- France: 2024, une des années les plus chaudes et les plus pluvieuses
- "Mayotte est morte": dans un quartier précaire de l'île, ruines et désolation
- "De l'eau", des "aides" : Macron interpellé dès son arrivée à Mayotte par des habitants désespérés
- CMI France renonce à vendre l'hebdomadaire Marianne et nomme Frédéric Taddeï à sa tête
- Lourde amende contre douze entreprises pour entente sur les prix dans l'électroménager
- Aucun acquittement au procès des viols de Mazan, peine maximale pour Dominique Pelicot
- En Namibie, la robe Herero, enrobée de mystère, traverse le temps
- Dominique Pelicot "déclaré coupable" de viols aggravés sur son ex-épouse Gisèle
- Royaume-Uni: Thames Water, en difficulté, devra se contenter de hausses de prix diluées
- Informatique: Atos annonce un "nouveau chapitre" avec la fin de sa restructuration
- France: le climat des affaires "s'assombrit davantage" en décembre, selon l'Insee
- Entente sur les prix dans l'électroménager: amendes en France de 611 millions d'euros pour 12 fabricants et distributeurs
- L'état de la menace jihadiste en France suspendue à la situation en Syrie
- Mayotte: le gouvernement "met tout en oeuvre" pour approvisionner la population en eau
- La Banque du Japon maintient le statu quo face aux "incertitudes" économiques, le yen trébuche
- Les parfums de niche en odeur de succès
- Nissan-Honda: projet de mariage face au choc chinois et au virage de l'électrique, Foxconn en embuscade
- "Cas soc', rentrez chez vous!" : des livreurs de repas agressés, les plateformes réagissent
- "L'heure de vérité" au procès hors norme des viols de Mazan
- Quatre Français détenus au Burkina Faso ont été libérés
- Macron est arrivé à Mayotte pour constater les dégâts et esquisser la reconstruction
- Jugement attendu en France au procès de la séquestration de Paul Pogba
- Au moins 100 Nord-Coréens tués dans les combats Russie-Ukraine, affirme Séoul
- Mayotte: le gouvernement décrète le blocage des prix des produits de grande consommation
- Comment Trump entend "redresser la presse"
- Séisme au Vanuatu: arrivée de sauveteurs étrangers, un Français parmi les victimes
- Jugement attendu au procès de la séquestration de Paul Pogba
- Avant le verdict sur les viols de Mazan, "merci Gisèle"
- Biathlon: dans le "feu" du Grand-Bornand, les Bleus pour capitaliser sur leur lancée
- Macron attendu à Mayotte pour constater les dégâts et esquisser la reconstruction
- Bayrou sous pression, réunion au sommet à Matignon
- Verdict historique attendu au procès hors norme des viols de Mazan
- Onze morts dans l'incendie d'un bar karaoké au Vietnam
- Trump s'oppose à un accord devant éviter une paralysie budgétaire imminente
- Foot: le PSG, solide leader de L1, en renversant Monaco sur un fil
- Ligue 1: Doué-Ben Seghir, la jeunesse a enflammé Louis-II
- Coupe de la Ligue: Liverpool passe en demi-finale, comme Arsenal
- De charmants prédateurs: en Californie, des écureuils assoiffés de sang, selon une étude
- Wall Street finit en forte baisse, la Fed douche les attentes du marché
- Aux Etats-Unis, la Fed abaisse une troisième fois ses taux mais se montre prudente pour la suite
- Toujours en quête d'un gouvernement, Bayrou convie les forces politiques jeudi à Matignon, sans le RN et LFI
- Premier cas grave de grippe aviaire chez l'homme aux Etats-Unis
- Patrons, dirigeants étrangers, journalistes... "Tout le monde veut être mon ami", jubile Trump
- Le chef de l'Otan accueille Zelensky à Bruxelles avant le retour de Trump
- Les stars du Real Madrid surclassent Pachuca et remportent la Coupe intercontinentale
- Budget en déficit pour 2025 à France Télévisions, une première depuis 9 ans
- Vendée Globe: sprint à trois dans le Pacifique Sud
- L'épidémie de grippe s'est propagée dans tout l'Hexagone
- Le Média condamné en appel pour le licenciement d'Aude Lancelin en 2019
- Après une série de revers, coup d'arrêt aux "taxis volants" parisiens
Rafales de vent et vagues puissantes: le cyclone Biparjoy s'approche de l'Inde et du Pakistan
De violentes rafales de vent et des vagues puissantes déferlent jeudi sur les côtes de l'Inde et du Pakistan, quelques heures avant l'arrivée attendue d'un puissant cyclone, contraignant les habitants de la région à s'abriter là où ils le pouvaient.
Près de 150.000 personnes ont déjà réussi à fuir préventivement la zone que doit en principe traverser Biparjoy face aux risques d'inondations et de "destruction totale" anticipée de certains édifices.
Biparjoy, qui signifie "désastre" en bengali, continue de remonter la mer d'Arabie. Il est attendu jeudi plutôt en fin de journée.
Jayantha Bhai, un commerçant de 35 ans de la ville balnéaire indienne de Mandvi, a confié à l'AFP jeudi matin ses craintes pour la sécurité de sa famille. "C'est la première fois que je suis confronté à un cyclone", a déclaré ce père de trois garçons âgés de 8 à 15 ans, qui avait prévu de se cloîtrer dans sa petite maison en béton adossée à son échoppe.
"C'est la nature, nous ne pouvons pas nous battre contre elle", admet-il sous une pluie battante.
Les agences météorologiques de l'Inde et du Pakistan prévoient "un cyclone très violent".
- Ecoles transformées en abris -
En Inde, le gouvernement du Gujarat a déclaré que 75.000 personnes avaient quitté les zones côtières et basses pour s'abriter.
La ministre pakistanaise du Changement climatique, Sherry Rehman, a déclaré mercredi que 73.000 personnes avaient été déplacées des zones côtières du sud-est et hébergées dans 75 camps de secours.
"C'est un cyclone comme le Pakistan n'en a jamais connu", a-t-elle déclaré aux journalistes.
De nombreuses zones touchées sont les mêmes qui ont été inondées lors de la mousson catastrophique de l'année dernière qui a plongé un tiers du Pakistan sous l'eau, endommageant deux millions de maisons et tuant plus de 1.700 personnes.
"Tout est le résultat du changement climatique", estime Mme Rehman.
Les vagues pourraient atteindre des hauteurs de 3,5 mètres qui risquent d'inonder une partie de la mégapole de Karachi, qui abrite environ 20 millions d'habitants.
"Ce qui nous préoccupe c'est de savoir comment nous allons nourrir nos enfants après le passage du cyclone", s'inquiète Wilayat Bibi, 80 ans, réfugié dans un camp installé dans la ville voisine de Badin.
"Si nos bateaux sont démolis, si nos cabanes sont en miettes, nous resterons sans ressources", déplore-t-il.
- "Nous sommes terrifiés" -
Mercredi soir, à une courte distance du port indien de Jakhau, environ 200 personnes du district de Kutch se sont regroupées dans un petit centre de santé de plain-pied. Ici, nombreux sont ceux qui s'inquiètent pour le bétail laissé derrière eux dans leurs fermes.
Dhal Jetheeben Ladhaji, un pharmacien, a affirmé qu'une dizaine d'hommes étaient restés sur place pour s'occuper de centaines d'animaux qui sont indispensables à la subsistance de la communauté.
"Nous sommes terrifiés, nous ne savons pas ce qui va se passer ensuite", s'épanche pour l'AFP M. Ladhaji, 40 ans.
Les cyclones sont fréquents dans cette région de l'océan Indien, où vivent des dizaines de millions de personnes. Mais les scientifiques expliquent que ces phénomènes gagnent en puissance en raison du réchauffement climatique.
L'un d'entre eux, le climatologue à l'Institut indien de météorologie tropicale, Roxy Mathew Koll, a déclaré à l'AFP que les cyclones puisent leur énergie dans les eaux chaudes et que les températures de surface dans la mer d'Oman étaient de 1,2 à 1,4 degré Celsius plus élevées qu'il y a quatre décennies.
"Le réchauffement rapide de la mer d'Oman, associé au réchauffement climatique, a tendance à augmenter le flux de chaleur de l'océan vers l'atmosphère et à favoriser des cyclones plus intenses", a-t-il résumé.
burs-pjm/pa/ybl
F.Pavlenko--BTB