- Les ministres du gouvernement Bayrou prennent leurs fonctions
- A Hawaï, le volcan Kilauea de nouveau en éruption
- Vendée Globe: Richomme s'offre un cap Horn de rêve pour Noël
- L'intérêt de Donald Trump pour TikTok relance les spéculations sur son avenir
- A Hollywood, des voix s'élèvent en soutien à Blake Lively après sa plainte contre l'acteur Justin Baldoni
- Le ministre de l'Economie Eric Lombard appelle à "traiter notre mal endémique, le déficit"
- Wall Street termine en hausse, avec l'aide d'une poignée de valeurs technologiques
- Philippe Tabarot, un spécialiste des transports qui a tenté d'encadrer le droit de grève dans le secteur
- Israël évoque "des avancées" pour un accord sur les otages à Gaza
- La Russie expose un petit mammouth quasi intact de 50.000 ans
- Laurent Marcangeli, un proche d'Edouard Philippe à la tête d'une fonction publique en crise
- Catherine Vautrin récupère un grand ministère du Travail et de la Santé
- Amélie de Montchalin, une ministre "techno" et "bosseuse" aux Comptes publics
- Gérald Darmanin, un retour inattendu à la Justice
- François Rebsamen, fidèle de Hollande rallié à Macron, mais surtout Dijonnais
- Bayrou vante un gouvernement "d'expérience", avec le retour de Borne, Valls et Darmanin
- Guatemala: plusieurs enfants repris aux membres d'une secte juive ultra-orthodoxe
- Manuel Valls, retour surprise dans des Outre-mer en crise
- Une sonde de la Nasa va passer mardi au plus près du Soleil
- Allemagne: l'extrême droite rassemblée à Magdebourg, débat relancé autour de l'immigration
- Deux anciens Premiers ministres, retour de Darmanin et peu d'ouverture à gauche: le gouvernement Bayrou est avancé
- Éric Lombard, patron de la Caisse des dépôts, parachuté au ministère de l'Economie
- L'omniprésent et incontournable Bruno Retailleau reste à Beauvau
- Attaque chimique en Syrie: trois soignants disent avoir été forcés à livrer un faux témoignage
- Syrie: des délégations étrangères à Damas pour rencontrer le nouveau dirigeant
- Le patron de Telegram annonce un bénéfice net pour la première fois en 2024
- Bourse: Paris clôt stable, peu de transactions à l'approche de Noël
- Charles III a choisi une ancienne chapelle d'hôpital pour son discours de Noël
- La composition du gouvernement annoncée à 18h30, Bertrand n'en sera pas
- Biden commue la peine de 37 des 40 condamnés à mort par la justice fédérale
- Mozambique: la victoire du parti au pouvoir confirmée malgré le "chaos" promis par l'opposition
- Mozambique: Daniel Chapo, l'inconnu président rejeté par la rue
- Insecticide avalé, compléments alimentaires aux amphétamines... le Centre antipoison de Paris veille
- Journal d'un agriculteur: "les gens arbitrent toujours leur budget sur la bouffe"
- La composition du gouvernement annoncée à 18h30
- Wall Street dans le rouge, sans conviction à l'approche des fêtes
- A Londres, une vitrine féerique où aucun jouet n'est à vendre
- Le Groenland n'est "pas à vendre", dit son Premier ministre après une allusion de Trump
- Allemagne: l'extrême droite attendue à Magdebourg, débat relancé autour de l'immigration
- Reportée, l'annonce du gouvernement toujours attendue lundi soir
- Ski alpin: Haugan sans rival à Alta Badia, Noël sixième dans la douleur
- Vers un arrêt de la pêche au saumon dans le Sud-Ouest
- Allemagne: extrême droite et contre-manifestants attendus à Magdebourg
- Foot: entre les gardiens parisiens Donnarumma et Safonov, Luis Enrique refuse de trancher
- Une minute de silence pour "entourer les Mahorais" après le cyclone dévastateur à Mayotte
- Câbles rompus en Baltique: le parquet suédois n'a pas été autorisé à mener son enquête à bord du Yi Peng 3
- Une minute de silence nationale pour "entourer les Mahorais" après un cyclone dévastateur à Mayotte
- Royaume-Uni: croissance nulle au troisième trimestre, inquiétude pour la suite
- Le Japon accuse Google d'infraction à la législation antitrust
- Rétrospective 2024: l'éclatant retour au sommet de la gymnaste Simone Biles
La Fed baisse à nouveau ses taux, au lendemain de l'élection de Trump
La Banque centrale américaine, la Fed, a abaissé jeudi ses taux d'un quart de point de pourcentage comme attendu, saluant la baisse de l'inflation et la détente du marché du l'emploi, au lendemain de la réélection de Donald Trump.
Cette nouvelle coupe, qui place les taux dans la fourchette de 4,50 à 4,75%, intervient après celle d'un demi-point en septembre - la première depuis mars 2020.
La décision a été prise à l'unanimité des 12 membres votants du Comité de politique monétaire de la Fed, le FOMC. Leur réunion avait débuté mercredi, et non mardi comme c'est habituellement le cas, décalée d'une journée en raison de l'élection présidentielle, remportée par le républicain Donald Trump.
Le président de la Fed, Jerome Powell, tiendra une conférence de presse à 14H30 (19H30 GMT).
"Les conditions du marché du travail se détendent dans l'ensemble" depuis plusieurs mois, après une période de pénurie de main d'oeuvre qui avait contribué à tirer les prix vers le haut, a commenté le FOMC dans un communiqué publié jeudi, à l'issue d'une réunion débutée mercredi matin.
Quant à l'inflation, que la Fed a fait baisser en relevant ses taux pour faire ralentir la demande, elle "a fait des progrès dans son retour à l'objectif de 2% (...) mais reste élévée".
Elle est tombée en septembre à son plus bas niveau depuis février 2021, à 2,1% sur un an, selon l'indice PCE, privilégié par la Fed.
Pour la faire ralentir, la Réserve fédérale avait relevé ses taux à leur plus haut depuis le début des années 2000, et les avait maintenus à ce niveau pendant plus d'un an, jusqu'en septembre.
- Droits de douane -
Mais Donald Trump a promis d'imposer des hausses généralisées de droits de douane, ce qui risque de faire rebondir l'inflation.
"Le résultat des élections a réduit la possibilité d'une nouvelle baisse lors des prochaines réunions", estiment Samuel Tombs et Oliver Allen, économistes pour Pantheon Macroeconomics.
Jerome Powell, qui avait été choisi en 2012 par l'ancien président démocrate Barack Obama pour entrer au Conseil des gouverneurs de la Fed, en avait été promu président en 2018 par Donald Trump.
Mais celui-ci avait ensuite critiqué avec véhémence les actions de la Fed et de son président, indépendants du pouvoir politique mais qui ne baissaient pas suffisamment les taux à son goût.
Malgré cette relation tumultueuse, et son souhait de peser sur les décisions de la Fed, Donald Trump avait signalé en juillet qu'il pourrait laisser Jerome Powell aller jusqu'au bout de son mandat à la tête de la Fed, en 2026. Il pourrait même rester gouverneur de la Fed jusqu'en 2028, ces deux mandats ayant des dates de fin distinctes.
- Économie "résiliente" -
Washington a récemment publié une flopée d'indicateurs montrant une activité économique solide, mais s'éloignant de l'euphorie post-Covid.
"D'une manière générale, l'économie américaine semble assez résiliente et le marché du travail toujours très bon", a déclaré à l'AFP Jim Bullard, ancien président de la Fed de Saint-Louis.
La croissance du PIB au troisième trimestre a déçu, mais reste près de deux fois plus forte que celle de la zone euro, à 2,8% en rythme annualisé.
Les créations d'emplois ont elles été, en octobre, au plus bas depuis décembre 2020, à cause d'ouragans qui ont frappé le pays et de plusieurs grèves, notamment chez Boeing.
Pour Jim Bullard, désormais doyen de la Daniels School of Business de l'Université Purdue, la Fed a réalisé un "atterrissage en douceur": une baisse de l'inflation sans provoquer de récession.
La Réserve fédérale n'a pas actualisé ses prévisions économiques cette fois-ci. Elles seront mises à jour en décembre.
Outre-Atlantique, la Banque d'Angleterre (BoE), qui se réunissait jeudi également, a abaissé son taux directeur d'un quart de point, pour la deuxième fois de l'année, à 4,75%.
L.Dubois--BTB