- Atos: négociations exclusives avec l'Etat français en vue de lui céder des activités stratégiques
- NBA: Boston domine Minnesota, Butler brille avec Miami
- A un mois du Jubilé 2025, Rome transformée en un vaste chantier
- En Israël, des volontaires du 7-Octobre pansent leurs bleus à l'âme
- Une femme tuée par un proche toutes les 10 minutes dans le monde
- A69: la justice examine une possible suspension du chantier
- Tri des déchets: les Français progressent sur le plastique, mais restent loin de l'objectif européen
- La CNTR, superviseur du titre-restaurant, redoute la suppression du dispositif
- Les ânes de Gaza au secours des habitants pour survivre à la guerre
- En Namibie, l'héritière politique Netumbo Nandi-Ndaitwah se rêve première présidente
- Elections en Namibie: danger pour le parti historique au pouvoir
- Les frères Menendez au tribunal, en pleine campagne pour leur libération
- Les Américains, de l'amour et des dollars pour Notre-Dame
- Olaf Scholz se lance dans la course à un nouveau mandat
- En Corée du Sud, l'essor de la K-pop participe aussi à la pollution plastique
- Le budget au Sénat, dernières heures apaisées pour un gouvernement en sursis
- Budgets: Barnier en consultations, Marine Le Pen première reçue à Matignon
- Début des négociations de la dernière chance pour un traité contre la pollution plastique
- Procès des viols de Mazan: les réquisitoires commencent avec Dominique Pelicot
- Dernière ligne droite au second procès contre Google, axé sur la publicité
- En Roumanie, un candidat prorusse crée la surprise à la présidentielle
- World Rugby Awards: Dupont consacré à VII, du Toit meilleur joueur à XV
- Des combats opposent le Hezbollah et Israël dans le sud du Liban, la banlieue de Beyrouth bombardée
- Roumanie: le Premier ministre pro-européen en tête du premier tour de la présidentielle
- Mort de l'écrivain sud-africain et militant anti-apartheid Breyten Breytenbach
- Rugby: le baromètre de la tournée d'automne
- Elections en Namibie: dernier meeting de la Swapo entre prières et démonstration de force
- Espagne: le Real Madrid relance la course au titre, fin de disette pour Mbappé
- Ligue 1: Nantes-Le Havre interrompu en fin de rencontre, Lille enfonce le Rennes de Sampaoli
- Coupe Davis: Matteo Berrettini, machine à points pour l'Italie
- Angleterre: Liverpool s'envole, Amorim manque ses débuts
- Coupe Davis: le doublé pour l'Italie, Sinner finit 2024 en apothéose
- Espagne: un ouvrier meurt dans l'effondrement d'une école fragilisée par les inondations
- Au Pakistan, une trêve d'une semaine annoncée après 82 morts dans des violences sunnites-chiites
- L1: Lille fête ses 80 ans par un succès (1-0) face au Rennes de Sampaoli, sans idées
- De Dubaï à Berlin, le chocolat qui fait fondre la toile
- Ski alpin: Clément Noël sur un nuage
- Ski: deuxième victoire de suite pour Clément Noël, vainqueur du slalom de Gurgl
- Trophée Jules Verne: Coville et compagnie en quête du record autour du monde
- Borrell appelle au Liban à un cessez-le-feu, 160 projectiles tirés par le Hezbollah vers Israël
- Israël fustige le meurtre "antisémite" d'un rabbin israélo-moldave aux Emirats
- Nucléaire: l'Iran annonce des discussions vendredi avec la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni
- Suisse: les Bâlois approuvent le financement de la tenue de l'Eurovision 2025
- Foot: Florentino Pérez charge l'UEFA et la FIFA et réaffirme son soutien à la Super Ligue
- En Pennsylvanie, la réouverture d'une centrale nucléaire suscite enthousiasme et effroi
- A Beyrouth, Borrell appelle à un cessez-le-feu "immédiat" entre Israël et le Hezbollah
- Budget en hausse mais consommateur sélectif, "Black Friday" sous pression aux Etats-Unis
- Au Bangladesh, des mains artificielles pour les mutilés de la "révolution"
- Pollution dans la Loire après une fuite de pétrole chez Total à Donges
- A Edimbourg, découvrir la ville avec d'anciens sans-abri
Pour Barnier, l'heure de la première confrontation avec les députés
Impôts, immigration, proportionnelle: Michel Barnier descend dans l'arène mardi pour présenter sa feuille de route, dont il n'a jusqu'ici rien livré tant le point d'équilibre est difficile à trouver pour ce Premier ministre sans majorité, entre les exigences contradictoires de ses alliés et un budget ultra-serré.
Près d'un mois après sa nomination, enfin doté d'un gouvernement, le Premier ministre prononcera sa déclaration de politique générale (DPG) à 15H00 devant l'Assemblée nationale. Le numéro deux du gouvernement, le ministre de la Justice Didier Migaud, la lira aux sénateurs au même moment.
Mais il ne sollicitera pas de vote de confiance des députés, à l'instar de ses prédécesseurs Elisabeth Borne et Gabriel Attal, privés comme lui de majorité absolue.
Son discours aura été précédé le matin par un Conseil des ministres à l'Elysée autour d'Emmanuel Macron, dont le compte-rendu aura lieu désormais dans des locaux de Matignon et non plus au palais présidentiel, marquant une nouvelle forme de distance entre les deux têtes de l'exécutif.
La marge de manœuvre de Michel Barnier est très étroite. A l'absence de majorité s'ajoute une situation financière explosive, avec un dérapage du déficit public qui contraindra le gouvernement à sabrer les dépenses.
Michel Barnier devrait parler pendant environ une heure, selon son entourage, et insister sur deux exigences, "la dette financière et la dette écologique".
Pour préparer sa feuille de route, il a reçu la semaine dernière les forces syndicales et patronales. Il a aussi organisé un séminaire gouvernemental, qui visait surtout à développer un esprit d'équipe après plusieurs couacs entre ses ministres.
- "Etat de droit" -
A peine nommé, le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, issu du parti de droite Les Républicains (LR), a engagé un bras de fer avec le ministre de la Justice venu de la gauche, Didier Migaud, obligeant Michel Barnier à les réunir pour travailler sur des "lignes communes".
Mais durant le week-end, le premier flic de France a allumé un nouvel incendie en s'exprimant sur la sécurité et l'immigration. L'Etat de droit "n'est pas intangible, pas sacré", a-t-il lancé, faisant passer une onde de choc parmi les partenaires macronistes de la coalition gouvernementale.
La présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet s'est dite, comme plusieurs autres membres du camp présidentiel, "très inquiète". Et des députés ont demandé un "recadrage" de Bruno Retailleau.
Le Premier ministre parlera "prudemment", conformément à sa méthode du "montagnard" qui avance "pas à pas", prédit un allié, parce qu'il a "beaucoup d'adversaires tapis dans l'ombre".
Outre la pression des siens, Michel Barnier subit celle de l'extrême droite qui l'a mis "sous surveillance" et peut le faire tomber à tout moment en votant une motion de censure de la gauche. Le RN a fait savoir qu'il ne devrait pas voter celle qui sera déposée dès cette semaine par les socialistes.
- "Combien de temps" -
Ses alliés du bloc macroniste exhortent aussi le Premier ministre à ne pas détricoter la politique menée depuis sept ans, notamment en matière de baisse de la fiscalité.
Car les arbitrages les plus délicats concerneront le budget alors que le déficit a atteint 6% du PIB cette année, loin des 3% fixés par Bruxelles.
Michel Barnier devrait annoncer, en même temps que des réductions de dépenses, une augmentation de certains impôts sur les grosses entreprises et les plus riches.
"Nous serons nombreux à ne pas pouvoir soutenir un gouvernement qui augmenterait les impôts", a prévenu dimanche l'ancien ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin.
Conscient de la fragilité de sa situation, le Premier ministre a reconnu ne pas savoir "combien de temps" il tiendrait à Matignon.
Sur l'immigration, Bruno Retailleau a cité la piste d'une extension de la durée maximale de rétention pour les personnes soumise à une obligation de quitter le territoire français (OQTF), même si pour lui "ce n'est pas suffisant".
Sur le flanc gauche de la coalition, le MoDem pousse les feux sur une revendication ancienne, l'instauration de la proportionnelle aux législatives, sur laquelle la droite se montre très réticente.
Côté syndical, trois organisations (CGT, FSU, Solidaires et une partie de FO) manifesteront mardi dans plus de 180 villes pour réclamer une abrogation de la réforme des retraites et une hausse des salaires.
C.Kovalenko--BTB