Berliner Tageblatt - Wall Street en ordre dispersé, digère la première semaine de Trump

Euronext
AEX -0.86% 901.33
BEL20 0.36% 4258.02
PX1 0.44% 7927.62
ISEQ 0.41% 10106.67
OSEBX -0.92% 1489.14 kr
PSI20 -0.25% 6503.73
ENTEC -0.41% 1416.23
BIOTK 0.83% 3118.97
N150 -0.15% 3369.78
Wall Street en ordre dispersé, digère la première semaine de Trump
Wall Street en ordre dispersé, digère la première semaine de Trump / Photo: © AFP/Archives

Wall Street en ordre dispersé, digère la première semaine de Trump

La Bourse de New York a ouvert sans grande conviction vendredi, les investisseurs assimilant une première série d'annonces de Donald Trump, de retour à la Maison Blanche depuis lundi, dont son approche plus modérée qu'attendu sur les droits de douane.

Taille du texte:

Vers 15H10 GMT, le Dow Jones lâchait 0,30%, tandis que l'indice Nasdaq (+0,07%) et l'indice élargi S&P 500 (-0,02%) étaient proche de l'équilibre.

"Nous digérons actuellement les événements de la semaine", a résumé auprès de l'AFP Steve Sosnick, d'Interactive Brokers, en référence au retour de Donald Trump à la Maison Blanche et à ses premières annonces.

Vendredi, le marché connaissait "un peu de volatilité (...) en raison des derniers commentaires du président Trump sur les droits de douane vis-à-vis de la Chine", a commenté M. Sosnick.

Le président américain a déclaré jeudi soir qu'il préférerait ne pas imposer de droits de douane à Pékin, un revirement après ses promesses répétées de frapper le plus grand rival économique des États-Unis avec de lourdes taxes à l'importation.

Avant son élection, Donald Trump s'était montré déterminé à imposer de nouveaux droits de douane sur tous les produits importés, pour préserver l'appareil productif américain. Il n'écartait pas l'éventualité qu'ils atteignent 60%, voire davantage, pour les produits chinois.

Le républicain a aussi annoncé plus tôt dans la semaine qu'il comptait imposer des droits de douane de 25% aux produits issus du Canada et du Mexique à compter du 1er février dans la foulée de son investiture lundi. Toutefois, aucun décret en ce sens n'a été signé pour le moment.

"Désormais, le marché considère davantage (les droits de douane) comme une tactique de négociation, plutôt qu'un ensemble de politiques qui vont être mises en œuvre", a avancé M. Sosnick.

Côté entreprises, les investisseurs américains ont toujours le regard tourné vers la saison des résultats.

Les premières publications - notamment du secteur financier - ont bien été accueillie par Wall Street, mais "les investisseurs se concentrent davantage sur les prévisions que sur les résultats eux-mêmes", selon M. Sosnick.

Le marché attend désormais les résultats des grands noms de la tech la semaine prochaine (dont Meta et Microsoft mercredi, et Apple jeudi).

"Ce sont (les entreprises) qui ont clairement la plus grande capacité à faire bouger le marché", a soutenu Steve Sosnick.

Sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d'Etat américains à dix ans s'établissait à 4,65% contre 4,64% la veille en clôture.

Ailleurs, à la cote, le constructeur aéronautique Boeing gardait la tête hors de l'eau (+0,75%) alors qu'il avait prévenu la veille d'une lourde perte au quatrième trimestre, notamment à cause de la grève de plus de cinquante jours menée par près de 33.000 ouvriers près de Seattle (nord-ouest).

L'avionneur, qui doit présenter la totalité de ses résultats financiers le 28 janvier avant l'ouverture de la Bourse de New York, prévoit en effet un chiffre d'affaires trimestriel de 15,2 milliards de dollars et une perte nette par action de 5,46 dollars.

Le géant pharmaceutique danois Novo Nordisk, connu pour ses best-sellers Ozempic et Wegovy, bondissait à Wall Street (+8,21%).

Le groupe, connu pour ses traitements pour le diabète et la perte de poids, profitait de résultats encourageants sur une nouvelle molécule contre le surpoids, l'amycrétine.

Le spécialiste des composants électroniques Texas Instruments se repliait (-6,22%), plombé par des prévisions jugées décevantes.

Le poids lourd du secteur financier American Express (-3,36%) subissait pour sa part quelques prises de bénéfices après des résultats globalement au-dessus des attentes.

Meta - la maison mère de Facebook et d'Instagram - prenait 1,07% après que le patron du groupe, Mark Zuckerberg, a annoncé qu'il prévoyait d'investir jusqu'à 65 milliards de dollars dans des projets liés à l'intelligence artificielle en 2025.

O.Krause--BTB