- Conversion de la centrale thermique de Saint-Avold: le temps presse pour les salariés
- Grèce : une statue antique retrouvée "près de poubelles"
- "Merci Dorothée": l'ex-idole des enfants célébrée sur TF1
- Tirs nouris et explosions au deuxième jour de l'opération israélienne en Cisjordanie
- Open d'Australie: "Big Ben" Shelton, enfin l'heure du succès pour le tennis américain ?
- Open d'Australie: Sinner rassurant, Swiatek implacable sur la route du dernier carré
- Masayoshi Son, l'ami japonais de Trump "touché par Midas"
- La difficile ébauche de la Maison du dessin de presse, lancée après Charlie Hebdo
- Ski: après une série d'accidents, le difficile compromis entre vitesse et sécurité
- Biathlon: l'hiver de la maturité pour Lou Jeanmonnot
- Colère en Turquie après la mort de 76 personnes dans un hôtel d'altitude
- "C'est tout ce que j'avais": à Los Angeles, la panique des victimes d'incendie non assurées
- Depuis la France, les regrets éternels d'Olga Mikhaïlova, principale avocate d'Alexeï Navalny
- Après plusieurs grèves, Ubisoft tient une "concertation sociale"
- Levée de boucliers contre l'idée d'une taxation de certains retraités
- Golf: "rêvons d'une victoire en Majeur", ambitionne Pavon
- "Trop dur": au Vietnam, des travailleurs migrants retournent à la campagne
- Open d'Australie: Navarro subit la loi d'Iga, Shelton attend Sinner
- La Bourse de Paris en hausse, moins de craintes sur les droits de douane
- Trump suspend les employés des programmes de diversité aux Etats-Unis
- Trump suspend les employés des programmes de diversité aux Etats-Unis Trump renvoie les employés des programmes de diversité aux Etats-Unis
- En Haute-Garonne, une liste portée par une figure de la colère paysanne convoite la chambre d'agriculture
- En Moldavie, des habitants pris au piège de la bataille du gaz
- La Chine contrôle-t-elle vraiment le canal de Panama comme l'affirme Trump ?
- NBA: LeBron James en triple-double, Philadelphie perd encore
- La Turquie en deuil après l'incendie meurtrier dans un hôtel d'altitude
- Trump lance sa campagne de revanche politique
- Droits de douane: Trump met la pression sur la Chine et l'Union européenne
- Glissement de terrain en Indonésie: au moins 19 morts, des centaines de sauveteurs mobilisés
- Epargne: un record d'intérêts versés en 2024 sur les livrets A et LDDS
- Macron reçoit Scholz pour un déjeuner en forme d'au revoir
- Le roi du Lesotho vend son projet d'énergie verte aux élites de Davos
- NBA: Coulibaly juge sa première partie de saison "correcte" mais "irrégulière"
- Open d'Australie: Badosa, une demi-finale pour tourner le dos aux galères
- Ligue des champions: Dembélé, la fièvre monte avant City
- Open d'Australie: Iga Swiatek, retour gagnant
- Open d'Australie: Navarro subit la loi d'Iga, Keys aussi en demi-finales
- Brésil: la superficie végétale brûlée par les incendies a bondi de 79% en 2024
- Libérés, des assaillants du Capitole jubilent en attendant leurs "camarades"
- Open d'Australie: Keys passe à l'usure, Swiatek entre dans l'arène
- Ligue des champions: au bord du gouffre, Paris reçoit City pour un choc vertigineux
- Colombie: les forces spéciales avancent dans les fiefs des guérillas
- Netflix dépasse les 300 millions d'abonnés et augmente ses prix
- Trump vante un investissement géant et lance sa campagne de revanche
- C1: la folle remontada du Barça face au Benfica
- C1: l'Atlético Madrid s'offre un nouveau braquage face à Leverkusen
- C1: Lille craque à Liverpool, Monaco assuré des barrages
- C1: Lille s'incline à Liverpool sans rougir
- Wall Street finit en hausse, soulagée par les premières mesures de Trump
- Hand/Mondial-2025: les Bleus démarrent en trombe le tour principal
Masayoshi Son, l'ami japonais de Trump "touché par Midas"
Masayoshi Son, le magnat japonais à la tête de la nouvelle initiative du président américain Donald Trump en matière d'intelligence artificielle (IA) et PDG de SoftBank, a des antécédents en matière d'investissement à la fois spectaculaires et peu reluisants.
Mais avant de brasser des milliards et de côtoyer les puissants, M. Son a aussi connu la misère. Né en 1957 sur l'île de Kyushu (sud-ouest du Japon), sa famille, d'origine coréenne, subsistait difficilement en élevant de la volaille et des porcs.
"On ramassait les ordures des voisins pour nourrir nos bêtes. C'était tellement visqueux que j'en avais la nausée (...). On travaillait dur. Et j'ai travaillé dur", a-t-il raconté un jour en recevant un prix.
A 16 ans, débordant déjà d'ambition, il part étudier aux Etats-Unis, contre l'avis de ses parents. Il y restera jusqu'en 1980.
Ce long séjour influencera profondément son mode de pensée et d'action de décideur, tranchant avec la recherche permanente de consensus prévalant généralement dans les entreprises japonaises.
C'est aux Etats-Unis, où il est étudiant à Berkeley, qu'il connaît d'ailleurs son premier succès dans les affaires, en vendant pour un million de dollars au groupe électronique Sharp le logiciel de traduction anglais-japonais qu'il a développé.
Dans sa vingtaine, Son a fondé le groupe d'investissement SoftBank et a fait des paris colossaux sur Yahoo ! et le géant chinois du commerce électronique Alibaba dans les années 1990.
Le premier aurait fait de lui, pendant quelques jours, la personne la plus riche du monde, tandis que le second aurait conforté sa réputation d'entrepreneur "touché par Midas".
Il a créé fin 2016 un colossal fonds de capital-risque, SoftBank Vision Fund, avec le soutien notamment du premier fonds souverain d'Arabie saoudite, pour investir près de 100 milliards de dollars dans des start-up technologiques.
- Un premier échec -
De nombreux investissements réalisés dans la Silicon Valley ont échoué, parfois de manière spectaculaire.
C'est le cas notamment de la société de partage de bureaux WeWork, qui a fait faillite, et d'Oyo Rooms, un groupe hôtelier indien.
Au cours de l'exercice 2022/2023, les deux fonds Vision de SoftBank ont enregistré des pertes considérables de 4.300 milliards de yens (32 milliards de dollars à l'époque).
Masayoshi Son a donc décidé de s'orienter vers l'intelligence artificielle.
La clé de la révolution à venir, espère l'homme de 67 ans, sera la société Arm, détenue majoritairement par SoftBank, le concepteur britannique de puces dont la technologie est présente dans 99% des smartphones.
Masayoshi Son souhaite qu'Arm rivalise avec Nvidia, avec qui l'entreprise est actuellement partenaire, et fabrique des puces pour les processus d'IA.
Dès le premier mandat de Trump, il avait promis que SoftBank investirait 50 milliards de dollars aux États-Unis et créerait 50.000 emplois.
Lors d'une apparition aux côtés du président élu en décembre, et face à une demande insistante de ce dernier sur le ton de l'humour, Masayoshi Son a déclaré qu'il allait maintenant "doubler la mise" en investissant 100 milliards de dollars et en créant des emplois pour 100.000 Américains désormais.
Mardi, M. Son est apparu à la Maison Blanche aux côtés de Donald Trump, de Sam Altman (PDG de la start-up d'IA générative OpenAI), et de Larry Ellison, fondateur d'Oracle, pour annoncer le projet Stargate.
- "Age d'or" -
Le patron de SoftBank a précisé que la coentreprise allait "commencer à déployer immédiatement 100 milliards de dollars", avec l'objectif d'atteindre un total de 500 sur quatre ans.
Il en sera le président, avec SoftBank responsable du financement et OpenAI des opérations. Arm, Microsoft, Nvidia, Oracle et OpenAI fourniront la technologie.
"C'est le début d'un âge d'or pour l'Amérique", pour Masayoshi Son.
"Après cela, une superintelligence artificielle viendra résoudre les problèmes que l'humanité n'aurait jamais pensé pouvoir résoudre", a-t-il dit.
Mercredi à Tokyo, l'action de SoftBank Group, le géant nippon des investissements dans la tech, a clôturé sur une envolée de 10,61%.
"Masa a retrouvé son mojo", selon Kirk Boodry, analyste chez Astris Advisory, qui suit SoftBank.
"Inévitablement, il y aura des questions sur la manière dont SoftBank finance cela, mais nous pensons qu'ils seront capables d'attirer des partenaires limités (probablement de l'argent du Moyen-Orient comme ils l'ont fait avec Vision Fund) tandis que les ventes d'actifs sont très probablement à l'ordre du jour", a-t-il ajouté dans une note.
Amir Anvarzadeh, d'Asymmetric Advisors, était moins sûr, affirmant que M. Son et M. Trump "aiment tous deux les chiffres".
"A moins que SoftBank ne vende sa participation dans Arm, qui est de toute façon massivement surévaluée, d'où viendra tout l'argent ?", s'interroge-t-il.
B.Shevchenko--BTB