- Explosion en 2024 des décès de migrants dans la traversée vers l'Espagne, 70 disparus dans un nouveau naufrage
- Ce que l'on sait de la disparition de 4 adolescents en Equateur
- Foot: Liverpool roi du "Boxing Day"
- Wall Street termine proche de l'équilibre et sans direction claire après Noël
- Irak: les restes d'une centaine de femmes et enfants kurdes exhumés d'un charnier
- Un accident de car dans une zone touristique de Norvège fait trois morts
- La piste d'un missile russe se renforce après le crash d'un avion au Kazakhstan
- Raids israéliens meurtriers contre des sites contrôlés par les rebelles au Yémen
- Poutine dit que la Slovaquie a proposé d'accueillir des pourparlers sur l'Ukraine
- Vendée Globe: Richomme et Dalin dans un mouchoir
- Syrie: un responsable du pouvoir déchu arrêté après des combats meurtriers selon une ONG
- Panne d'un câble en Baltique : un pétrolier en provenance de Russie mis en cause
- La France doit être plus ambitieuse en matière de baisse de consommation énergétique, selon l'Autorité environnementale
- Angleterre: Chelsea craque sur le tard, Manchester City déçoit encore
- Explosion en 2024 des décès de migrants dans la traversée vers l'Espagne, selon une ONG
- Canal de Panama: "aucune ingérence" chinoise et aucun changement à négocier avec Trump, affirme Mulino
- Une première base militaire française au Tchad a été rétrocédée
- L'Azerbaïdjan pense qu'un missile russe a causé le crash d'un avion au Kazakhstan, selon des médias
- Israël annonce avoir frappé des cibles militaires des Houthis au Yémen
- "Urgence environnementale" au Pérou après une fuite de carburant dans une zone touristique
- Mozambique: 125 morts en trois jours de violences, l'opposition ne désarme pas
- Le cyclone Chido, désastre environnemental à Mayotte
- Après Macron, Bayrou dimanche et lundi à Mayotte, avec Borne et Valls
- Mozambique: 125 morts en trois jours de violences post-électorales (ONG)
- Panne d'un câble en Baltique: un pétrolier venant de Russie dans le viseur de la Finlande
- Savoie: appel à la vigilance après une série d'avalanches
- Syrie: opérations contre des groupes armés pro-Assad, au moins six morts
- Angleterre: Manchester City ne sait plus gagner, même contre Everton
- Effondrement d'un pont au Brésil: de nouveaux corps retrouvés, risque de pollution limité
- Moscou affirme que Paris a voulu établir un "dialogue" sur l'Ukraine "sans" Kiev
- Wall Street ouvre dans le rouge après Noël
- Moscou met en garde contre les "hypothèses" sur le crash d'un avion au Kazakhstan
- Syrie: opération contre des groupes pro-Assad au lendemain d'affrontements meurtriers
- Le nouveau ministre de la Fonction publique Laurent Marcangeli a pour priorité de "simplifier"
- France: les microplastiques omniprésents dans les sols, selon l'Ademe
- Syrie: opération contre des pro-Assad au lendemain d'affrontements meurtriers
- Crash d'avion au Kazakhstan: l'Azérbaïdjan pleure ses morts, enquête en cours
- Seize ans après une IRM litigieuse, la mort d'une trentenaire "en parfaite santé" en procès
- Indonésie: 20 ans après le tsunami, les survivants prient pour leurs morts
- Tennis: "affamée", Sabalenka est "prête" pour de nouveaux succès
- NBA: Steph Curry et LeBron James régalent pour Noël
- Corée du Sud: l'opposition dépose une motion de destitution contre le président par intérim
- Rétrospective 2024: Oksana Masters, championne tout-terrain
- Après les boxeuses des JO, le sport n'en a pas fini avec le genre
- Le Népal organise son premier festival de montgolfières
- Des vols retardés à la suite d'une cyberattaque contre la compagnie Japan Airlines
- Japan Airlines victime d'une cyberattaque, impact possible sur ses vols
Tanzanie: début d'une opération de relocalisation de Massaï de Ngorongoro
De premières familles de Massaï ont quitté jeudi la réserve naturelle de Ngorongoro, dans le cadre d'un programme de relocalisation volontaire lancé par le gouvernement tanzanien mais qualifié d'"expulsions" par des militants des droits de l'homme.
Les Massaï vivent depuis un siècle dans le cratère de Ngorongoro, site classé au patrimoine mondial de l'Unesco situé dans le nord de la Tanzanie.
Mais les autorités estiment que leur population croissante est devenue une menace pour la faune sauvage et ont lancé un programme de relocalisation volontaire, auquel 296 familles se sont inscrites pour aller vivre dans la région de Handeni, à 600 kilomètres au sud, selon des chiffres communiqués par le préfet de la région d'Arusha, John Mongella.
Une vingtaine de familles ont quitté les lieux jeudi, a affirmé M. Mongella, assurant qu'"il n'y a pas d'expulsion ici, toutes les personnes qui partent se sont inscrites volontairement et le gouvernement les aide".
Ce programme divise les Massaï, dont beaucoup ont toujours vécu là, et suscite l'opposition de militants de protection des droits de l'homme.
"Cette expulsion n'a jamais été volontaire pour les habitants de Ngorongoro", a déclaré à l'AFP Joseph Oleshangay, avocat et militant des droits de l'homme basé à Ngorongoro.
La Tanzanie a toujours permis aux communautés autochtones, telles que les Massaï, de vivre dans certains parcs nationaux.
Depuis 1959, la population vivant à Ngorongoro est passé de 8.000 à plus de 100.000, tandis que le cheptel de bétail a augmenté encore plus rapidement, passant d'environ 260.000 têtes en 2017 à plus d'un million aujourd'hui.
Les Massaï et leurs troupeaux se retrouvent en concurrence avec la faune sauvage et "Ngorongoro est en train de se perdre", a déclaré l'an dernier la présidente Samia Suluhu Hassan.
Depuis plusieurs années, les Massaï accusent les autorités tanzaniennes de vouloir les expulser de leurs zones d'habitat historique pour les transformer en zones de safaris ou de chasses privées, ce que le gouvernement dément.
Le week-end dernier, des heurts ont opposé à Loliondo, à 125 km de Ngorongoro, des policiers et des Massaï qui s'opposaient à la pose de "balises" séparant zones d'habitat humain et d'animaux sauvages.
Un policier a été tué selon les autorités et des experts de l'ONU, ces derniers faisant également état de 30 blessés après que les forces de sécurité eurent tiré à balles réelles.
Dans un communiqué mercredi, ces neufs experts indépendants nommés de l'ONU se sont dits "préoccupés par les projets de la Tanzanie visant à déplacer près de 150.000 Massaï de la réserve naturelle de Ngorongoro et de Loliondo sans leur consentement libre, préalable et éclairé".
"Cela causera un préjudice irréparable et pourrait équivaloir à une dépossession, une expulsion forcée et un déplacement arbitraire interdits par le droit international", ont-ils averti.
P.Anderson--BTB