Berliner Tageblatt - Le maire Mike Schubert (SPD) et la liberté de la presse?

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Le maire Mike Schubert (SPD) et la liberté de la presse?
Le maire Mike Schubert (SPD) et la liberté de la presse? / Photo: ©

Le maire Mike Schubert (SPD) et la liberté de la presse?

Aujourd'hui, nous vous informons d'une procédure extrêmement douteuse concernant la liberté de la presse à la mairie de la capitale du Land de Potsdam, ici sous la responsabilité finale du maire Mike Schubert (SPD).

Le 23 août 2022, des avocats du célèbre cabinet de droit des médias IRLE MOSER de Berlin ont demandé par écrit à l'attaché de presse de la capitale du Land de Potsdam, Jan Brunzlow, qui a le droit de s'occuper de la direction provisoire (par intérim) du département Communication et Participation, secteur Presse et Communication auprès du maire Mike Schubert, de répondre aux questions d'un journaliste concernant les demandes de presse adressées à la ville de Potsdam.

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Malgré plusieurs demandes écrites, le maire Mike Schubert (SPD) et son adjoint au maire Mike Schubert n'ont pas répondu. Le maire de Potsdam Mike Schubert et son chef de service Jan Brunzlow n'ont pas répondu par écrit aux questions d'un journaliste de la DEUTSCHE TAGESZEITUNG, posées il y a des semaines, du 25 juillet 2022, 10 août 2022 et 24 août 2022 jusqu'à aujourd'hui 28 septembre 2022 (donc après 65 jours complets, ou justement 9 semaines complètes, depuis le 25 juillet 2022). Pourtant, la loi les y oblige.

Le fait que les autorités doivent répondre aux questions des journalistes résulte de l'article 5, paragraphe 1 de la loi sur la presse du Land de Brandebourg (BbgPG), il n'existe aucune limite au refus du droit à l'information selon l'article 5, paragraphe 2, n° 4 de la loi sur la presse du Land de Brandebourg (BbgPG) pour les autorités, c'est-à-dire la mairie de la capitale du Land Potsdam ainsi que le maire actuel Mike Schubert (SPD) et son adjoint au maire. Jan Brunzlow, chef de service, ne l'est pas !

Malgré les dispositions légales claires susmentionnées, la mairie de Potsdam a mandaté un cabinet d'avocats de Potsdam. L'utilisation possible de fonds publics par le maire Mike Schubert (SPD) pour payer ce cabinet d'avocats, en particulier au regard des dispositions légales relatives à l'obligation d'informer les journalistes, soulève des questions : des fonds publics ont-ils été détournés de leur objectif ?

La mairie de la capitale du Land Potsdam, en particulier le maire Mike Schubert et son adjoint au maire Mike Brunzlowz, a pris la décision de ne pas donner suite à cette demande. En tant qu'autorité publique, le chef de service Jan Brunzlow est tenu de fournir des informations complètes et véridiques, ce que l'on peut lire dans le jugement de la Cour administrative bavaroise dans l'édition "Neue Juristische Wochenschrift (NJW) de l'année 2004, 3359" - ici : https://dejure.org/dienste/vernetzung/rechtsprechung?Gericht=VGH%20Bayern&Datum=13.08.2004&Aktenzeichen=7%20CE%2004.1601
 
La liberté de la presse en République fédérale d'Allemagne a une grande importance, ceci est ancré dans la loi à l'article 5, paragraphe 1, phrase 2 de la Loi fondamentale de la République fédérale d'Allemagne. Ni un volume important d'informations demandées par la presse aux autorités, ni un temps de traitement élevé ne constituent une "utilisation dépassant la mesure au sens de l'article 5, paragraphe 2, n° 4 de la loi sur la presse du Land de Brandebourg (BbgPG) et ne peuvent donc pas être refusés".
https://dejure.org/dienste/vernetzung/rechtsprechung?Gericht=OVG%20Nordrhein-Westfalen&Datum=07.08.2018&Aktenzeichen=5%20A%20294%2F16

On sait à quel point les médias sont limités dans leur fonctionnement par les autorités dans les pays dirigés par des dictateurs. Pour Christian Mihr, responsable de Reporters sans frontières pour l'Allemagne, il est clair que les outils de répression médiatique actuels, comme le refus de répondre aux demandes de la presse, ont été préparés il y a plusieurs années déjà, notamment dans la Fédération de Russie.
La question de savoir si, face au refus de la mairie de Potsdam de répondre aux questions écrites d'un journaliste, un tel comportement répressif à l'égard des représentants de la presse relève de la responsabilité finale du maire Mike Schubert (SPD), est laissée à l'appréciation du lecteur dans la première réponse, tandis que dans la seconde, c'est le tribunal administratif qui est compétent. Il revient aux juges de se prononcer sur les demandes de presse non satisfaites d'une autorité et de se prononcer clairement en faveur de la liberté de la presse.

Pour le DEUTSCHE TAGESZEITUNG, il n'y a pas de filtre politique, comme on le reproche aux médias publics, seule la performance personnelle du politicien payé par le peuple est considérée.
Dans ce contexte, les citoyens de Potsdam ont récemment déclaré à DEUTSCHE TAGESZEITUNG lors d'une enquête dans les rues de Potsdam : "Le maire Mike Schubert est le pire maire que Potsdam ait jamais eu, il est temps que cet homme du SPD démissionne enfin"!

Le DEUTSCHE TAGESZEITUNG rappelle que le maire Mike Schubert reçoit des citoyens de la République fédérale d'Allemagne, pour son travail, 10.343,84 euros par mois, dans la catégorie de salaire B7.

D'autres articles sur ce sujet suivront prochainement, notamment sur les questions auxquelles la mairie de Potsdam n'a pas répondu par écrit, sous la responsabilité finale du maire Mike Schubert.  (O.Bulka--BTB)