- Un nouveau texte annoncé au Congrès américain pour éviter la paralysie budgétaire
- L'IA plus douée que l'homme pour prédire l'arôme d'un whisky
- Maison Gainsbourg: le promoteur associé condamné de nouveau en appel
- Basket/Euroligue: Monaco prend l'eau à Madrid
- NRJ 12 dépose un nouveau recours contre le retrait de sa fréquence TNT
- Wall Street termine proche de l'équilibre et manque son rebond
- La Somalie peine à éliminer les sacs plastiques
- Bayrou promet son gouvernement "avant Noël" et remet les retraites sur la table, sans convaincre la gauche
- HRW et MSF ajoutent leurs voix aux accusations de génocide à Gaza
- Décès de l'ex-directeur de l'Unesco et scientifique espagnol Federico Mayor Zaragoza
- Chez Renault, les cadres travailleront davantage pour répondre aux défis du secteur
- SpaceX prévoit d'envoyer de nouveaux équipages privés vers l'ISS
- Boxe: Fury et Usyk se livrent à un face-à-face de 11 minutes avant leur combat
- Câbles rompus en Baltique : le navire chinois suspect près de repartir
- Le message de Zelensky à Bruxelles: l'Europe seule ne pourra "sauver l'Ukraine"
- France: 95 interpellations dans le démantèlement d'un important réseau pédopornographique international
- Syrie: des centaines de manifestants à Damas pour la démocratie et les droits des femmes
- Affaire Jegou/Auradou: l'avocate de la plaignante ira au bout des recours
- Les Etats-Unis proches de la paralysie budgétaire après un veto de Trump et Musk
- Lula de retour aux affaires à Brasilia après son opération près du cerveau
- La Bourse de Paris en net recul après la Fed
- Grève et blocages sur des sites d'Amazon aux Etats-Unis et en Allemagne
- Marianne reste dans le giron de Kretinsky, Polony lâche les rênes de l'hebdomadaire
- Faut-il l'appeler "président Musk"?
- Procès des viols de Mazan : le "courage" de Gisèle Pelicot salué à travers le monde
- Gisèle Pelicot, une victime debout, devenue icône de la cause des femmes
- En Roumanie, l'influenceur Andrew Tate échappe pour l'instant au procès
- Séquestration de Paul Pogba: des peines de prison pour le frère et les amis du footballeur
- Lula obtient le feu vert des médecins pour retourner à Brasilia après son opération
- 2024 en France ou le visage humide du changement climatique
- Wall Street tente un rebond après avoir été bousculée par la Fed
- Samaranch Junior à la conquête du CIO, sur les traces de son père
- Mazan: peine maximale pour Dominique Pelicot, inférieures aux réquisitions pour ses coaccusés
- L'armée chinoise poursuit sa modernisation, selon un rapport du Pentagone
- "Il n'y a rien qui va changer": au nord de Mayotte, l'amertume, malgré la visite de Macron
- Royaume-Uni: Thames Water, en grande difficulté, se contentera de hausses de prix diluées
- Poutine se dit prêt à rencontrer Trump "à n'importe quel moment"
- La Fondation Abbé Pierre appelle à un "sursaut" face à une baisse des dons
- France: 2024, une des années les plus chaudes et les plus pluvieuses
- "Mayotte est morte": dans un quartier précaire de l'île, ruines et désolation
- "De l'eau", des "aides" : Macron interpellé dès son arrivée à Mayotte par des habitants désespérés
- CMI France renonce à vendre l'hebdomadaire Marianne et nomme Frédéric Taddeï à sa tête
- Lourde amende contre douze entreprises pour entente sur les prix dans l'électroménager
- Aucun acquittement au procès des viols de Mazan, peine maximale pour Dominique Pelicot
- En Namibie, la robe Herero, enrobée de mystère, traverse le temps
- Dominique Pelicot "déclaré coupable" de viols aggravés sur son ex-épouse Gisèle
- Royaume-Uni: Thames Water, en difficulté, devra se contenter de hausses de prix diluées
- Informatique: Atos annonce un "nouveau chapitre" avec la fin de sa restructuration
- France: le climat des affaires "s'assombrit davantage" en décembre, selon l'Insee
- Entente sur les prix dans l'électroménager: amendes en France de 611 millions d'euros pour 12 fabricants et distributeurs
Les pays amazoniens forment une "alliance" contre la déforestation autour de Lula
La création d'une entité intitulée "Alliance amazonienne de combat contre la déforestation" est stipulée dans une déclaration commune signée par le Brésil, la Bolivie, la Colombie, l'Equateur, le Guyana, le Pérou, le Suriname et le Venezuela.
Il s'agit des huit pays membres de l'Organisation du traité de coopération amazonienne (OTCA), créée en 1995 dans le but de préserver cette vaste région qui abrite environ 10% de la biodiversité mondiale.
L'alliance "a pour but de promouvoir la coopération régionale dans le combat contre la déforestation, pour éviter que l'Amazonie n'atteigne le point de non retour".
Si ce point de non-retour était atteint, l'Amazonie émettrait plus de carbone qu'elle n'en absorberait, ce qui aggraverait le réchauffement de la planète.
Le sommet s'est ouvert le jour où le service européen Copernicus confirmait que le mois de juillet a été le plus chaud jamais enregistré sur terre.
"Il n'a jamais été aussi urgent de reprendre et d'étendre notre coopération", a déclaré le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva dans son discours d'ouverture, évoquant un "nouveau rêve amazonien".
- Au-delà des discours -
Son homologue colombien Gustavo Petro a pour sa part appelé à ce que les discours se traduisent en actes concrets au plus vite.
"Si nous sommes au bord de l'extinction, si c'est lors de cette décennie qu'il faut prendre des décisions, que sommes-nous en train de faire, à part des discours?", a-t-il lancé.
L'Equateur, le Guyana et le Suriname sont représentés par des ministres, et le président vénézuélien Nicolas Maduro, souffrant d'une otite, a été remplacé au pied levé par sa vice-présidente Delcy Rodríguez.
Le sommet à Belém fait office de répétition générale pour cette cité portuaire de 1,3 million d'habitants du nord du Brésil qui accueillera en 2025 la conférence de l'ONU sur le Climat COP30.
D'autres pays non membres de l'OCTA ont été invités au sommet, notamment la France, qui possède un territoire amazonien avec la Guyane et sera représentée mercredi par son ambassadrice à Brasília, Brigitte Collet.
"Il est urgent de mettre un terme à la déforestation", a déclaré mardi sur X (ancennement Twitter) le président français Emmanuel Macron, appelant "à protéger les réserves vitales, de carbone et de biodiversité, dans l'intérêt des pays forestiers, de leurs populations et du monde entier".
De retour au pouvoir en janvier, Lula s'est engagé à mettre un terme d'ici 2030 à la déforestation, qui a fortement augmenté sous le mandat de son prédécesseur d'extrême droite Jair Bolsonaro.
Les terres déboisées sont souvent transformées en pâturage pour le bétail, mais la destruction est également causée par des orpailleurs et des trafiquants de bois.
- Divergences sur le pétrole -
Mais le président colombien Gustavo Petro a affirmé que la "déforestation zéro" serait "insuffisante".
"La science nous a montré que même si on recouvre le monde entier d'arbres, ça ne suffira pas à absorber les émissions de CO2 (...). Il faut abandonner les énergies fossiles", a-t-il insisté.
Selon lui, cette responsabilité est avant tout "des pays du nord", tandis que "nous (les pays amazoniens) devons protéger l'éponge", comme il décrit la forêt tropicale.
Mais cette transition énergétique est un sujet plus sensible pour d'importants producteurs d'hydrocarbures de la région amazonienne, comme le Venezuela ou le Brésil.
Cette question a également été abordée le week-end dernier, lors d'une rencontre de représentants de la société civile à Belem intitulée "Dialogues Amazoniens", avec des manifestations réclamant une "Amazonie libre de pétrole".
Ces mots d'ordre sont réapparus mardi, lors d'un cortège qui a rassemblé environ 1.500 personnes dans les rues de Belem, dont des militants indigènes, qui brandissaient des banderoles avec des messages comme "Nous sommes ici depuis toujours".
"Si l'on ne met pas fin à la déforestation, nous devront faire face à des problèmes bien plus graves", a confié lundi à l'AFP le chef indigène emblématique Raoni Metuktire.
Mercredi, le sommet se poursuivra avec la participation de pays non membres de l'OTCA invités à Belém, comme la France, mais aussi l’Allemagne et la Norvège, principaux bailleurs du Fonds Amazonie.
L'Indonésie, la République du Congo et le Congo-Brazzaville, qui abritent de vastes forêts tropicales dans d'autres continents, ont également été invités
P.Anderson--BTB