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Grève illimitée "symbolique" au CHU de Bordeaux
Une grève illimitée "symbolique" a démarré mardi parmi les soignants au CHU de de Bordeaux, l'un des plus gros de France, pour demander des embauches et des augmentations de salaires.
"C'est une grève symbolique, pour ouvrir le dialogue avec la direction", a indiqué à l'AFP Gilbert Mouden, représentant du personnel Sud Santé Sociaux, précisant que les agents sont "assignés pour la continuité des soins".
Pour la CGT, la grève est "suivie", a ajouté Alain Es-Sebbar, vu le nombre de réactions par courriers ou de visites au local syndical, mais difficilement chiffrable, pour ces mêmes raisons de réquisitions, dit-il.
Selon la direction de l'hôpital, le nombre de grévistes déclarés était d'une dizaine au regard des plus de 14.000 employés du CHU. 8.222 agents étaient prévus au planning de mardi matin.
La CGT, FO et Sud ont lancé un appel à une grève illimitée, avec un rassemblement mercredi devant la direction générale du CHU, pour protester contre "le point d'indice gelé", les "primes aléatoires", le "manque de recrutement", la "fermeture des services et des lits", "l'externalisation galopante", le "rappel illégal sur repos et congés".
Pour attirer de nouvelles recrues, les syndicats réclament ainsi une hausse des salaires "de 300 euros minimum" pour les personnels soignants, administratifs et techniciens.
"C'est la première fois qu'une grève illimitée est organisée l'été. On est au point de non-retour", selon Alain Es-Sebbar, secrétaire de la CGT de l'hôpital Pellegrin, l'un des trois établissements du CHU, premier employeur de Nouvelle-Aquitaine avec plus de 14.000 salariés.
- Plan de "continuité des soins" -
Selon Jacques Ollivier, délégué Sud Santé pour le CHU, cet appel s'adresse à tout le personnel soignant, soit quelque 11.000 personnes, "infirmières et aide-soignantes mais aussi 180 autres métiers comme techniciens de laboratoire, secrétaires médicales, manipulateurs radiologistes, kinés, assistantes sociales, blanchisseurs".
Selon Pascal Gaubert, représentant FO au CHU, "cette grève est plutôt politique et symbolique, pour faire pression sur la direction cet été, pour voir s'ils tiennent leur promesse d'embaucher".
Pour FO, il faut absolument embaucher "sinon c'est le crash". "Il nous manque 200 postes vacants sur le CHU, surtout chez les infirmières et les aides soignants, et nous avons un absentéisme de 12% en moyenne, avec aujourd'hui près de 250 personnes en arrêt. Cela fait (au total) quasiment 500 agents en moins".
Quant à l'annonce d'une hausse de 3,5% du salaire des agents publics, "cela signifie entre 30 et 40 euros pour le personnel hospitalier, on ne va pas aller loin", renchérit Alain Es-Sebbar (CGT).
Selon ces élus syndicaux, la direction a promis l'arrivée de 250 agents sortis d'école de la fin août à octobre. "Mais encore faut-il (...) qu'on arrive à les garder et pérenniser sur les postes", selon M. Gaubert.
Pour soulager les personnels, la direction a annoncé la semaine dernière que 600 lits seraient fermés cet été. "Il faut pouvoir donner des congés, trois semaines, entre juin et septembre car on veut protéger les équipes", avait déclaré Stéphanie Fazi-Leblanc, directrice générale adjointe du CHU.
Mardi, l'agence départementale de Santé de la Gironde a annoncé devant la presse un "plan de continuité des soins" qui concerne notamment la quinzaine de services des urgences du département, pour faire face à la pénurie de personnel et à l’afflux de touristes.
Il prévoit aussi la "suspension" des accouchements en août dans la maternité de Lesparre-Médoc, la seule de ce territoire enclavé dans le nord de la Gironde. Ils sont programmés dans trois établissements situés à une soixantaine de kilomètres.
Certains services intègrent désormais un médecin généraliste, d’autres sont l’objet d’une "régulation" nocturne via le 15, comme aux urgences adultes de l'hôpital Pellegrin depuis la mi-mai.
K.Brown--BTB