- Accident du Titan: un incident sur le submersible avant l'exploration fatale
- Wall Street termine en hausse, record pour le Dow Jones et le S&P 500
- La plupart des incendies maîtrisés au Portugal
- Volley: Ngapeth revient à la surprise générale en France, 13 ans après
- Ursula von der Leyen annonce une aide de 10 mds EUR pour les pays touchés par les inondations
- La France devrait avoir un gouvernement avant dimanche
- Russie: Kadyrov accuse Musk d'avoir "désactivé" son Cybertruck Tesla
- Barnier présente à Macron un gouvernement de 38 ministres, "prêt à agir"
- La Bourse de Paris revigorée par la première baisse des taux de la Fed
- Barnier livre les contours d'un gouvernement "prêt à agir" de 38 ministres
- La baisse des taux de la Fed, "signal très positif" sur la santé de l'économie, selon Yellen
- Ligue des champions: retour en grande pompe pour Monaco, qui reçoit Barcelone
- F1/Singapour: Norris veut mettre la pression sur Verstappen avant la trêve
- Formation du gouvernement: fin de la réunion de la dernière chance à Matignon
- Les incendies au Portugal en passe d'être maîtrisés
- Energie: l'Europe va aider l'Ukraine à maintenir "la lumière allumée" cet hiver
- L'empire Springer se recentre sur les médias et mise sur l'IA
- Lufthansa et Air France: prolongation des suspensions de vols vers Beyrouth et Tel-Aviv
- Voile: Luna Rossa se qualifie en finale de la Coupe Louis-Vuitton
- Wall Street ouvre en hausse, finalement enthousiasmée par la Fed
- Formation du gouvernement: début de la réunion de la dernière chance à Matignon
- Argentine: "Transferts", l'implacable mécanique des "vols de la Mort" à l'écran
- Colère en Italie après des inondations ayant fait deux disparus
- La Banque d'Angleterre laisse son taux directeur inchangé, à rebours de la Fed
- A Madrid, Sánchez réaffirme à Abbas son soutien total à la cause palestinienne
- Le Vatican reconnaît le sanctuaire de Medjugorje mais pas les messages de la Vierge
- Sommet en Pologne entre UE et quatre pays victimes de Boris et des inondations
- GP Moto d'Emilie-Romagne: Jorge Martin, leader sous pression
- Foot féminin: "entre 10 et 12 millions d'euros investis" par la Fédération, assure Aulas
- La Banque d’Angleterre laisse ses taux inchangés à rebours de la Fed
- Bangladesh: Un dirigeant étudiant proche de l'ex-Première ministre du Bangladesh battu à mort sur le campus
- Formation du gouvernement: réunion de la dernière chance à Matignon
- Enquête ouverte après une plainte du rappeur Gims contre Booba pour harcèlement
- Des Italiens en colère après de nouvelles inondations en Emilie-Romagne
- Élections au Sri Lanka: la gestion de la crise financière au coeur du débat
- Liban: Israël bombarde des positions du Hezbollah ébranlé par des explosions meurtrières
- Le Vatican reconnaît le sanctuaire de Medjugorje, en Bosnie
- Sur des coteaux pentus d'Ardèche, les "vendanges de l'extrême"
- Le meurtre d'un écolier japonais en Chine suscite de vives réactions à Tokyo
- Du bidon d'urine humaine à l'engrais durable: une expérience locale qui compte faire des émules
- Liban: le Hezbollah ébranlé par deux séries d'explosions meurtrières attribuées à Israël
- TikTok et barbecues, l'extrême droite allemande à la conquête des jeunes électeurs
- Caen, la ville qui a déjà annulé des projets immobiliers par crainte de la montée des eaux
- Gouvernement: Barnier dans la dernière ligne droite malgré des frictions au sommet
- Une enquête de la BBC accuse l'homme d'affaires égyptien Mohamed Al-Fayed de viols
- Leticia, ville colombienne isolée par l'Amazone asséché à la triple frontière avec Pérou et Brésil
- Les constructeurs automobiles européens réclament des "aides urgentes" avant les normes CO2 durcies en 2025
- Liban: le Hezbollah secoué par deux séries d'explosions meurtrières attribuées à Israël
- En Chine, les "papas à plein temps" bousculent le patriarcat
- La Bourse de Paris en pleine forme après la décision de la Fed
L'IA ne peut être abandonnée aux "caprices" du marché, alertent des experts de l'ONU
Le développement de l'intelligence artificielle (IA) et les risques associés ne peuvent être abandonnés "aux caprices" du marché, mettent en garde jeudi des experts de l'ONU qui plaident pour des outils de coopération internationale sans aller toutefois jusqu'à une agence mondiale de gouvernance.
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres avait mis en place il y a près d'un an ce comité d'une quarantaine d'experts dans le domaine des technologies, du droit ou de la protection des données personnelles, issus du monde universitaire, de gouvernements ou encore du secteur privé comme Microsoft, Google-Alphabet et OpenAI.
Leur rapport final publié à quelques jours du "Sommet pour l'avenir" à New York constate sans surprise "le déficit de gouvernance mondiale en matière d'IA", et la quasi exclusion des pays en développement des discussions sur un sujet existentiel.
Ainsi, sur les 193 Etats membres de l'ONU, seuls sept font partie de sept initiatives majeures liées à la gouvernance de l'IA (dans le cadre de l'OCDE, du G20 ou du Conseil de l'Europe), et 118 en sont totalement absents, principalement des pays du sud.
Pourtant, la nature même, "transfrontalière" de ces technologies "nécessite une approche mondiale", insiste le comité.
"L'IA doit servir l'humanité de façon équitable et sure", a répété cette semaine Antonio Guterres. "Sans contrôle, les dangers posés par l'intelligence artificielle pourraient avoir des implications graves pour la démocratie, la paix et la stabilité".
- Rôle "crucial" des gouvernements -
Dans ce contexte, le comité d'experts appelle les Etats membres de l'ONU à mettre en place des outils pour une meilleure coopération mondiale, encourager les progrès de l'humanité et éviter les dérapages.
Parce que "personne" ne peut aujourd'hui prédire l'évolution de ces technologies" et ceux qui prennent les décisions ne rendent pas de comptes lors du développement et de l'utilisation de systèmes "qu'ils ne comprennent pas".
Dans ces circonstances, "le développement, le déploiement et l'utilisation d'une telle technologie ne peuvent être laissés seulement aux caprices des marchés", insistent-ils, soulignant le rôle "crucial" des gouvernements et des organisations régionales.
Premier outil suggéré, la création d'un Groupe international d'experts scientifiques sur l'IA, s'inspirant du modèle des experts de l'ONU sur le climat (Giec) dont les rapports font référence en la matière.
Ces scientifiques éclaireraient la communauté internationale sur les risques émergents, les secteurs où des recherches supplémentaires sont nécessaires ou encore identifieraient comment certaines technologies pourraient aider à remplir les objectifs de développement durable (élimination de la faim, de la pauvreté, égalité hommes-femmes, climat...).
Cette idée est reprise dans le projet de Pacte numérique mondial, encore en discussion, qui doit être adopté dimanche par les 193 Etats membres de l'ONU lors du "Sommet de l'avenir".
Les experts suggèrent également la mise en place d'un dialogue politique intergouvernemental régulier sur le sujet et d'un fonds pour aider les pays en retard.
- Eviter d'être "pris par surprise" -
Pour servir de "colle" entre les différents outils, ils plaident pour la mise en place d'une structure légère au sein du secrétariat de l'ONU.
En revanche, ils ne soutiennent pas l'idée d'une agence internationale de gouvernance à part entière, évoquée notamment par Antonio Guterres, sur le modèle par exemple de l'Agence internationale pour l'énergie atomique (AIEA).
Même si leur mandat leur demandait d'explorer cette possibilité, "nous ne recommandons pas à ce stade d'établir un telle agence".
"Si les risques de l'IA deviennent plus sérieux, et plus concentrés, il pourrait devenir nécessaire pour les Etats membres d'envisager une institution internationale plus robuste, avec des pouvoirs de surveillance, de signalement, de vérification et d'exécution", tempèrent-ils.
Même s'ils notent que dresser une liste exhaustive des risques est une "cause perdue d'avance" dans un secteur au développement ultra rapide dont personne ne peut prédire l'évolution, ils listent toutefois certains dangers identifiés: désinformation qui menace la démocratie, deepfakes plus personnels (sexuels notamment), violations des droits humains, armes autonomes, utilisation par des groupes criminels ou terroristes...
"Etant donné la rapidité, l'autonomie et l'opacité des systèmes d'IA, attendre l'émergence d'une menace pourrait signifier qu'il est déjà trop tard pour y répondre", admettent-ils, comptant sur l'évaluation scientifique constante et les échanges politiques pour que "le monde ne soit pas pris par surprise".
G.Schulte--BTB