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Les dockers américains en grève, une première depuis 1977
Les dockers de grands ports de la côte Est et du Sud des États-Unis ont commencé à débrayer mardi, à l'appel de leur syndicat, une première depuis près de 50 ans après l'échec d'une ultime tentative de résolution.
"Nous sommes prêts à nous battre aussi longtemps que nécessaire, à rester en grève le temps qu'il faudra, pour obtenir les salaires et protections que nos adhérents méritent", a prévenu dans un communiqué le patron du syndicat ILA, Harold Daggett, à la tête de quelque 85.000 dockers américains.
Les dockers ont commencé à débrayer tôt mardi après l'échec de négociations de dernière minute entre leur syndicat et l'Alliance maritime des Etats-Unis (USMX), qui représente les employeurs de 36 ports disséminés entre le Maine et le Texas, sur le Golfe du Mexique et en Floride (sud-est).
Les discussions, qui ont débuté en mai, "sont dans l'impasse", selon l'ILA.
Après le début du mouvement, le président Joe Biden a appelé les deux parties à mener des négociations "rapides et équitables", selon la Maison Blanche, pour résoudre une grève aux conséquences économiques potentiellement très importantes, à cinq semaines des élections américaines.
Le syndicat ILA projetait de faire grève dès l'expiration de l'accord social de six ans à 23H59 lundi (03H59 GMT mardi) dans les ports de la côte Est et du golfe du Mexique.
Le contrat social arrivé à expiration concerne 25.000 adhérents, travaillant dans les terminaux de quatorze grands ports (Boston, New York, Philadelphie, Baltimore, Savannah, Miami, Tampa ou encore Houston).
Le syndicat avait prévenu dimanche que tous ses membres allaient tenir des piquets de grève dès mardi 00H01, "rejoints en solidarité par des dockers et des travailleurs maritimes dans le monde entier".
Il a précisé que "tous les ports entre le Maine (nord-est) et le Texas (sud) étaient à l'arrêt", la première grève d'ampleur sur la côte américaine depuis 1977.
Le transport d'hydrocarbures et de produits agricoles, ou encore les croisières ne devraient néanmoins être que très faiblement, voire pas du tout, affectés.
- Une "petite part" -
"Nous avons travaillé durant le Covid, nous ne nous sommes jamais arrêté. On a permis au monde de continuer à fonctionner", a rappelé Jonita Carter, docker depuis 23 ans.
Elle faisait partie des quelque 200 manifestants rassemblés devant le site de Maher Terminals, l'un des plus importants de Port Elizabeth, le grand port de New York-New Jersey.
Un peu plus loin, ils étaient environ le double massés devant les installations d'APM Terminals, un autre opérateur du lieu.
"Nous ne demandons pas grand-chose, la petite part à laquelle nous avons droit", a lancé Jonita Carter. "Avec l'automatisation, nous allons perdre nos emplois."
L'ILA réclame une revalorisation conséquente des salaires et le gel de toute automatisation des ports.
L'Alliance reprochait au syndicat de refuser toute discussion depuis des semaines, empêchant de ce fait une entente sur le nouvel accord de six ans.
Des importateurs et exportateurs avaient pris les devants en expédiant leurs produits à l'avance. D'autres ont opté pour un déchargement sur la côte ouest, plus coûteux en temps et en argent depuis l'Europe.
Mais les ports de la côte ouest, couverts par un accord social distinct conclu en 2023 qui leur interdit de faire grève, pourraient perturber les activités par solidarité et ils disposent de peu de capacités disponibles.
Par ailleurs, les ports canadiens ne pourraient absorber un débordement des États-Unis, d'autant qu'ils subissent aussi des mouvements sociaux, comme Vancouver la semaine dernière et Montréal bloqué depuis lundi.
Oxford Economics estime que chaque semaine de grève amputerait le PIB américain de 4,5 à 7,5 milliards de dollars.
Selon le cabinet Anderson Economic Group (AEG), la première semaine de débrayage devrait coûter 2,1 milliards de dollars, dont 1,5 milliard en marchandises perdues (comme des denrées périssables).
"Nous n'anticipons pas de manque de produits essentiels dans l'immédiat", a indiqué lundi Kathy Hochul, gouverneure de l'Etat de New York, lors d'une conférence de presse.
Les constructeurs automobiles devraient pâtir du débrayage, les ports de Baltimore et de Géorgie servant d'entrée aux pièces détachées et de sortie aux véhicules.
Ford surveille la situation "de près". Le groupe allemand BMW, qui fabrique plusieurs modèles de SUV exclusivement en Caroline du Sud, n'anticipe pas de problème cette semaine.
Le groupe de logistique DHL, qui a constaté une "forte demande" pour ses services de fret aérien, a activé "plusieurs plans de secours" pour ses propres acheminements, notamment l'utilisation de ports et de moyens de transport alternatifs.
O.Bulka--BTB