- Audiovisuel public: le Sénat sanctuarise le mécanisme de financement, dans l'attente d'une réforme de la gouvernance
- Pas de procès pour Harvey Weinstein à New York avant 2025
- Turquie: 5 morts, 20 blessés dans un attentat contre les industries de défense attribué au PKK
- Harris accuse Trump de rechercher le "pouvoir absolu"
- "Toute la ville a tremblé": au Liban, Israël frappe Tyr la Phénicienne
- Bolivie : grève du secteur des transports à La Paz contre la pénurie d'essence
- USA: sanction financière contre Apple et Goldman Sachs liée à l'Apple Card
- A Cali, la "zone verte", déjà coeur vivant de la COP16
- Des "milliers" de soldats nord-coréens en Russie, selon Washington
- C8 contre Ardisson: la justice révise les indemnités de l'animateur à 2,9 millions d'euros
- Sur le site Sanofi de Lisieux, Olivier Faure lance un appel à la "souveraineté industrielle"
- "Nous avons très froid la nuit": des Gazaouis démunis à l'approche de l'hiver
- C1: Nordi Mukiele à l'arrêt à Leverkusen
- C1: Brest veut grandir encore contre Leverkusen
- C1: la nouvelle vie d'Antoine Griezmann à l'Atlético Madrid
- Lourde perte trimestrielle pour Boeing, qui espère une levée de la grève
- La Bourse de Paris termine dans le rouge, la Chine pèse sur les entreprises françaises
- Sommet des Brics: le président vénézuélien fait part de son "admiration" pour la Russie
- Accusations d'agressions sexuelles: Roman Polanski jugé en appel au civil pour diffamation, décision le 4 décembre
- Turquie: quatre morts et des blessés dans un attentat près d'Ankara
- En Hongrie, un hommage aux "héros de 1956" qui vire à l'attaque contre l'UE
- Les autoroutes devraient rester payantes, selon un rapport sénatorial
- Tempête Trami aux Philippines: quatorze morts et des dizaines de milliers de personnes évacuées
- Wall Street ouvre en baisse, crispée par la remontée des taux obligataires
- Ligue 1: Gasset prône "l'union sacrée" à Montpellier
- Des manifestants exigent à Paris la libération de l'écologiste Paul Watson
- XV de France: Antoine Dupont de retour pour les tests de novembre
- Xi à Modi: la Chine et l'Inde doivent "renforcer" leur "coopération"
- Boeing publie une lourde perte, nourrissant l'espoir d'une fin de la grève
- Le militant écologiste Paul Watson maintenu en détention au Groenland
- Sommet des Brics: appels à l'arrêt des combats en Ukraine et au Proche-Orient
- Procès des viols de Mazan: "détruite" mais "déterminée", Gisèle Pelicot veut "changer la société"
- Londres et Berlin signent un accord de défense "historique" et envoient un message à Poutine
- Trois migrants meurent dans une traversée clandestine de la Manche
- Attaque de Macron contre la presse: "une dérive dangereuse", selon la profession
- Ligue Europa - OL-Besiktas: sécurité maximum pour éviter le chaos de 2017
- Budget: Barnier ménage ses arrières et prépare le terrain à un 49.3
- Des graines palestiniennes rejoignent l'"Arche de Noé végétale" en Arctique
- C1: au Barça, la méthode Flick au défi du Bayern
- C1: après l'exploit contre le Real, Lille se frotte à l'Atlético, l'autre géant de Madrid
- Vente des vins de Beaune: Jean Reno et Eva Longoria invités stars
- Les Etats-Unis jugent le moment venu de mettre fin à la guerre à Gaza
- Tempête Trami aux Philippines: sept morts et des milliers de personnes évacuées
- Sommet des Brics: Poutine salue l'avènement d'un "monde multipolaire"
- New Delhi entre dans sa période annuelle de forte pollution atmosphérique
- Sommet des Brics: Guterres à Kazan, Poutine poursuit son marathon diplomatique
- Barnier prépare le terrain à son premier 49.3
- Deux migrants meurent dans une traversée clandestine de la Manche
- Les Etats-Unis jugent que "c'est le moment" de mettre fin à la guerre à Gaza
- "Ce n'était pas écrit d'avance", assure Risacher, qui débute en NBA (à l'AFP)
Lourde perte trimestrielle pour Boeing, qui espère une levée de la grève
Grosse journée pour Boeing: l'avionneur américain a publié mercredi sa pire perte trimestrielle en quatre ans, mais espère la validation d'un nouvel accord social, qui mettrait fin à la coûteuse grève qui paralyse deux usines cruciales depuis mi-septembre.
Pas de surprise: Boeing a annoncé une perte nette au troisième trimestre de 6,17 milliards de dollars, plombée par de lourdes charges de cinq milliards qu'il avait dévoilées le 12 octobre. Le consensus des analystes de Factset tablait sur 6,12 milliards de dollars de pertes.
"Ma mission est assez claire. Remettre ce grand navire dans la bonne direction et rétablir Boeing dans sa position de leader que nous connaissons et que nous souhaitons", a commenté Kelly Ortberg, son patron depuis début août.
"C'est un grand changement, cela va prendre du temps", a-t-il relevé auprès d'analystes.
Selon un calcul de l'AFP, les pertes nettes de Boeing dépassent désormais les 31 milliards de dollars depuis début 2020. Sa plus importante perte trimestrielle, au quatrième trimestre 2020, a atteint 8,42 milliards.
Vers 16H15 GMT, l'action Boeing cédait 2,30% à la Bourse de New York.
La branche Aviation commerciale (BCA) souffre d'une production ralentie, pour mettre en œuvre des mesures d'amélioration de la qualité après plusieurs années d'impairs qui ont culminé avec un incident en vol en janvier dernier.
Elle pâtit également du débrayage de plus de 33.000 ouvriers autour de Seattle (nord-ouest) - où Boeing est né en juillet 1916 -, qui paralyse depuis le 13 septembre les deux principales usines du groupe, produisant le 737 (son avion le plus vendu), le 777, le 767 et plusieurs programmes militaires.
La branche locale du syndicat des machinistes (IAM) a annoncé samedi un accord de principe "digne d'être considéré". Une première entente, présentée le 8 septembre, avait été massivement rejetée par ses adhérents, qui avaient voté la grève immédiate.
Le nouveau projet prévoit notamment une hausse salariale de 35% sur quatre ans (l'IAM réclamait 40%), le rétablissement d'une prime annuelle revalorisée, un abondement patronal accru au plan de retraite et une prime de signature augmentée.
- Ratification? -
Les syndiqués ont commencé à voter mercredi à 08H00 (15H00 GMT), jusqu'à 17H00, avec un résultat attendu dans la soirée. En cas de ratification, le travail pourrait reprendre dès vendredi.
"Je pense que ça va être un vote serré", a estimé mardi Jon Holden, président de la branche locale IAM-District 751, sur la chaîne CNBC. En cas de rejet, "nous reprendrons les négociations. (...) C'est la seule option, nos membres feront ce choix", a-t-il expliqué.
M. Ortberg s'est dit "très optimiste concernant le vote" mercredi sur CNBC, sa première interview depuis sa nomination.
Selon les dirigeants, les conséquences sur les finances du groupe perdureront tout au long de 2025.
En septembre, Boeing a livré 33 avions, achevés avant la grève, mais les prochains mois devraient être frugaux.
Outre l'insatisfaction des compagnies aériennes, contraintes de revoir leurs programmes de vols depuis 2023, moins de livraisons signifie également moins de recettes - environ 60% du prix est payé à la livraison - et, par conséquent, une trésorerie chancelante.
Le géant de l'aéronautique peinait déjà à récupérer après les crashes de 737 MAX 8 en 2018 et 2019, qui ont fait 346 morts, et la pandémie de Covid-19.
Boeing a annoncé ces dernières semaines des mesures pour préserver sa trésorerie, dont une réduction de 10% de ses effectifs mondiaux (presque 171.000 employés fin 2023).
"Nous sommes en sureffectif par rapport aux perspectives de notre entreprise", a expliqué M. Ortberg sur CNBC, reconnaissant que si la grève perdurait, elle finirait pas avoir un impact sur l'emploi.
Boeing a aussi obtenu une seconde ligne de crédit de dix milliards de dollars et compte lever jusqu'à 25 milliards, sur trois ans.
Il pourrait, de plus, céder des actifs non stratégiques. Selon M. Ortberg, un examen du portefeuille est en cours et il sera "probablement" opportun de le "rationaliser".
"Notre coeur de métier, ce sont les avions commerciaux et les systèmes de défense (...) mais il y a probablement des choses à la marge qui pourraient être plus efficaces ou qui nous distraient de notre objectif principal", a-t-il expliqué aux analystes.
La branche Défense et Espace (BDS) génère également d'importantes pertes sur des contrats à prix fixes pour le gouvernement américain et pour l'agence spatiale américaine (Nasa).
D.Schneider--BTB