
-
NBA: le rookie Risacher s'est "bien adapté"
-
Top 14: pour Toulon, une saison loin d'être finie malgré l'élimination en Champions Cup
-
Play-offs NBA: les Celtics pour un doublé, Cleveland et Oklahoma City pour tout bousculer
-
Ligue des champions : Face à Arsenal, Dumornay est très attendue
-
Deuxième session de discussions entre l'Iran et les Etats-Unis sur le nucléaire à Rome
-
Première mondiale en Chine: un semi-marathon ...de robots humanoïdes
-
Turquie: un mois après, le vent de fronde souffle toujours
-
Deuxième session de discussions entre l'Iran et les Etats-Unis sur le nucléaire
-
Les Etats-Unis annoncent réduire de moitié leurs effectifs militaires en Syrie
-
L1: battu à Rennes, Nantes peut trembler
-
Boxe: Bakary Samaké triomphe par K.O. avant le concert de Gazo
-
Des enfants aux stars de la piste, la transmission de l'art du sprint en Jamaïque
-
Ukraine: Washington menace de se retirer des négociations pour un cessez-le-feu
-
F1/GP d'Arabie saoudite: les McLaren dominent les deuxièmes essais libres
-
Frappes américaines au Yémen, le bilan monte à 80 morts selon les Houthis
-
ATP 500 de Barcelone: Qualifié pour les demi-finales, Fils a de nouveau rendez-vous avec Alcaraz
-
Yémen: 74 morts dans des raids américains selon les Houthis, attaques des insurgés
-
Cyclisme: Evenepoel, un nouveau retour, un nouveau triomphe
-
Avalanches: un décès en Savoie, la prudence de mise pour le week-end pascal
-
Vance à Rome pour voir sa "chère amie" Meloni et fêter Pâques au Vatican
-
Le gouvernement de Trump examine la possibilité de renvoyer le président de la Fed
-
Entre crêpes et micro-siestes, les pilotes au défi hors norme des 24 Heures motos
-
Risque sanitaire: la vente et l'importation de coupe-faim à base de Garcinia suspendues en France
-
L'offensive israélienne réduit la bande de Gaza à peau de chagrin
-
Gaza: frappes israéliennes après le rejet par le Hamas d'une proposition de trêve
-
Athlétisme: la Jamaïque reste "la capitale mondiale du sprint", estime Asafa Powell (à l'AFP)
-
Au coeur de Toulouse, le bâti ancien sous surveillance après une série d'évacuations
-
Bad Arolsen, les archives des destins perdus dans les camps nazis
-
Ryan Gosling en tête d'affiche d'un nouvel opus Star Wars en 2027
-
Coût de la vie: les Britanniques abandonnent leurs animaux domestiques
-
JD Vance reçu par sa "chère amie" Meloni avant Pâques au Vatican
-
Avec "Bandi", Netflix mise sur la Martinique en toute "authenticité"
-
TikTok, musique ou humour: de jeunes Mongols LGBT+ luttent pour leur visibilité
-
Aux Philippines, dernière crucifixion pour le "Jésus" attitré du Vendredi saint
-
Avalanches: un décès en Savoie, toujours en vigilance orange
-
Intempéries en Italie du Nord: le bilan monte à trois morts
-
Maigreur extrême sur les réseaux sociaux: l'Arcom et la Commission européenne saisies
-
Quatre mois après Chido, Mayotte attend toujours sa reconstruction
-
Les internautes chinois se moquent de la guerre commerciale de Trump
-
Yémen: les Houthis font état de 58 morts dans des frappes américaines sur un port pétrolier
-
Propos sur le libre-échange: Bernard Arnault est "vendu aux Américains", tacle Roussel (PCF)
-
Rugby: à Marcoussis, les Bleues sont enfin "complètement pros"
-
Un sénateur américain réussit à rencontrer un Salvadorien expulsé à tort par l'administration Trump
-
NBA: après le pari Redick, les grandes ambitions des Lakers avec Doncic
-
JD Vance voit Meloni à Rome avant de célébrer Pâques au Vatican
-
Les massifs de Savoie repassent en vigilance orange aux avalanches
-
C1 féminine: Lyon-Arsenal, l'ogre européen face au gourmand outsider
-
L'avenir incertain de la lecture humaine dans le livre audio
-
Guerre commerciale: répit sur les marchés avant le week-end pascal
-
Le coeur industriel de la Chine fébrile face aux taxes de Trump

Dette: Bayrou présente un sombre "diagnostic" aux Français mais reste discret sur les remèdes
Comment redresser les comptes publics ? A défaut de résoudre l'équation immédiatement, François Bayrou a voulu de nouveau alerter les Français sur le "piège" de la dette qui menace "la survie de notre pays" et promis des réponses d'ici le 14 juillet en écartant déjà la piste d'augmentation des impôts.
"Il est des heures de vérité décisives et celle-ci en est une. Seule une prise de conscience de nos concitoyens, seule la confrontation les yeux ouverts avec la vérité de notre situation (budgétaire), peut soutenir une action déterminée", a déclaré le Premier ministre à l'issue d'un "Comité d'alerte du budget" qui a réuni plusieurs membres de son gouvernement ainsi que des parlementaires, des représentants d'organismes de sécurité sociale ou encore syndicaux.
Graphiques à l'appui, le chef du gouvernement a énuméré les faiblesses de la France qui "manque de moyens" pour financer ses priorités parce "qu'elle ne produit pas assez et ne travaille pas assez" par rapport à ses voisins européens, notamment en raison d'un taux d'emploi plus faible chez les jeunes et les seniors.
Cela conduit à une aggravation de la dette - 3.305,3 milliards d'euros en 2024, soit 113% du PIB - qui devient "un piège dangereux, potentiellement irréversible", selon le Premier ministre.
- "explosion assurée" -
"Nous ne pourrons pas en supporter durablement la charge" qui pourrait "atteindre 100 milliards d'euros en 2029", a-t-il prévenu, jugeant cela "moralement inacceptable" pour les générations à venir.
"Si les taux d'intérêt explosent, alors nous allons être étouffés, c'est l'explosion assurée" à laquelle aucun gouvernement ne résistera, a-t-il insisté, un leitmotiv de longue date chez lui.
Après avoir fait ce "diagnostic" d'une "situation intolérable", et annoncé "un effort de quelque 3 milliards supplémentaires" en 2026 pour la Défense face à la guerre en Ukraine et au retournement stratégique des États-Unis, François Bayrou n'a pas détaillé de réponses concrètes à ce stade.
Il a simplement annoncé que les "grandes orientations" et les "grands choix" du prochain budget seront proposés avant le 14 juillet, très en amont des débats budgétaires au Parlement début octobre.
"Ce calendrier va permettre de rassembler toutes les contributions, toutes les consultations pendant quelques semaines autour de l'avenir et des choix que nous allons devoir faire", a-t-il précisé, en ajoutant que cela passera par "la refondation de l'action publique" via "une véritable remise à plat des missions et des budgets de nos administrations".
Dans un contexte de ralentissement de la croissance pour 2025, rabotée à 0,7% dans les prévisions du gouvernement, après 1,1% en 2024, le Premier ministre n'a donné aucun chiffre sur le volume d'économies à réaliser en 2026.
Il a simplement qualifié "d'ordre de grandeur" le montant de 40 milliards d'euros annoncé dimanche par son ministre de l'Economie Eric Lombard pour réduire le déficit de 5,4% du PIB — objectif 2025 — à 4,6% en 2026.
Sur quels leviers agir ? Dépenses sociales, retraités, exonération des entreprises... M. Bayrou a simplement exclu "d'augmenter les prélèvements" car c'est "intenable".
"Si nous choisissions de continuer à augmenter ces prélèvements, c'est notre pays qui, au bout du compte, en souffrirait", a-t-il dit.
M. Lombard avait cependant dit "souhaiter" que la contribution différentielle sur les plus hauts revenus (CDHR), appliquée aux ménages les plus aisés, présentée comme temporaire et qui fixe un taux minimal d'imposition de 20%, soit "pérenne".
Embourbé dans les sondages et souvent taxé d'immobilisme après quatre mois à Matignon, François Bayrou entend, par cette réunion amorcer la méthode dite de "coresponsabilité" avec les Français qu'il a souvent prônée avant de prendre les commandes du gouvernement.
Mais le gouvernement survivra-t-il à la présentation du budget 2026 ? La France insoumise et le Rassemblement national menacent à nouveau de censurer. "Si le projet, c'est de demander aux Français de se serrer la ceinture sans que l'État n'aille sur le chemin des économies en matière d'immigration, de train de vie de l'État, des collectivités, nous nous emploierons à le censurer", a prévenu le vice-président du RN Sébastien Chenu.
La gauche s'inquiète, elle, de "l'impact récessif" sur la croissance de nouvelles économies et appelle le gouvernement à envisager des hausses d'impôts pour les plus riches et des remises en causes d'exonérations aux entreprises.
"Les recettes de l'État et de la Sécurité sociale ont été délibérément asséchées", a estimé sur Public Sénat le député PS Jérôme Guedj.
"Si on ne regarde que la dépense, ce sont les classes moyennes et les catégories populaires qui risquent d'en pâtir puisque ce sont eux les bénéficiaires de ces dépenses sociales", a-t-il averti, jugeant que "l'heure de vérité" pour le gouvernement interviendra au moment des négociations budgétaires à l'automne.
O.Bulka--BTB