- France: les microplastiques omniprésents dans les sols, selon l'Ademe
- Syrie: opération contre des pro-Assad au lendemain d'affrontements meurtriers
- Crash d'avion au Kazakhstan: l'Azérbaïdjan pleure ses morts, enquête en cours
- Seize ans après une IRM litigieuse, la mort d'une trentenaire "en parfaite santé" en procès
- Indonésie: 20 ans après le tsunami, les survivants prient pour leurs morts
- Tennis: "affamée", Sabalenka est "prête" pour de nouveaux succès
- NBA: Steph Curry et LeBron James régalent pour Noël
- Corée du Sud: l'opposition dépose une motion de destitution contre le président par intérim
- Rétrospective 2024: Oksana Masters, championne tout-terrain
- Après les boxeuses des JO, le sport n'en a pas fini avec le genre
- Le Népal organise son premier festival de montgolfières
- Des vols retardés à la suite d'une cyberattaque contre la compagnie Japan Airlines
- Japan Airlines victime d'une cyberattaque, impact possible sur ses vols
- Mozambique: 1.500 détenus s'évadent profitant des troubles post-électoraux
- Des milliers de Syriens alaouites dans la rue, un manifestant tué selon une ONG
- Manifestations de milliers de Syriens issus de la minorité alaouite d'Assad
- L'Asie commémore le tsunami de 2004, le plus meurtrier de l'histoire
- Vingt ans après le tsunami, la peur n'a jamais quitté les survivants d'Akkaraipettai
- Thaïlande: les survivants du tsunami et la mer
- Marée noire en Russie: des scientifiques critiquent la réponse des autorités
- Suriname: l'ancien président Bouterse, dirigeant autocrate et populaire
- Importantes manifestations de Syriens issus de la minorité alaouite d'Assad
- Un avion d'Azerbaijan Airlines s'écrase au Kazakhstan, 38 morts
- Des cadeaux revendus pour se faire plaisir plutôt que pour arrondir les fins de mois
- Le naufrage d'un cargo russe en Méditerranée, une "attaque terroriste", selon l'entreprise propriétaire
- Le Hamas et Israël s'accusent mutuellement de bloquer les négociations sur Gaza
- Charles III remercie les médecins après une année marquée par le cancer
- "Fin du monde": les cauchemars d'un collecteur de cadavres 20 ans après
- Un avion d'Azerbaijan Airlines s'écrase au Kazakhstan, 35 disparus
- Mort de l'ancien président du Suriname Desi Bouterse, en fuite
- Afghanistan: 46 morts dans des frappes aériennes pakistanaises
- Importations de brandys européens: la Chine prolonge son enquête antidumping
- Vendée Globe: Richomme creuse l'écart sur Dalin, Simon a passé le Cap Horn
- Le pape appelle à "surmonter les divisions" pour Noël, assombri par les guerres
- Syrie: les nouvelles autorités affirment avoir brûlé un million de pilules de captagon
Transport des malades: plusieurs centaines de chauffeurs de taxi manifestent autour de Lyon
Plusieurs centaines de chauffeurs de taxi ont entamé lundi matin des ralentissements ou blocages sur plusieurs points d'accès à l'agglomération de Lyon, pour protester contre la convention en cours de négociation avec l'Assurance maladie pour le transport de malades assis, selon la préfecture du Rhône.
Les chauffeurs protestent contre une nouvelle tarification à la baisse du transport médical et une obligation de faire du "taxi partagé" proposée par la Caisse nationale d'assurance maladie (CNAM).
"Non seulement on va attendre très longtemps pour remplir la voiture, on va faire des tournées qui n'en finiront pas, mais aussi on va détériorer le service qu'on a mis en place depuis des années avec les patients", explique à l'AFP Abdel Green, président de la Fédération des taxis indépendants du Rhône (FTI69).
"Le patient ce n'est pas un gars que vous emmenez à l'aéroport ou en boîte de nuit ou chez le coiffeur. C'est quelqu'un qui vous attend avec impatience parce que vous êtes peut-être la seule personne qu'il voit dans la semaine et c'est une sortie pour lui. Il vous raconte ses petits bobos, il vous parle de sa petite famille, vous l'emmenez à l'hôpital, des fois vous l'aidez même à s'habiller quand c'est la sortie d'hospitalisation", ajoute le responsable.
"C'est ça qui nous embête, bien plus que le fait qu'ils veuillent nous faire rouler à 0,98 centimes du kilomètre au lieu de 1,67 euros. C'est une perte de pouvoir d'achat. On est juste en train de nous comparer à des transporteurs de colis. Sauf qu'on transporte des humains", plaide-t-il.
Sur un rond-point d'accès au périphérique nord de Lyon, environ 150 taxis, feux de détresse allumés, stationnaient en files indiennes, sans pour autant bloquer totalement la circulation. Certains affichaient des pancartes "taxis en grève" ou "taxi médical en danger", a constaté une journaliste de l'AFP.
Pour Nicolas Galliot, 43 ans, chauffeur de taxi à Clermont-Ferrand et patron, le transport médical représente 60 à 70% de son chiffre d'affaires.
Si cette convention passe "ce sera au détriment de mes salariés, de la valeur de nos licences, mais surtout des patients". Regrouper les patients dans un taxi partagé c'est les "parquer comme du bétail", dit-il. "On va perdre le côté humain de notre métier", s'inquiète-t-il.
Selon un point à 08H15, la préfecture de la région Auvergne-Rhône-Alpes relevait une situation "très perturbée" sur les entrées autoroutières de l'agglomération lyonnaise, avec quatre points de blocage et une opération escargot à Villefranche-sur-Saône, et des ralentissements au péage de Saint-Quentin-Fallavier.
J.Fankhauser--BTB