
-
Les revenus de TikTok, menacé d'interdiction aux Etats-Unis, bondissent
-
Monte-Carlo: Alcaraz et Fils ont rendez-vous en quarts, Ruud et Medvedev battus en 8es
-
STMicroelectronics coupe dans ses effectifs sur fond de brouille franco-italienne
-
Saint-Domingue: obsèques de Rubby Pérez, voix du merengue décédé sur scène dans la tragédie de la discothèque
-
Charles et Camilla sur la tombe de Dante, père de la langue italienne
-
Wall Street s'enfonce encore, plombée par la guerre commerciale
-
Tanzanie: le chef de l'opposition inculpé pour "trahison" à six mois de la présidentielle
-
La Bourse de Paris bondit grâce au revirement douanier de Trump
-
Le Congrès américain ouvre la voie aux crédits d'impôt massifs voulus par Trump
-
La Roumanie annonce une forte hausse du nombre d'ours
-
Wall Street accentue ses pertes plombée par la guerre commerciale
-
France 2030: le gouvernement entend continuer à investir malgré les "inquiétudes"
-
Le taux de mortalité infantile continue d'augmenter en France
-
Mbappé accélère et fait saisir 55 millions d'euros sur les comptes du PSG
-
L’échec de l’achat de la maison de Salvador Allende ébranle le gouvernement chilien
-
Le recyclage du plastique stagne à moins de 10% des volumes produits dans le monde, selon une étude
-
Affaire Evaëlle: l'enseignante relaxée, les parents de la collégienne "révoltés"
-
Parquet spécialisé, outils répressifs... Les mesures phares de la loi narcotrafic
-
Second échange de prisonniers entre Moscou et Washington, nouveau signe de réchauffement
-
STMicroelectronics précise sa transformation malgré la brouille entre coactionnaires français et italien
-
Défense: mobilisation chez Thales, Dassault et ArianeGroup pour le "partage des richesses"
-
Après avoir reçu Charles III, le pape convalescent visite la basilique Saint-Pierre
-
Discothèque de Saint-Domingue: le bilan dépasse les 200 morts
-
Wall Street en nette baisse au lendemain d'un bond historique
-
Noces glamour dans le luxe milanais entre Prada et Versace
-
Mystérieux report du procès entre les enfants Delon
-
Wall Street ouvre en nette baisse au lendemain d'un bond historique
-
Airbags Takata: Toyota et Mercedes vont aussi immobiliser des véhicules en France, selon le ministère des Transports
-
Chimie: Vencorex partiellement repris par son concurrent chinois Wanhua
-
Val-de-Marne: jusqu'à cinq ans de prison ferme pour un trafic de civelles
-
Suicide d'Evaëlle: l'enseignante relaxée, les parents de la collégienne "révoltés"
-
Comment le marché de la dette américaine a fait reculer Trump sur ses droits de douane
-
Cannes annonce sa sélection assortie d'un message de "sérieux" sur les violences sexuelles
-
Accidents de ski: l'Académie de médecine s'inquiète du nombre élevé de collisions
-
Paris-Roubaix: derrière Van der Poel, Philipsen attend son heure
-
STMicroelectronics: le conseil de surveillance soutient le PDG renié par Rome
-
Chimie: la reprise de Vencorex attribuée au chinois Wanhua
-
L214 amène des cadavres de porcelets devant un Leclerc parisien
-
Ligue Europa : Lyon contraint d'innover en attaque face à Manchester United
-
Deuxième échange de prisonniers entre Moscou et Washington, nouveau signe de réchauffement
-
Tennis/Monte-Carlo: qualifié pour les quarts, Fils fait la passe de trois
-
C1: au PSG, une force mentale inédite
-
La pause de Trump sur les droits de douane est un "répit", estime le Premier ministre canadien
-
Jafar Panahi, Wes Anderson, Julia Ducournau, Jean-Pierre et Luc Dardenne en compétition à Cannes
-
Soutien "inconditionnel" à Israël: Braun-Pivet reconnaît avoir eu "tort de choisir ce mot"
-
Tennis/Monte-Carlo: Arthur Fils enchaîne un 3e quart d'affilée en Masters 1000
-
Droits de douane: des démocrates soupçonnent Trump de possible délit d'initié
-
La Russo-Américaine Ksenia Karelina libérée par Moscou dans le cadre d'un échange
-
Ski acrobatique: Tess Ledeux ne veut "pas griller les étapes" avant les JO de Milan-Cortina
-
Le Soudan accuse les Emirats arabes unis d'être "le moteur" d'un "génocide" devant la CIJ

Procès Lelandais: le parcours chaotique de l'accusé passé au crible
La cour d'assises de Grenoble poursuit mardi le décryptage de la personnalité de Nordahl Lelandais, jugé pour le meurtre en 2017 de la jeune Maëlys, en retraçant son parcours chaotique après une jeunesse pourtant "sans difficulté majeure".
Des amis et anciennes compagnes, ainsi que son frère, sont appelés à témoigner pour poursuivre l'examen de personnalité de l'accusé lors de ce procès placé au coeur de l'attention médiatique.
Lundi, les débats se sont ouverts avec une enquêtrice de personnalité, Adeline Sendra, qui a longuement détaillé le parcours de l'accusé de 38 ans, marqué par des échecs tant sur le plan professionnel que sentimental.
Pourtant, "il n'y a pas de point de rupture mais plutôt une constante dans son parcours professionnel et sentimental, avec une bulle familiale très +soutenante+", a-t-elle noté, ne relevant "aucune difficulté majeure durant l'enfance et l'adolescence".
"Ce n'est pas un euphémisme de dire que ce n'est pas un acharné du boulot", a admis de son côté l'avocat de l'accusé, Me Alain Jakubowicz.
L'enquêtrice a précisé que le trentenaire est "quelqu'un qui ne supporte pas l'autorité, colérique, mais la violence ce n'est pas quelque chose qui ressort" des témoignages de son entourage selon elle.
Maëlys, huit ans, avait disparu dans la nuit du 26 au 27 août 2017 lors d'une soirée de mariage dans la salle des fêtes de Pont-de-Beauvoisin (Isère).
Rapidement soupçonné, Nordahl Lelandais avait été confondu en février 2018 par la découverte d'une tache de sang dans le coffre de sa voiture. Il avait alors admis l'avoir tuée "involontairement", puis avait conduit les enquêteurs jusqu'aux restes de la victime.
A la barre, sa mère Christiane Lelandais s'est souvenue de son fils comme un enfant "sage", "doux et gentil", qui "aimait la nature", "la pêche", "les ballades dans les bois".
Au moment des faits, sur la période 2016-2017, la retraitée de 73 ans a expliqué avoir été totalement accaparée par la grave maladie de son mari et n'avoir pas observé de changement dans le comportement de son fils.
Elle a également mis en cause "ces histoires de drogues, d'alcool, qui l'ont entraîné dans ce délire".
La septuagénaire s'est dite depuis les faits "rejetée de partout, insultée de partout". "Je n'ai pas le droit de vivre, je n'ai pas le droit de sourire, je n'ai le droit de rien faire", a-t-elle poursuivi.
- "J'aime toujours mon frère" -
Sa demi-soeur a elle aussi dépeint un jeune homme sans aspérité avec qui elle entretient une grande "complicité". Quand elle apprend les actes qui sont reprochés à Nordahl, "on est dans le déni et dans l'incompréhension, après on fait avec, il dit qu'il est désolé".
Mal à l'aise et sur la défensive, elle a fini par s'emporter face à un avocat des parties civiles : "Je ne banalise pas les actes de mon frère, ça me fait horreur mais ça fait cinq ans qu'on est dedans. Mais j'aime toujours mon frère".
A l'ouverture des débats, Nordahl Lelandais, légèrement barbu, les cheveux grisonnants coupés ras, avait tenu à "présenter (ses) excuses" à la famille de la fillette.
"J'ai bien donné la mort à Maëlys, je ne voulais pas lui donner la mort, je vais m'expliquer sur les faits au cours de l'audience", a-t-il déclaré depuis le box en réprimant des sanglots.
"On a eu droit à une larme de Nordahl Lelandais, on a eu droit à des excuses, mais ça ne valait très clairement pas grand-chose", a ensuite lancé Me Rajon.
"Très clairement, on ne compte pas sur Nordahl Lelandais, on compte sur un dossier qui fait 23.000 pages, sur une instruction qui a établi la personnalité et la dangerosité de cet individu", a-t-il poursuivi.
Nordahl Lelandais sera également jugé pour agressions sexuelles à l'encontre de deux petites-cousines âgées à l'époque de cinq et six ans, ainsi que pour détention et enregistrement d’images pédopornographique.
Déjà condamné à Chambéry en mai 2021 à 20 ans de réclusion pour le meurtre du jeune soldat Arthur Noyer, Nordahl Lelandais n'avait pas fait appel.
L'accusé encourt la réclusion criminelle à perpétuité. Le verdict est attendu autour du 18 février.
D.Schneider--BTB