
-
Etats-Unis: un avion prend feu à l'atterrissage, aucune victime
-
Jour de "shutdown" budgétaire aux Etats-Unis
-
Sur l'Ukraine, les pays du G7 cherchent à afficher une certaine unité
-
Indian Wells: Medvedev finit par calmer la tempête Arthur Fils en quart
-
"Pink", nouveau visage de l'évolution humaine en Europe
-
L'ex-président philippin Duterte vendredi devant la CPI
-
Ligue Europa : Mikautadze et Lyon déroulent sans forcer face à Bucarest
-
Les électeurs portugais de nouveau appelés aux urnes en mai prochain
-
Les attaques "systématiques" d'Israël contre la santé reproductive à Gaza sont des "actes génocidaires", selon des enquêteurs de l'ONU
-
Ukraine : des "questions importantes" quant à une trêve, dit Poutine, Zelensky dénonce des "manipulations"
-
Wall Street flanche, chamboulée par les nouvelles menaces douanières
-
Inquiétudes et tensions sociales au sein du groupe Nice Matin
-
Procès Maradona: deux avocats récusés, premiers témoins mardi prochain
-
L'Assemblée lance une commission d'enquête sur les effets psychologiques de TikTok
-
Une affiche d'Hanouna sème le trouble jusque dans les rangs insoumis
-
Frappe aérienne israélienne sur Damas contre le Jihad islamique palestinien
-
Le pape François reçoit à l'hôpital un gâteau pour ses 12 ans de pontificat
-
Trump embarrasse le chef de l'Otan en parlant d'annexion du Groenland
-
Impasse au Sénat américain à la veille d'une paralysie budgétaire
-
Ukraine: Poutine favorable à une trêve, mais avec des "nuances"
-
Quels alcools l'Union européenne exporte ?
-
Six nations: François Cros, général de l'armée des ombres
-
Le Canada appelle le G7 à "continuer à soutenir l'Ukraine"
-
Violences sexuelles en ligne: l'IA pour aider les victimes
-
La Bourse de Paris termine en petite baisse, inquiète des droits de douane
-
Guerre commerciale: qu'est-ce que s'échangent la France et les Etats-Unis ?
-
Catastrophe écologique au Brésil: un procès géant contre BHP s'est achevé à Londres
-
Une victoire pour Trump ou la paralysie budgétaire? Le dilemme des démocrates
-
Cryptomonnaies: la famille Trump discute d'une possible participation dans Binance US (médias)
-
UE et Afrique du Sud affichent leur rapprochement au Cap face aux offensives américaines
-
Argentine: un journaliste dans un état critique au lendemain d'une manifestation de retraités
-
De rares images d'une lune de Mars capturées par la sonde HERA
-
TikTok et hip-hop: des Chinoises donnent un coup de neuf au kung-fu
-
Birmanie: la culture du pavot à opium, rare refuge pour une population en détresse
-
Israël confirme une frappe aérienne sur Damas contre le Jihad islamique palestinien
-
Gaza: les secours exhument des dizaines de corps de l'hôpital al-Chifa
-
L'Espagne doit s'attendre à des sécheresses de plus en plus "fréquentes et graves", alerte un rapport
-
Syrie: adoption d'une déclaration constitutionnelle, "nouvelle page de l'histoire"
-
Paris-Nice: la symphonie fantastique de Lenny Martinez
-
Royaume-Uni: prison à vie confirmée pour le père et la belle-mère de la petite Sara
-
Nouvelle affaire de corruption au Parlement européen, Huawei dans le viseur
-
La flamboyante Donatella quitte la direction artistique de Versace
-
Equipe de France: Mbappé retour logique, Doué l'invité surprise
-
L'Ukraine et les droits de douane dominent le G7
-
Taxe sur les billets d'avion: Ryanair quitte un aéroport dans la Marne
-
Le Pakistan enterre les premiers morts de la sanglante attaque d'un train
-
Wall Street sans grand entrain, les droits de douane continuent de peser
-
Paris-Nice: Vingegaard chute et repart avec la lèvre en sang
-
Algues vertes: l'État devra faire plus contre la pollution aux nitrates
-
Catastrophe écologique au Brésil: fin d'un procès géant à Londres contre BHP

Au Japon, le surtourisme met les hommes d'affaires à la rue
Après un séminaire à Tokyo, les employés de la société informatique de Yoshiki Kojima s'endorment dans un hôtel-capsule: dans la capitale japonaise, l'essor du tourisme rend les chambres hôtelières classiques trop chères pour les voyages d'affaires.
La faiblesse du yen attire de plus en plus de visiteurs dans l'archipel nippon, où le nombre de touristes étrangers a bondi en 2024 au niveau inédit de 36,8 millions d'entrées, dépassant le précédent record de 2019 (32 millions), selon un chiffre officiel annoncé mercredi.
En conséquence, les hôtels classiques sont remplis et les prix s'envolent, obligeant les femmes et hommes d'affaires nippons à se rabattre sur des solutions minimalistes comme les fameuses micro-chambres.
Les hôtels-capsules, une institution japonaise, proposent des espaces pas plus grands que la taille d'un lit. Ces mini-chambres ont une réputation "minable", reconnaît M. Kojima, mais ce patron a trouvé un établissement plus confortable qui propose des matelas haut de gamme et une télévision dans chaque capsule.
"C'est propre, pratique et nous disposons d'une salle de bain commune traditionnelle. Mes employés disent que c'est amusant", affirme-t-il à l'AFP.
A Tokyo, les prix pour une capsule standard débutent à environ 5.000 yens (31 euros) la nuit. Les tarifs augmentent pour des capsules plus confortables, selon M. Kojima. Mais cela reste moins cher qu'une chambre basique dans un hôtel d'affaires, qui, dans la capitale nippone, coûte quatre fois plus en moyenne, à 20.048 yens (154 euros) la nuit.
Un tarif moyen lui-même en nette hausse par rapport au pic pré-pandémie de Covid, d'environ 13.000 yens, atteint en avril 2019, selon une étude de Tokyo Hotel Kai, un groupe d'environ 200 hôtels.
- "Que dois-je faire?" -
"Je suis heureux qu'il y ait autant de visiteurs au Japon, mais je me torture l'esprit tous les jours pour trouver un moyen flexible" de gérer l'entreprise, raconte M. Kojima, qui doit régulièrement faire venir une vingtaine d'employés dans la capitale pour des réunions.
L'économie japonaise profite de l'afflux de touristes étrangers, car cela crée des emplois et ces visiteurs dépensent de l'argent, explique l'analyste Takuto Yasuda de l'Institut de recherche NLI.
"Mais cela a aussi un impact négatif, comme le fait que les Japonais ne peuvent pas voyager, ou que leur vie quotidienne est affectée par le surtourisme", précise-t-il à l'AFP.
La pénurie chronique de main-d'œuvre au Japon et l'augmentation des coûts de l'approvisionnement des hôtels font également grimper les prix, ajoute-t-il.
Keisuke Morimoto, qui gère une boutique de kimonos dans la région de Nara, dans l'ouest du Japon, a été choqué en apprenant que deux nuits dans un hôtel de Tokyo lui coûteraient 60.000 yens (370 euros).
"Sérieusement, que dois-je faire pour mon voyage d'affaires?", s'est-il indigné sur le réseau X. Interrogé par l'AFP, il dit envisager de recourir à une célèbre plateforme de locations, qui propose des offres plus abordables.
Réagissant face au surtourisme, l'ex-capitale impériale Kyoto a annoncé mardi un net relèvement à partir de 2026 de la taxe de séjour imposée aux visiteurs, jusqu'à dix fois le niveau actuel pour les hôtels haut de gamme.
- Répartir les touristes -
Le gouvernement, lui, veut accueillir 60 millions de visiteurs par an d'ici 2030 dans le pays.
Cela pourrait signifier des voyages d'affaires encore plus coûteux pour les Japonais à Tokyo, Osaka et dans les autres grandes villes, où les demandes de réservations d'hôtels grimpent en flèche.
Pour équilibrer les choses, le gouvernement essaie d'attirer les touristes vers des destinations moins courues et de les encourager à séjourner au moins deux nuits dans des villes rurales.
L'expert Takuto Yasuda convient que répartir les visiteurs est essentiel pour alléger la pression sur les hôtels urbains.
Le taux d'occupation des hôtels d'affaires gérés par le groupe Fujita Kanko à Tokyo était de 88% en 2024, avec des tarifs moyens en hausse de 26% par rapport à l'année précédente, a indiqué l'entreprise.
"Actuellement, la demande est concentrée dans les grandes villes comme Tokyo et Osaka, nous espérons donc que cela s'étendra à Sapporo (nord), Naha (sud) et d'autres régions plus petites", a expliqué l'entreprise.
De son côté, M. Kojima pourrait recourir à des mesures drastiques pour son entreprise informatique.
"Je pense déplacer notre siège social à Sapporo, ou organiser des réunions dans une ville thermale près de Tokyo", confie-t-il. "Il existe de nombreux endroits qui ne sont pas inondés de touristes, et nous pouvons en profiter."
O.Krause--BTB