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Face aux licenciements et à la crise, le jeu vidéo se met en grève en France
Le secteur français du jeu vidéo s'est mis en pause jeudi, le temps d'une grève nationale inédite et de rassemblements dans une dizaine de villes pour dénoncer les conditions de travail et les destructions d'emplois.
Après des années fastes liées aux confinements, où les ventes se sont envolées, cette industrie traverse une période de reflux depuis près de deux ans, marquée par des vagues de licenciements et des fermetures de studios.
A l'appel du Syndicat des travailleurs du jeu vidéo (STJV), des rassemblements ont eu lieu dans près d'une dizaine de villes, dont Paris, Bordeaux, Lyon et Rennes. D'autres organisations syndicales avaient rejoint cet appel, y compris à l'étranger, comme au studio du géant français Ubisoft à Barcelone, en Espagne.
A Paris, où près d'une centaines de personnes se sont rassemblées, Max Robert, développeur informatique de 29 ans, estime que "c'est important de se mobiliser" face à "une crise historique", dans un secteur qui emploie entre 12.000 et 15.000 personnes en France.
Parmi les revendications: l'arrêt des licenciements, de meilleures conditions de travail et plus de transparence sur le fonctionnement et les finances des entreprises.
"Il y a des gens qui prennent les pires décisions et mettent notre industrie dans l'état où elle est", s'agace Vincent Cambedouzou, délégué du STJV à Ubisoft Paris. "Ensuite, on nous demande de payer l'addition."
"La mobilisation est super importante parce que le milieu de l'industrie du jeu vidéo va vraiment très, très mal en ce moment, même à l'international. On parle de plus de 14.000 licenciements en 2024, dont des centaines en France. Et, là, 2025 commence déjà sur les chapeaux de roue", a souligné de son côté Gaëtan Lebègue, programmeur et membre du STJV, à Lyon où se sont réunies une soixantaine de personnes.
- Studios en difficulté -
Ces derniers mois, plusieurs acteurs du secteur ont été touchés par d'importants mouvements sociaux, jusqu'ici plutôt rares dans cette industrie.
A la peine en Bourse après plusieurs lancements décevants, le groupe doit également annoncer jeudi après-midi ses résultats financiers pour son troisième trimestre décalé.
Ils seront moins bons que prévu, a prévenu début janvier l'entreprise, qui a également reporté à mars la sortie de son jeu phare "Assassin's Creed Shadows" et fermé plusieurs studios dans le monde ces derniers mois.
Autre acteur en position délicate, le studio Don't Nod a fait face à plusieurs jours de grève après l'annonce d'un plan de licenciements, qui verrait le départ de 69 employés sur les quelque 250 à Paris.
Depuis, un accord a été signé pour "privilégier les départs volontaires et limiter les départs contraints", a indiqué la direction à l'AFP, "après une période de fortes tensions sociales".
- "Gueule de bois" -
En septembre, plusieurs employés des studios Spiders et Kylotonn, propriétés de l'éditeur français Nacon, ont aussi fait grève pour dénoncer leurs conditions de travail, s'alarmant des risques de burn-out et d'une désorganisation des plannings.
Longtemps considéré comme un secteur "créatif et artisanal", le jeu vidéo est désormais "une industrie comme les autres", estime l'économiste spécialiste des industries culturelles Julien Pillot.
Pour lui, "des centaines, voire des milliers" de ses salariés "se réveillent avec la gueule de bois" car "ils se rendent compte que ce sont devenus des ouvriers comme les autres".
Mais au-delà de la réalité économique difficile, cette grève a aussi voulu mettre en lumière certaines dérives.
Le STJV a partagé ces dernières semaines sur les réseaux sociaux de nombreux témoignages anonymes d'employés de l'industrie, illustrant selon lui l'ambiance toxique et le sexisme régnant dans certaines entreprises.
Créé en 2017 et présent dans une vingtaine de studios français, le syndicat dit observer une hausse "exponentielle" du nombre de ses adhérents, qui devrait bientôt atteindre le millier.
kf-cte-mkr-str/mch/may/hdz
M.Furrer--BTB