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Biden ferme la porte de la sidérurgie américaine à Nippon Steel
Joe Biden a annoncé vendredi qu'il bloquait le rachat prévu du grand nom de l'acier américain U.S. Steel par le géant japonais Nippon Steel, une décision très politique qui risque de créer des tensions avec Tokyo.
Cette fusion, qui agite depuis un an les sphères économiques et politiques dans les deux pays, "placerait l'un des plus grands producteurs américains d'acier sous contrôle étranger et poserait des risques pour notre sécurité nationale et nos chaînes d'approvisionnement essentielles", a justifié le président américain sortant.
Les Etats-Unis sont le premier importateur mondial d'acier, un secteur dominé, de manière écrasante, par la Chine.
"Je n'hésiterai jamais à agir pour protéger la sécurité de ce pays et son infrastructure", a insisté le démocrate de 82 ans, que ses conseillers avaient mis en garde contre les possibles conséquences diplomatiques de ce blocage, selon la presse américaine.
Dans un communiqué, le syndicat des métallurgistes USW s'est dit "reconnaissant" de la décision du président américain de "maintenir une industrie de l'acier forte dans le pays".
Il a également appelé la direction de U.S. Steel à "prendre les décisions nécessaires pour développer l'entreprise et la garder rentable".
Les marchés ont en revanche réagi négativement à l'annonce de la Maison blanche, le titre U.S Steel chutant lourdement de 7,92% à 30,02 dollars à l'ouverture de Wall Street.
Interrogées par l'AFP, aucune des deux entreprises n'avaient encore réagi.
Joe Biden, grand chantre de la réindustrialisation américaine, s'est aussi attaché depuis quatre ans à relancer les alliances internationales des Etats-Unis, en particulier en Asie.
Il a mené une diplomatie particulièrement active avec le Japon, vu comme un allié stratégique dans la région.
Mais il a donc choisi, dans ce dossier de l'acier, de faire passer les considérations domestiques au premier rang.
Il n'avait déjà pas hésité à susciter une crise avec la France en 2021 en lui ravissant un gigantesque contrat de sous-marins avec l'Australie.
- Trump également opposé -
Joe Biden doit céder le pouvoir le 20 janvier au républicain Donald Trump.
Le président élu, qui a fait campagne sur un message de souveraineté économique et de protectionnisme, avait également assuré qu'il empêcherait cette prise de contrôle amicale, initialement annoncée en décembre 2023.
Un panel chargé d'évaluer les conséquences de l'éventuel rachat sur la sécurité nationale des Etats-Unis avait refusé de se prononcer fin décembre, renvoyant la question à Joe Biden, qui disposait de 15 jours pour se prononcer.
L'opération s'est retrouvée au cœur de la campagne présidentielle américaine de 2024, car elle concerne au premier chef la Pennsylvanie, un Etat stratégique sur le plan électoral, qui est aussi le berceau de l'aciérie aux Etats-Unis.
Le groupe japonais s'est efforcé de surmonter les réticences de Joe Biden en proposant de multiples garanties et conditions alléchantes.
Il aurait en particulier, selon la presse, proposé au gouvernement américain de disposer d'un droit de veto sur toute potentielle réduction de la production de U.S. Steel aux Etats-Unis.
L'aciériste japonais s'était aussi engagé à maintenir l'emploi et avait promis au moins 2,7 milliards de dollars d'investissements dans les sites industriels syndiqués, ainsi qu'une prime de 5.000 dollars aux salariés d'U.S. Steel en cas d'acquisition.
U.S. Steel, de son côté, a aussi fait campagne pour ce rachat, décrit comme un moyen de "combattre la menace concurrentielle de la Chine" et d'assurer la prospérité future de l'entreprise.
W.Lapointe--BTB