- Espagne: le Betis Séville présente un maillot fabriqué à base d'algue
- Grèce: nouvelles secousses sismiques au large de Santorin, dont l'une supérieure à 5
- Le Panama se retire du projet chinois d'infrastructures des "Nouvelles routes de la soie"
- Trump inquiète la Banque d'Angleterre, qui assombrit ses prévisions de croissance
- Bangladesh: des manifestants détruisent des bâtiments liés à l'ex-dirigeante renversée
- La Banque d'Angleterre revoit fortement à la baisse la croissance britannique
- Mondiaux de ski: Stephanie Venier sacrée à domicile en super-G, mauvais départ pour Vonn
- Télématin souffle ses 40 bougies, avec un œil sur la concurrrence
- IA: sans "garanties en béton", on court droit "au désastre", selon un expert
- Israël dit préparer un plan pour un départ de Gaza des Palestiniens "qui le souhaitent"
- Grèce: nouvelles secousses au large de Santorin dont l'une supérieure à 5
- Un village pakistanais enterre un des siens, un migrant mort au large des côtes africaines
- La Banque d'Angleterre abaisse son taux et revoit fortement à la baisse la croissance britannique
- Paul-Loup Sulitzer, roi déchu des best-sellers financiers
- Au Nigeria, l'Eldorado du lithium dans le Far West minier
- Renouvelables: dans la campagne anglaise couve la guerre des pylônes
- Narcotrafic: 110 morts et explosion des saisies de cocaïne en France en 2024
- Sommet sur l'IA à Paris: coup d'envoi et premières annonces officielles
- ArcelorMittal investit massivement aux Etats-Unis plutôt qu'en Europe
- Alors que la page budgétaire se tourne, le droit du sol à Mayotte agite l'Assemblée
- Intelligence artificielle: 35 sites "prêts à l'emploi" en France pour des data centers, annonce le gouvernement
- Turquie: la guérison par l'art pour des rescapés du séisme
- XV de France: Penaud de retour, Jalibert à l'ouverture pour défier l'Angleterre
- La galaxie Mulliez et son fleuron Decathlon objets de nouvelles critiques
- S'habiller en "made in Senegal", nouvelle tendance à Dakar
- RDC: meeting du M23 à Goma, les forces congolaises acculées dans l'est
- JO-2026: "L'Italie est prête" à accueillir dans un an les Jeux d'hiver, assure Bach
- Nissan en voie d'abandonner son projet de fusion avec Honda, en quête d'alliés alternatifs
- Chine: ex-ambassadeur en France, le "loup combattant" Lu Shaye nommé aux Affaires européennes
- Adolescents: vapoter cannabis, PTC ou Buddha Blue nuit gravement à la santé, alertent les autorités sanitaires
- Gucci, en crise, va changer de styliste pour tenter de remonter la pente
- Fusillade en Suède: des armes retrouvées sur les lieux de la tuerie
- La Bourse de Paris gagne du terrain, tirée par les résultats d'entreprises
- Sommet sur l'IA à Paris: avant les chefs d'Etat, place aux experts
- Israël dit préparer un plan pour autoriser les Gazaouis à quitter leur territoire
- Corée du Sud: deux ministères bloquent l'accès à DeepSeek sur leurs ordinateurs
- Sommet sur l'IA à Paris: le grand raout s'ouvre avec deux journées de débats scientifiques
- Le Premier ministre japonais aux Etats-Unis en quête d'assurances de la part de Trump
- JO-2026: dans un an, les Jeux d'hiver ont rendez-vous à Milan et Cortina
- Trump signe un décret visant à empêcher les athlètes transgenres de participer aux sports féminins
- Sur France Culture, une (fausse) émission de témoignages entièrement créée par l'IA
- NBA: Wembanyama sauve les Spurs contre Atlanta
- Honda-Nissan: projet de fusion quasi abandonné, en attente d'une officialisation
- Decathlon accusé de bénéficier du travail forcé de Ouïghours en Chine, selon des médias
- Janvier 2025 le plus chaud jamais mesuré dans le monde, nouveau record "surprenant", selon Copernicus
- La Turquie commémore le "séisme du siècle" avec chagrin et colère
- Janvier 2025 le plus chaud jamais mesuré dans le monde, nouveau record "surprenant" (Copernicus)
- Les Etats-Unis affirment être dispensés de péage par le Canal de Panama, qui dément
- L'heure du verdict des urnes pour les syndicats agricoles
- La Turquie commémore le "séisme du siècle"
La Banque d'Angleterre revoit fortement à la baisse la croissance britannique
La Banque d'Angleterre (BoE) a sans surprise abaissé jeudi son taux directeur à 4,5%, mais aussi revu fortement à la baisse ses prévisions de croissance, face à une économie britannique déjà à la peine et menacée par les droits de douane américains.
"Nous surveillons de très près l'économie britannique et les développements dans le monde et adopterons une approche graduelle et prudente vers de nouvelles réductions de taux", a indiqué Andrew Bailey, le gouverneur de la BoE dans une déclaration jointe au rapport de politique monétaire.
Les économistes s'attendaient à cette décision, destinée à soutenir l'activité et qui signe la troisième baisse d'un quart de point en l'espace de six mois, après une première en août et une seconde en novembre.
Deux membres sur neuf de la BoE ont même été jusqu'à voter en faveur d'une coupe de plus large ampleur, d'un demi-point.
L'institution monétaire a divisé par deux sa prévision de croissance au Royaume-Uni en 2025 à 0,75%, contre 1,5% auparavant, inquiète des incertitudes sur l'économique mondiale, notamment avec les menaces de droits de douane de Donald Trump, mais aussi d'une baisse de la confiance des entreprises britanniques.
La révision est moins sévère pour 2024, à 0,75% contre 1% auparavant.
- Incertitude commerciale -
La BoE souligne que "l'incertitude sur la politique commerciale dans le monde a augmenté de façon significative depuis l'élection présidentielle américaine", alors que Donald Trump a lancé les hostilités avec la Chine.
Le Royaume-Uni n'est pour l'instant pas directement visé par les menaces de droits de douane mais de telles hausses "auraient certainement un effet négatif sur l'activité britannique", souligne l'institution; et en attendant davantage de clarté, les entreprises pourraient "retarder leurs décisions concernant leurs investissements et leurs embauches".
"Je pense que nous allons devoir donner à l'administration américaine le temps de définir les politiques qu'elle souhaite mettre en place, et ensuite nous pourrons en juger les effets", a cependant tempéré M. Bailey, lors d'une conférence de presse.
Par ailleurs, une hausse des taxes américaines sur les exportations de l'Union européenne (UE), qui affaiblirait "la croissance du continent européen mais aussi de l'Irlande", pourrait pénaliser par ricochet l'économie britannique, estiment les analystes de BNY.
La baisse de taux de la BoE s'inscrit dans le contexte d'un ralentissement de l'inflation en décembre au Royaume-Uni, à 2,5% sur un an, après un rebond en octobre et novembre dernier.
La banque centrale britannique loue d'ailleurs des "progrès substantiels sur l’inflation ces deux dernières années", largement redescendue de son pic à environ 11% fin 2022.
Poussée par la montée des prix de l’énergie, l'inflation devrait cependant remonter cette année dans le pays.
- Chute de la livre -
La BoE estime désormais pouvoir atteindre au dernier trimestre 2027 sa cible de 2% d'inflation, quelques mois plus tard que ce qu'elle avait annoncé dans son rapport de novembre.
Les hausses massives de cotisations patronales et les emprunts exceptionnels annoncés fin octobre par la ministre Rachel Reeves avaient déjà poussé la BoE à anticiper une accélération de la hausse des prix.
Se disant "fervent partisan du programme de croissance de ce gouvernement", M. Bailey a estimé jeudi que "les politiques structurelles prennent du temps à se concrétiser", évoquant un horizon de deux ou trois ans.
Dans la foulée de l'annonce monétaire, la livre britannique a chuté. Vers 14H00 GMT (15H00 à Paris) elle perd 0,96% face à la devise américaine, à 1,2385 dollar.
"Le discours de la BoE est très difficile à interpréter", et peut être lu à la fois comme plus conciliant envers des baisses de taux ou, au contraire, plus prudent, estime Kathleen Brooks, analyste chez XTB.
Malgré les pressions de Donald Trump, qui souhaite réduire le coût de l'emprunt aux Etats-Unis, la Réserve fédérale (Fed) fait de son côté face aux craintes d’un rebond de l’inflation outre-Atlantique en raison des droits de douane.
La semaine dernière, elle a choisi de marquer une pause dans son cycle de baisses de taux.
La Banque centrale européenne (BCE) prévoit pour sa part de continuer à abaisser ses taux, comme elle l'a de nouveau fait en janvier, motivée par la faiblesse de la croissance de la zone euro.
F.Müller--BTB