase de voeux sur Parcoursup
- Deux nouvelles sondes mettent le cap sur la Lune à bord d'une fusée unique
- Les derniers témoins des camps de la mort, jusqu'au bout contre l'oubli
- Comment le monde a découvert l'existence des camps de la mort nazis
- Le camp d'extermination nazi d'Auschwitz-Birkenau
- Corée du Sud: Yoon Suk Yeol, ex-procureur star devenu premier président en exercice arrêté
- Corée du Sud: le président suspendu arrêté, une première
- Le taux du Livret A attendu en baisse, autour de 2,5%
- Mozambique: investiture du président Chapo, appels à manifester
- Mozambique: Daniel Chapo, nouveau président qui doit éteindre la crise
- La mégafusée d'Elon Musk Starship prête pour un 7e vol test
- Deux nouvelles sondes mettent le cap sur la Lune
- Corée du Sud: le président suspendu arrêté au terme d'un nouvel assaut des enquêteurs
- Corée du Sud: le président suspendu arrêté lors d'un nouvel assaut des enquêteurs
- Cuba va libérer 553 prisonniers après l'allègement de sanctions par Washington
- Huit morts en Tanzanie, l'OMS soupçonne le virus de Marburg
- Pas de répit dans les incendies à Los Angeles, où le vent souffle
- Coupe de France: Lille refroidit l'OM
- Coupe de France: Monaco sorti aux tirs au but par un Reims ultra réaliste
- Ski: Camille Rast vainqueure du slalom inscrit son nom à Flachau
- Wall Street termine en ordre dispersé, entre plusieurs indicateurs de l'inflation américaine
- Pour réduire le "surendettement" français, des pistes d'"économies importantes" encore floues
- Dépakine: la justice confirme que l'Etat est en partie responsable
- Hand/Mondial-2025: les Bleus débutent en fanfare contre le Qatar
- Tickets-restaurant pour les courses alimentaires: le dispositif prolongé pour deux ans, en attendant une réforme
- Meta (Facebook, Instagram) va licencier 5% de son personnel
- Bayrou veut simplifier l'administration face à une "bureaucratie" jugée "trop lourde"
- Cyberattaque sur le site de seconde main de Kiabi, des IBAN dérobés
- Fièvre aphteuse : le Royaume-Uni interdit l'importation de bovins, porcs et ovins d'Allemagne
- Assaut en règle au Sénat américain contre le potentiel ministre de la Défense de Trump
- En Espagne, Ouigo affiche ses ambitions et fait fi des critiques
- Hand/Mondial-2025: les Bleus débutent en fanfare contre Qatar
- Les références à la Normandie sont réservées aux camemberts AOP, tranche une cour d'appel
- Amazon annonce plus de 5 milliards de dollars dans un centre de données au Mexique
- Les négociations pour une trêve à Gaza "au stade final" selon le Qatar
- La princesse Kate déclare "être en rémission" de son cancer
- La Bourse de Paris finit en hausse, l'inflation américaine et Trump dans le viseur
- La flore et la faune de Mayotte dévastées, comme "une déflagration qui a tout soufflé"
- Retraites, santé, proportionnelle: ce qu'il faut retenir du discours de Bayrou
- De nouveaux vents doivent s'abattre sur Los Angeles à bout de souffle
- Distribution: 92 supérettes franchisées Casino passeront sous l'enseigne Carrefour
- La princesse Kate visite l'hôpital londonien où elle a été soignée pour son cancer
- Voitures électriques: 2025, une année cruciale pour l'Europe
- Elon Musk en discussion pour racheter TikTok aux USA, une "pure fiction" selon la plateforme
L'IA ne peut être abandonnée aux "caprices" du marché, alertent des experts de l'ONU
Le développement de l'intelligence artificielle (IA) et les risques associés ne peuvent être abandonnés "aux caprices" du marché, mettent en garde jeudi des experts de l'ONU qui plaident pour des outils de coopération internationale sans aller toutefois jusqu'à une agence mondiale de gouvernance.
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres avait mis en place il y a près d'un an ce comité d'une quarantaine d'experts dans le domaine des technologies, du droit ou de la protection des données personnelles, issus du monde universitaire, de gouvernements ou encore du secteur privé comme Microsoft, Google-Alphabet et OpenAI.
Leur rapport final publié à quelques jours du "Sommet pour l'avenir" à New York constate sans surprise "le déficit de gouvernance mondiale en matière d'IA", et la quasi exclusion des pays en développement des discussions sur un sujet existentiel.
Ainsi, sur les 193 Etats membres de l'ONU, seuls sept font partie de sept initiatives majeures liées à la gouvernance de l'IA (dans le cadre de l'OCDE, du G20 ou du Conseil de l'Europe), et 118 en sont totalement absents, principalement des pays du sud.
Pourtant, la nature même, "transfrontalière" de ces technologies "nécessite une approche mondiale", insiste le comité.
"L'IA doit servir l'humanité de façon équitable et sure", a répété cette semaine Antonio Guterres. "Sans contrôle, les dangers posés par l'intelligence artificielle pourraient avoir des implications graves pour la démocratie, la paix et la stabilité".
- Rôle "crucial" des gouvernements -
Dans ce contexte, le comité d'experts appelle les Etats membres de l'ONU à mettre en place des outils pour une meilleure coopération mondiale, encourager les progrès de l'humanité et éviter les dérapages.
Parce que "personne" ne peut aujourd'hui prédire l'évolution de ces technologies" et ceux qui prennent les décisions ne rendent pas de comptes lors du développement et de l'utilisation de systèmes "qu'ils ne comprennent pas".
Dans ces circonstances, "le développement, le déploiement et l'utilisation d'une telle technologie ne peuvent être laissés seulement aux caprices des marchés", insistent-ils, soulignant le rôle "crucial" des gouvernements et des organisations régionales.
Premier outil suggéré, la création d'un Groupe international d'experts scientifiques sur l'IA, s'inspirant du modèle des experts de l'ONU sur le climat (Giec) dont les rapports font référence en la matière.
Ces scientifiques éclaireraient la communauté internationale sur les risques émergents, les secteurs où des recherches supplémentaires sont nécessaires ou encore identifieraient comment certaines technologies pourraient aider à remplir les objectifs de développement durable (élimination de la faim, de la pauvreté, égalité hommes-femmes, climat...).
Cette idée est reprise dans le projet de Pacte numérique mondial, encore en discussion, qui doit être adopté dimanche par les 193 Etats membres de l'ONU lors du "Sommet de l'avenir".
Les experts suggèrent également la mise en place d'un dialogue politique intergouvernemental régulier sur le sujet et d'un fonds pour aider les pays en retard.
- Eviter d'être "pris par surprise" -
Pour servir de "colle" entre les différents outils, ils plaident pour la mise en place d'une structure légère au sein du secrétariat de l'ONU.
En revanche, ils ne soutiennent pas l'idée d'une agence internationale de gouvernance à part entière, évoquée notamment par Antonio Guterres, sur le modèle par exemple de l'Agence internationale pour l'énergie atomique (AIEA).
Même si leur mandat leur demandait d'explorer cette possibilité, "nous ne recommandons pas à ce stade d'établir un telle agence".
"Si les risques de l'IA deviennent plus sérieux, et plus concentrés, il pourrait devenir nécessaire pour les Etats membres d'envisager une institution internationale plus robuste, avec des pouvoirs de surveillance, de signalement, de vérification et d'exécution", tempèrent-ils.
Même s'ils notent que dresser une liste exhaustive des risques est une "cause perdue d'avance" dans un secteur au développement ultra rapide dont personne ne peut prédire l'évolution, ils listent toutefois certains dangers identifiés: désinformation qui menace la démocratie, deepfakes plus personnels (sexuels notamment), violations des droits humains, armes autonomes, utilisation par des groupes criminels ou terroristes...
"Etant donné la rapidité, l'autonomie et l'opacité des systèmes d'IA, attendre l'émergence d'une menace pourrait signifier qu'il est déjà trop tard pour y répondre", admettent-ils, comptant sur l'évaluation scientifique constante et les échanges politiques pour que "le monde ne soit pas pris par surprise".
G.Schulte--BTB