- Gérald Darmanin, un retour inattendu à la Justice
- François Rebsamen, fidèle de Hollande rallié à Macron, mais surtout Dijonnais
- Bayrou vante un gouvernement "d'expérience", avec le retour de Borne, Valls et Darmanin
- Guatemala: plusieurs enfants repris aux membres d'une secte juive ultra-orthodoxe
- Manuel Valls, retour surprise dans des Outre-mer en crise
- Une sonde de la Nasa va passer mardi au plus près du Soleil
- Allemagne: l'extrême droite rassemblée à Magdebourg, débat relancé autour de l'immigration
- Deux anciens Premiers ministres, retour de Darmanin et peu d'ouverture à gauche: le gouvernement Bayrou est avancé
- Éric Lombard, patron de la Caisse des dépôts, parachuté au ministère de l'Economie
- L'omniprésent et incontournable Bruno Retailleau reste à Beauvau
- Attaque chimique en Syrie: trois soignants disent avoir été forcés à livrer un faux témoignage
- Syrie: des délégations étrangères à Damas pour rencontrer le nouveau dirigeant
- Le patron de Telegram annonce un bénéfice net pour la première fois en 2024
- Bourse: Paris clôt stable, peu de transactions à l'approche de Noël
- Charles III a choisi une ancienne chapelle d'hôpital pour son discours de Noël
- La composition du gouvernement annoncée à 18h30, Bertrand n'en sera pas
- Biden commue la peine de 37 des 40 condamnés à mort par la justice fédérale
- Mozambique: la victoire du parti au pouvoir confirmée malgré le "chaos" promis par l'opposition
- Mozambique: Daniel Chapo, l'inconnu président rejeté par la rue
- Insecticide avalé, compléments alimentaires aux amphétamines... le Centre antipoison de Paris veille
- Journal d'un agriculteur: "les gens arbitrent toujours leur budget sur la bouffe"
- La composition du gouvernement annoncée à 18h30
- Wall Street dans le rouge, sans conviction à l'approche des fêtes
- A Londres, une vitrine féerique où aucun jouet n'est à vendre
- Le Groenland n'est "pas à vendre", dit son Premier ministre après une allusion de Trump
- Allemagne: l'extrême droite attendue à Magdebourg, débat relancé autour de l'immigration
- Reportée, l'annonce du gouvernement toujours attendue lundi soir
- Ski alpin: Haugan sans rival à Alta Badia, Noël sixième dans la douleur
- Vers un arrêt de la pêche au saumon dans le Sud-Ouest
- Allemagne: extrême droite et contre-manifestants attendus à Magdebourg
- Foot: entre les gardiens parisiens Donnarumma et Safonov, Luis Enrique refuse de trancher
- Une minute de silence pour "entourer les Mahorais" après le cyclone dévastateur à Mayotte
- Câbles rompus en Baltique: le parquet suédois n'a pas été autorisé à mener son enquête à bord du Yi Peng 3
- Une minute de silence nationale pour "entourer les Mahorais" après un cyclone dévastateur à Mayotte
- Royaume-Uni: croissance nulle au troisième trimestre, inquiétude pour la suite
- Le Japon accuse Google d'infraction à la législation antitrust
- Rétrospective 2024: l'éclatant retour au sommet de la gymnaste Simone Biles
- Rétrospective 2024: l'or olympique au rugby à VII pour la star française Antoine Dupont
- Ski alpin: Haugan en tête du slalom d'Alta Badia, Noël 3e
- Automobile: Nissan et Honda ouvrent des négociations pour fusionner
- La Bourse de Paris, rassurée, évolue proche de l'équilibre
- Trump dit vouloir "stopper le délire transgenre" dès son premier jour
- Câbles sabotés dans la Baltique : Pékin promet de poursuivre la "coopération"
- Mayotte: dix jours après le cyclone, journée de "deuil national" et minute de silence
- Jour de validation des élections au Mozambique, risque d'embrasement
- Reportée, l'annonce du gouvernement au plus tôt lundi soir
- Guatemala : des membres d'une secte juive tentent de reprendre 160 enfants secourus par les autorités
- La Corée du Sud évalue à 1.100 les soldats nord-coréens tués ou blessés face aux Ukrainiens
- NBA: Jokic et les Nuggets arrachent la victoire aux Pelicans
- Vendée Globe: Richomme et Dalin dans un mouchoir de poche à l'approche du Horn
La composition du gouvernement annoncée à 18h30
Le gouvernement de François Bayrou sera dévoilé lundi à 18h30, a indiqué l'Elysée, épilogue d'une dizaine de jours de tractations entre le Premier ministre et Emmanuel Macron, alors que la France se recueille à la veille des fêtes de Noël pour Mayotte, ravagée par un cyclone.
La présidence de la République a annoncé que le secrétaire général de l'Elysée Alexis Kohler égrènerait la composition du gouvernement à 18h30.
Auparavant, le Premier ministre est attendu à 16h30 au centre interministériel de crise sur Mayotte, au ministère de l'Intérieur, à proximité immédiate du palais présidentiel.
Décrétée journée de deuil national par le président Emmanuel Macron pour l'archipel dévasté par le cyclone Chido, lundi est une journée délicate pour annoncer un gouvernement mais ce dernier reste promis "avant Noël" mercredi.
Très émue, la députée (Liot) de Mayotte, Estelle Youssouffa s'était dite quelques heures plus tôt "indignée" que "la petite tambouille parisienne continue" en ce jour de deuil, alors que la population de Mayotte "n'a pas d'eau, n'a pas vu de secours". "C'est tellement méprisant, tellement grave, tellement médiocre, qu'on n'a plus les mots", a-t-elle déclaré sur France Inter.
De nominations de Premiers ministres en remaniements, la classe politique s'est habituée à devoir patienter au gré des ajustements de calendriers de l'exécutif.
"Cette durée de ce casting par rapport aux urgences du pays, aux crises que l'on traverse, c'est insupportable", a critiqué le député RN Jean-Philippe Tanguy sur BFMTV-RMC, dénonçant "toujours le même sketch".
- Poids lourds -
Le leader centriste, 73 ans, quatrième Premier ministre en 2024, espère composer un gouvernement de poids lourds, à même d'éviter la censure, avec à la fois des personnalités de droite, du centre et de gauche.
Son entourage avait fait savoir dimanche qu'il en était "aux derniers réglages de son gouvernement". Plusieurs échanges téléphoniques avec Emmanuel Macron ont eu lieu dimanche, ainsi qu'un entretien dans la soirée à l'Élysée.
Mais la composition d'un gouvernement répond à un subtil dosage devant notamment respecter les équilibres politiques, la parité entre hommes et femmes, et les susceptibilités. Les ministres devront surtout préparer dans l'urgence un budget pour 2025, sous la pression des oppositions et des marchés financiers.
Les noms de l'ex-Première ministre Élisabeth Borne ou de l'ex-ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin sont évoqués pour entrer dans l'équipe de François Bayrou, tout comme celui de Xavier Bertrand, président des Hauts-de-France et figure du parti de droite Les Républicains (LR).
Ce dernier, cité pour la Justice, est un irritant pour le RN, qu'il a longtemps combattu. D'autant que Marine Le Pen attend son jugement, avec une éventuelle inéligibilité, dans le procès des assistants du Parlement européen.
"C'est un très mauvais signe qui est fait", a grincé Jean-Philippe Tanguy (RN), répétant néanmoins que l'entrée de Xavier Bertrand au gouvernement n'entraînerait pas censure immédiate du parti d'extrême droite.
Quant à Gérald Darmanin, ex-LR rallié à la macronie, il a publiquement fait acte de candidature pour le Quai d'Orsay où l'actuel ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot (MoDem) aimerait rester.
- Engagement écrit -
A gauche, l'ancien ministre socialiste François Rebsamen, 73 ans, a annoncé être "prêt" à rejoindre le gouvernement, vantant sa "relation de confiance" de longue date avec François Bayrou.
Mais rien ne filtre ou presque sur d'autres personnalités issues de la gauche qui pourraient être tentées de rejoindre François Bayrou.
Le parti socialiste a formellement refusé de participer au gouvernement et son chef Olivier Faure s'est dit "consterné de la pauvreté de ce qui (a été) proposé", n'excluant pas de censurer le tout nouveau Premier ministre, allié de la première heure d'Emmanuel Macron.
Parmi les sortants, Catherine Vautrin (Territoires), Rachida Dati (Culture) et Sébastien Lecornu (Armées) devraient rester, probablement aux mêmes portefeuilles.
Du côté des LR, ils ont obtenu lundi l'engagement écrit du Premier ministre notamment sur des "économies" budgétaires et l'encouragement du "travail par tous les moyens", auquel ils avaient conditionné leur participation au gouvernement.
Laurent Wauquiez, patron des députés LR, a renoncé à entrer dans l'équipe, faute d'avoir obtenu le portefeuille des Finances. En revanche, le ministre sortant de l'Intérieur Bruno Retailleau est bien parti pour rester.
Le socle gouvernemental du centriste serait finalement assez proche de celui du LR Michel Barnier, renversé le 4 décembre par une motion de censure de l'Assemblée nationale, après trois mois en poste.
R.Adler--BTB