- Coupe Davis: Sinner rétablit l'égalité entre l'Italie et l'Argentine, place au double décisif
- NBA: Dallas privé de Doncic, blessé au poignet droit, pour au moins une semaine
- "L'appel de Valparaiso": France et Chili unissent leurs efforts pour la protection des océans
- La tempête Caetano se décale vers l'est, 270.000 personnes privées d'électricité
- Surveillance de Ruffin au profit de LVMH: au tribunal, des prévenus réfutent toute "infiltration"
- Agriculteurs: déblocage annoncé du port de Bordeaux après des annonces du gouvernement
Atos annonce la vente de sa filiale stratégique Worldgrid à Alten
En pleine restructuration, le groupe informatique Atos a annoncé mardi la vente de sa filiale hautement critique Worldgrid, qui conçoit les systèmes de pilotage des centrales nucléaires notamment pour EDF, au français Alten.
Atos "annonce aujourd’hui avoir signé un accord de cession avec ALTEN SA (« ALTEN ») pour la vente de son activité Worldgrid pour une valeur d’entreprise de 270 millions d’euros", annonce dans un communiqué le groupe.
"Les approbations des principales instances représentatives du personnel et des régulateurs ont été reçues et la clôture de la transaction devrait être finalisée avant la fin de l’année 2024", précise Atos.
Worldgrid emploie près de 1.100 employés et a généré en 2023 un chiffre d’affaires d’environ 170 millions d’euros tandis qu'Alten est "un acteur reconnu de l’informatique et de l’ingénierie avec une expertise et des offres de produits dans le secteur de l’énergie et des services publics", détaille le communiqué.
L'annonce de cette vente avait été faite en juin et revêt un caractère stratégique pour la sécurité industrielle du parc nucléaire français.
L'ex-fleuron de la "tech" compte sur la réalisation de son plan de restructuration entre novembre et décembre 2024 voire janvier 2025, pour redresser la barre et se désendetter.
Il est en discussions avec l'Etat pour lui céder ses "activités stratégiques", qui comprennent notamment les supercalculateurs utilisés pour la dissuasion nucléaire.
En juin, l'Etat français avait fait une offre de 700 millions d'euros pour éviter que ces activités sensibles ne tombent entre les mains d'acteurs étrangers. Une proposition qui n'était pas au goût d'Atos, qui a fourni à l'Etat une offre révisée. Les deux parties poursuivent leurs négociations.
F.Pavlenko--BTB