
-
Le Salon du mobile ouvre sur fond de course à l'IA et de tensions commerciales
-
Mort d'Herbert Léonard: son compositeur Julien Lepers salue "un grand artiste"
-
Bourses: les actions du secteur de la défense s'envolent en Europe
-
Un premier Oscar à Hollywood et le carnaval de Rio s'enflamme
-
La fonte des glace pourrait ralentir un courant Antarctique vital, selon une étude
-
Les Bourses européennes ouvrent en hausse, portées par la défense
-
Le Japon déploie plus de 2.000 pompiers pour lutter contre d'importants feux de forêts
-
"Anora", Cendrillon moderne élu Oscar du meilleur film
-
Course à l'IA et tensions commerciales au menu du salon du mobile de Barcelone
-
A Paris, place au covoiturage sur une voie du périph'
-
La montée en puissance des bus électriques en Europe plus rapide que prévu, selon une ONG
-
En pleine crise, le foot pro a rendez-vous à la FFF
-
"Où est l'or?" Comment la Quatrième division a pillé la Syrie
-
"Anora" triomphe aux Oscars, deux statuettes pour "Emilia Pérez"
-
Sean Baker, le cinéma indépendant sacré aux Oscars
-
Mikey Madison, révélation d'"Anora", catapultée vers l'Oscar
-
Adrien Brody, l'acteur monumental aux deux Oscars
-
Zelensky et ses alliés européens affinent leur réponse à Trump
-
Premier vol commercial d'Ariane 6 pour sceller la souveraineté européenne
-
Accusés d'avoir escroqué la Fifa, Platini et Blatter comparaissent en appel
-
Oscars: duel serré entre "Anora" et "Conclave", deux statuettes pour "Emilia Pérez"
-
Un rameur lituanien secouru en pleine traversée du Pacifique en solitaire
-
Les Oscars débutent pour un duel serré entre "Anora" et "Conclave"
-
Les alliés européens de Kiev resserrent les rangs, Londres et Paris proposent une trêve partielle en Ukraine
-
Les stars arrivent pour des Oscars à couteaux tirés entre "Anora" et "Conclave"
-
Ligue 1: l'OM gagne laborieusement le match d'après
-
Ligue 1: Retour au jeu réussi pour l'OM, Fonseca perd ses nerfs
-
Les alliés européens de Kiev resserrent les rangs, Londres et Paris proposent une trêve d'un mois en Ukraine
-
Israël bloque l'aide humanitaire à Gaza, les pays arabes condamnent
-
NBA: Boston domine Denver
-
Xynthia: le gouvernement rend hommage aux victimes de la tempête 15 ans après
-
Les alliés européens de Kiev resserrent les rangs et s'engagent à faire plus pour la sécurité en Europe
-
Kuurne-Bruxelles-Kuurne: Philipsen domine un sprint royal
-
Bretagne: 1.700 personnes défilent à Lorient contre l'extrême droite, des dégradations
-
Toujours stable, le pape se dit "soutenu" par "l'affection" des fidèles
-
Espagne: le FC Barcelone corrige la Real Sociedad et distance le Real Madrid
-
L'ONU appelle à la reprise immédiate de l'aide à Gaza, bloquée par Israël
-
Salon de l'agriculture: fréquentation en légère hausse, la sérénité "retrouvée"
-
En Ukraine, mères et filles servent "ensemble" sur le front
-
Après la colère, la "sérénité retrouvée" au Salon de l'agriculture
-
Zelensky entouré par ses alliés européens, après son clash avec Trump
-
Ligue 1: avec un doublé, Lacazette libère Lyon
-
Israël suspend l'entrée de l'aide à Gaza, le Hamas dénonce une violation de la trêve
-
Un air de "fin du monde": La Réunion en partie dévastée par le cyclone Garance
-
Jean-Michel Othoniel, ses oeuvres de verre et la beauté pour "mission"
-
Les alliés de Kiev réunis face à un "moment unique" pour la "sécurité de l'Europe"
-
Patinage: pour Cizeron, "une envie de créer quelque chose de nouveau"
-
En Californie, les menaces d'expulsions de Trump font trembler les travailleurs agricoles
-
Une armée de mécanos d'Air France au service de 200 compagnies
-
Ski alpin: Kristoffersen remporte le slalom de Kranjska Gora et distance Noël

Iran: le Parlement révoque le ministre de l'Economie
Le Parlement iranien a révoqué dimanche le ministre de l'Economie lors d'une motion de censure, dans un contexte de forte dépréciation de la monnaie nationale face au dollar et d'une inflation galopante qui étrangle les ménages.
Le ministre de l'Economie et des Finances, Abdolnasser Hemmati, en poste depuis août et tenu responsable de la rapide dégradation de la conjoncture, était visé depuis mercredi par une procédure destinée à le démettre de ses fonctions.
A l'issue d'un vote, "182 députés sur 273" se sont prononcés "pour la révocation" du ministre, a indiqué le président du Parlement iranien, Mohammad-Bagher Ghalibaf, lors d'une retransmission à la télévision d'Etat.
C'est la seconde fois depuis 2018 qu'un ministre de l'Economie est démis de ses fonctions par le Parlement.
Les députés opposés au limogeage de M. Hemmati ont notamment fait valoir que la décision, qui intervient à la veille du Nouvel An persan (20 mars), déstabiliserait encore plus le marché.
Les congés de Norouz, équivalent aux fêtes de Noël et du Nouvel An en Occident, mettent chaque année le pays à l'arrêt.
Dans une ambiance quelque peu houleuse, des députés ont adressé à tour de rôle dimanche leurs reproches au ministre de l'Economie.
- "Plus les moyens" -
"La population ne peut supporter une nouvelle vague d'inflation et la hausse du prix des devises étrangères" qui renchérit le coût des importations, a fustigé l'un d'eux, Rouhollah Motefakker-Azad.
"Les gens n'ont même plus les moyens d'acheter des médicaments", s'est emportée de son côté une députée, Fatemeh Mohammadbeigi.
"Le plus gros problème pour l'économie est l'inflation. Elle est chronique et touche l'économie depuis des années", s'est défendu sans parvenir à convaincre le ministre Abdolnasser Hemmati, qui a été un temps gouverneur de la Banque centrale.
Depuis 2019, l'inflation en Iran est supérieure à 30% par an, selon les chiffres de la Banque mondiale.
Elle a atteint 44,5% en 2023, d'après cette institution qui a son siège à Washington. Le chiffre pour l'an dernier n'est pas connu.
La dépréciation de la monnaie iranienne, le rial, s'est quant à elle intensifiée depuis la chute en décembre du président syrien Bachar al-Assad, dont l'Iran était le principal allié.
Elle s'est encore accélérée depuis le retour en janvier à la Maison Blanche du président américain Donald Trump, dont le premier mandat avait été marqué en 2018 par le retrait unilatéral d'un accord international avec Téhéran sur son programme nucléaire et la réimposition de sanctions.
- "En guerre" -
Dimanche à Téhéran, un dollar s'échangeait au marché noir plus de 920.000 rials, proche d'un record absolu, selon l'un des sites de référence pour le suivi des changes AlanChand.
Le taux était d'environ 600.000 rials pour un dollar en juillet lorsque le président Massoud Pezeshkian a pris ses fonctions, avec pour ambition de raviver l'économie et négocier avec les pays occidentaux la levée d'une partie des sanctions.
Massoud Pezeshkian a tenté devant les députés de défendre son ministre de l'Economie.
"Nous sommes en pleine guerre (économique) avec l'ennemi", a affirmé M. Pezeshkian, qui la veille a attribué les difficultés aux "sanctions" réimposées par les Etats-Unis.
"On ne peut pas rejeter la responsabilité (des problèmes) sur une seule personne", a-t-il argué.
Selon la Constitution iranienne, toute sanction prend effet immédiatement et une personne chargée de l'intérim doit être désignée pour remplacer le ministre.
Le gouvernement aura ensuite trois mois pour présenter un remplaçant, dont la nomination devra être entérinée par un autre vote au Parlement.
En avril 2023, les députés s'étaient prononcés pour la destitution du ministre de l'Industrie d'alors, Reza Fatemi Amin, en raison d'une flambée des prix liée aux sanctions internationales.
C.Meier--BTB