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Le FMI modérément optimiste pour l'économie mondiale dans ses prévisions pour 2025
Le Fonds monétaire international (FMI) a publié vendredi ses prévisions de croissances mises à jour pour l'économie mondiale, désormais attendue à 3,3% pour 2025 (révision de +0,1 point de pourcentage), mais avec des divergences de plus en plus marquées entre les pays et régions.
A l'occasion de la publication de l'actualisation de son rapport sur l'économie mondiale (WEO), le Fonds a également souligné l'existence de risques persistants, de résurgence de l'inflation aux Etats-Unis par exemple mais aussi de déflation dans d'autres pays tels que la Chine, ainsi que les conséquences de l'instabilité politique dans plus plusieurs économies majeures.
Les prévisions précédentes dataient d'octobre.
Parmi les principales économies mondiales, les Etats-Unis connaissant la révision la plus marquée (+0,5 pdp), avec une croissance désormais attendue à 2,7% cette année, augmentant de fait l'écart avec les autres économies avancées, en particulier l'Union européenne.
Des prévisions néanmoins réalisées sans tenir compte des potentielles politiques menées par le président américain élu, Donald Trump, dans la mesure où le FMI n'a pas encore une idée précise de ce qui sera mis en place et de quelle manière, a rappelé l'institution.
"La divergence est en partie structurelle. Les Etats-Unis ont par exemple profité d'une croissance de la productivité supérieure à l'Europe, en particulier dans le secteur technologique, du fait d'un environnement des affaires favorable et un marché des capitaux plus profonds", a souligné en conférence de presse Pierre-Olivier Gourinchas, chef-économiste du FMI.
Un diagnostic qui rejoint celui réalisé dans le rapport publié par Premier ministre italien Mario Draghi en septembre dernier, qui appelle notamment à un renforcement du marché commun bancaire et financier.
Le problème vient des deux principales économies européennes, l'Allemagne et la France, dont les prévisions sont toutes deux revues en baisse, à l'inverse de l'Espagne, déjà performante ces deux dernières années et que le FMI attend encore à plus de 2% cette année (+2,3%).
L'Allemagne en revanche, qui a enchaîné deux années en légère récession, devrait à peine repasser en territoire positif, avec une croissance désormais attendue à 0,3% une révision de 0,5 pdp par rapport aux dernières prévisions, en octobre dernier.
"Il y a des inquiétudes sur une remontée des prix de l'énergie dans certains pays mais aussi une certaine incertitude sur le commerce vers la Chine ou les Etats-Unis et ce qu'il pourrait se produire à l'avenir. Cela pèse sur des pays tels que l'Allemagne mais aussi la France", a souligné M. Gourinchas auprès de l'AFP.
- La Chine entre deux eaux -
Confronté à une situation politique inédite et une situation budgétaire difficile, l'Hexagone voit d'ailleurs également ses prévisions être revues à la baisse, avec un petit 0,8% de croissance désormais attendu.
Mais la divergence qui s'observe parmi les pays occidentaux est également visible parmi les économies émergentes, avec la Chine qui continue à voir sa croissance ralentir d'une année sur l'autre.
Certes, le FMI a légèrement revu à la hausse ses prévisions pour 2025, avec 4,6% désormais attendu, mais cela reste en-deçà de 2024 (+4,8%) et surtout la tendance devrait se poursuivre en 2026, avec un petit 4,5% pour l'instant anticipé, malgré les stimuli annoncés par le gouvernement chinois ces derniers mois.
"Vous avez d'un côté les mesures budgétaires qui aident mais de l'autre la Chine est bien entendu potentiellement exposée à une hausse des tensions commerciales, ce qui peut déjà peser sur l'économie, avec des investissements retardés en attendant d'y voir plus clair", a détaillé pour l'AFP le chef-économiste du Fonds.
La croissance devrait cependant s'améliorer de manière plus marquée dans d'autres régions, du fait notamment d'un "rééquilibrage entre la Chine d'un côté et d'autres économies émergentes de l'autre, comme l'Inde ou le Brésil", même si pour ce dernier, le FMI laisse sa prévision inchangée à 2,2% de croissance attendue.
Après deux années de fortes révisions, la prévision de croissance pour l'économie russe reste cette fois largement inchangée par rapport aux premières estimations d'octobre, à 1,4% attendu cette année, ce qui marque un net ralentissement par rapport aux deux années précédentes (+3,8% en 2024).
Bonne nouvelle contenue dans le rapport, l'inflation pour les économies avancées devrait être quasiment revenue à la cible de 2% des principales banques centrales, avec 2,1% prévu pour cette année, et 2% en 2026, signe que le pic de 2022 est bel et bien dans le rétroviseur.
Si celle des pays émergents et en développement reste supérieure (+5,6% attendu), elle est revue à la baisse et surtout, là encore en ralentissement par rapport à 2024, une tendance qui devrait se poursuivre l'année prochaine.
E.Schubert--BTB