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Meta va déployer un câble sous-marin long de 50.000 km pour alimenter l'IA
Des milliers de kilomètres de câble sous-marin pour "libérer le potentiel mondial de l'intelligence artificielle": avec son nouveau projet, le géant américain Meta entend renforcer son indépendance en misant sur une infrastructure aussi essentielle que sensible.
Dans une note de blog publiée vendredi, la maison mère de Facebook et d'Instagram a annoncé son ambition de déployer un câble sous-marin de plus de 50.000 km, avec l'objectif d'apporter "une connectivité de pointe aux États-Unis, à l'Inde, au Brésil, à l'Afrique du Sud et à d'autres régions".
Avec un investissement sur plusieurs années atteignant plusieurs milliards de dollars, il s'agit du "projet de câble sous-marin le plus ambitieux" jamais conduit par l'entreprise, s'est-elle vantée.
Ces câbles sous-marins qui traversent les océans sont des infrastructures critiques: ce sont eux qui permettent d'assurer la quasi-totalité des communications numériques mondiales, d'où leur rôle majeur pour des entreprises parties à la conquête de l'IA.
Le futur câble fournira "la connectivité abondante et à haute vitesse nécessaire pour stimuler l'innovation en intelligence artificielle", a ainsi assuré Meta.
- Indépendance -
Si l'impact de l'intelligence artificielle sur la demande de bande passante et de câbles n'est pas encore bien connu, l'entraînement de nouveaux modèles pourrait nécessiter d'acheminer rapidement de grandes quantités de données partout dans le monde, explique à l'AFP Alan Mauldin, directeur de recherche pour le cabinet spécialisé Telegeography.
Les réponses apportées par l'IA occuperont quant à elles aussi une part - encore inconnue - du trafic internet mondial.
Dans cette course à l'innovation, "beaucoup d'entreprises pourraient émerger dans ce secteur, mais les grandes entreprises (...) semblent avoir un très grand avantage", grâce à leurs centres de données, mais aussi à l'infrastructure de câbles qu'elles développent, déclare M. Mauldin.
Ces infrastructures sous-marines, fabriquées à partir de fibre optique, s'étendent déjà sur environ "1,2 million de kilomètres" (soit environ 30 fois le tour de la Terre), selon un rapport du groupe de réflexion américain Center for Strategic and International Studies (CSIS) publié en août 2024.
Si, selon des chiffres de 2021, quatre sociétés se partageaient la quasi-totalité du marché (l'Américain SubCom, le Français Alcatel Submarine Networks (ASN), le Japonais Nippon Electric Company (NEC) et le Chinois HMN Technologies), les grandes entreprises telles que Meta, ou Google, prennent peu à peu leur indépendance.
Après des projets de câbles menés de concert avec d'autres groupes, les géants de la tech font grossir leurs propres réseaux.
"À un certain moment, lorsque votre croissance est très importante et que vos volumes de demande surpassent ceux des autres, vous êtes incité à investir vous-même, à éliminer l'intermédiaire," note M. Mauldin.
- Sécuriser le trafic -
Baptisé "Projet Waterworth", le futur câble annoncé par Meta sera ainsi le troisième à être l'entière propriété du groupe, quand Google en possède seize.
Une démultiplication qui ne se fonde pas uniquement sur une recherche de puissance, mais aussi sur un impératif de sécurité.
"Un nouveau gros câble à haute capacité ne vous sert à rien... vous devez en avoir trois ou quatre, car si un tombe en panne, ou deux tombent en panne, vous pouvez toujours rediriger le trafic", commente M. Mauldin.
Quelque 200 incidents endommageant ces câbles sont en effet dénombrés chaque année.
Le plus souvent d'origine naturelle, en lien avec des glissements de terrain sous-marins ou des tsunamis, ou accidentelle, lorsque des ancres de bateau se heurtent aux câbles, les dégâts peuvent aussi résulter d'opérations volontaires.
En janvier, l'Otan a lancé des patrouilles dédiées en mer Baltique après des attaques présumées sur des câbles, que des experts et des politiciens ont attribuées à la Russie.
D'où la nécessité d'un tracé sûr: l'itinéraire du "Projet Waterworth" de Meta évite plusieurs zones de tensions géopolitiques tels que la mer de Chine méridionale, sujette à des disputes entre Pékin et ses voisins, ainsi que la mer Rouge, souligne Alan Mauldin.
J.Horn--BTB