
-
Les Etats-Unis proches de la paralysie budgétaire après un veto de Trump et Musk
-
Lula de retour aux affaires à Brasilia après son opération près du cerveau
-
La Bourse de Paris en net recul après la Fed
-
Grève et blocages sur des sites d'Amazon aux Etats-Unis et en Allemagne
-
Marianne reste dans le giron de Kretinsky, Polony lâche les rênes de l'hebdomadaire
-
Faut-il l'appeler "président Musk"?
-
Procès des viols de Mazan : le "courage" de Gisèle Pelicot salué à travers le monde
-
Gisèle Pelicot, une victime debout, devenue icône de la cause des femmes
-
En Roumanie, l'influenceur Andrew Tate échappe pour l'instant au procès
-
Séquestration de Paul Pogba: des peines de prison pour le frère et les amis du footballeur
-
Lula obtient le feu vert des médecins pour retourner à Brasilia après son opération
-
2024 en France ou le visage humide du changement climatique
-
Wall Street tente un rebond après avoir été bousculée par la Fed
-
Samaranch Junior à la conquête du CIO, sur les traces de son père
-
Mazan: peine maximale pour Dominique Pelicot, inférieures aux réquisitions pour ses coaccusés
-
L'armée chinoise poursuit sa modernisation, selon un rapport du Pentagone
-
"Il n'y a rien qui va changer": au nord de Mayotte, l'amertume, malgré la visite de Macron
-
Royaume-Uni: Thames Water, en grande difficulté, se contentera de hausses de prix diluées
-
Poutine se dit prêt à rencontrer Trump "à n'importe quel moment"
-
La Fondation Abbé Pierre appelle à un "sursaut" face à une baisse des dons
-
France: 2024, une des années les plus chaudes et les plus pluvieuses
-
"Mayotte est morte": dans un quartier précaire de l'île, ruines et désolation
-
"De l'eau", des "aides" : Macron interpellé dès son arrivée à Mayotte par des habitants désespérés
-
CMI France renonce à vendre l'hebdomadaire Marianne et nomme Frédéric Taddeï à sa tête
-
Lourde amende contre douze entreprises pour entente sur les prix dans l'électroménager
-
Aucun acquittement au procès des viols de Mazan, peine maximale pour Dominique Pelicot
-
En Namibie, la robe Herero, enrobée de mystère, traverse le temps
-
Dominique Pelicot "déclaré coupable" de viols aggravés sur son ex-épouse Gisèle
-
Royaume-Uni: Thames Water, en difficulté, devra se contenter de hausses de prix diluées
-
Informatique: Atos annonce un "nouveau chapitre" avec la fin de sa restructuration
-
France: le climat des affaires "s'assombrit davantage" en décembre, selon l'Insee
-
Entente sur les prix dans l'électroménager: amendes en France de 611 millions d'euros pour 12 fabricants et distributeurs
-
L'état de la menace jihadiste en France suspendue à la situation en Syrie
-
Mayotte: le gouvernement "met tout en oeuvre" pour approvisionner la population en eau
-
La Banque du Japon maintient le statu quo face aux "incertitudes" économiques, le yen trébuche
-
Les parfums de niche en odeur de succès
-
Nissan-Honda: projet de mariage face au choc chinois et au virage de l'électrique, Foxconn en embuscade
-
"Cas soc', rentrez chez vous!" : des livreurs de repas agressés, les plateformes réagissent
-
"L'heure de vérité" au procès hors norme des viols de Mazan
-
Quatre Français détenus au Burkina Faso ont été libérés
-
Macron est arrivé à Mayotte pour constater les dégâts et esquisser la reconstruction
-
Jugement attendu en France au procès de la séquestration de Paul Pogba
-
Au moins 100 Nord-Coréens tués dans les combats Russie-Ukraine, affirme Séoul
-
Mayotte: le gouvernement décrète le blocage des prix des produits de grande consommation
-
Comment Trump entend "redresser la presse"
-
Séisme au Vanuatu: arrivée de sauveteurs étrangers, un Français parmi les victimes
-
Jugement attendu au procès de la séquestration de Paul Pogba
-
Avant le verdict sur les viols de Mazan, "merci Gisèle"
-
Biathlon: dans le "feu" du Grand-Bornand, les Bleus pour capitaliser sur leur lancée
-
Macron attendu à Mayotte pour constater les dégâts et esquisser la reconstruction

COP28: les engagements volontaires pleuvent, avant le dur des négociations sur les fossiles
Contre le charbon et le méthane, et pour le nucléaire et les renouvelables. Les pays réunis à la COP28 à Dubaï mettent les projecteurs samedi sur le monde énergétique de demain, parallèlement à de laborieuses négociations sur les moyens de parvenir à un monde sans énergies fossiles d'ici quelques décennies.
- Tripler les renouvelables -
C'est l'objectif qui a le vent en poupe: plus de la majorité des nations, au moins 118, veulent tripler les capacités d'énergies renouvelables (solaire, éolien, hydroélectricité, biomasse...) et doubler l'efficacité énergétique d'ici 2030.
L'annonce, préparée depuis des mois et déjà soutenue par les pays du G20, est un "message très fort" aux marchés, a dit à l'AFP sur place la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.
Cet engagement, non-contraignant à ce stade, finira-t-il dans une décision de la COP, qui s'imposerait à tous les signataires de l'accord de Paris ? Pour l'instant, la Chine, l'Arabie Saoudite, l'Iran et la Russie manquent à l'appel.
- Sortir des fossiles ? -
En parallèle, les milliers de négociateurs de près de 200 pays enchaînent les réunions dans des dizaines de salles ou dans les cafés en plein air de l'Expo City 2020, l'immense site qui accueille l'événement depuis le 30 novembre à quelques kilomètres des gratte-ciel rutilants de Dubaï.
Les plus en vue de ces délégués sont ceux qui tentent d'avancer sur l'enjeu primordial: le projet d'accord final qui doit être adopté par consensus d'ici le 12 décembre.
Une première version a été débattue jusque tard vendredi soir, immédiatement marquée, selon un participant, par un bras de fer sur la sortie ou la réduction des énergies fossiles: pétrole, gaz et charbon.
"Chacun est resté sur ses positions traditionnelles", a déclaré cette source, l'Arabie saoudite plaidant pour le déploiement massif des techniques de captage de carbone tandis que l'Union européenne défendait la sortie des fossiles.
Samedi, 50 entreprises pétrogazières, représentant 40% de la production mondiale, se sont engagées à décarboner leurs opérations de production d'ici 2050, a annoncé samedi comme une victoire la présidence émiratie de la COP28, dirigée par le patron de la compagnie nationale Adnoc.
Mais l'engagement n'englobe pas les émissions issues de la combustion du pétrole et du gaz par leurs clients, soit la majeure part. Et n'a suscité aucun commentaire positif des ONG.
Pour Andreas Sieber, de l'ONG 350.org, cette initiative "détourne l'attention de la nécessité de réduire fortement dès cette décennie la production aussi bien que la consommation des énergies fossiles".
Les petits pays insulaires, à la pointe du combat contres les hydrocarbures, ont été rejoints samedi par la Colombie, premier pays continental à réclamer avec eux un traité de non-prolifération des énergies fossiles.
- N'oubliez pas le méthane -
Après le dioxyde de carbone (CO2), le méthane est le deuxième gaz à effet de serre ayant le plus contribué au réchauffement, à hauteur de 30%. C'est le gaz naturel qui s'échappe des gazoducs, des mines de charbon et de nos gazinières... mais aussi des estomacs des vaches ou de la décomposition de la paille dans les rizières.
Après des années d'inaction, les Etats et les entreprises commencent à adopter des plans de réduction, souvent à l'horizon 2030.
"Pour baisser la température, il faut simplement baisser le méthane", a lancé samedi à la tribune la Première ministre de la Barbade, Mia Mottley, influente dans les COP malgré la petitesse de son pays.
La nouveauté est que la Chine et les Etats-Unis collaborent enfin sur le sujet.
Réduire le méthane est régulièrement décrit comme relativement facile et tout de suite très efficace contre le réchauffement. Pour les compagnies, il suffirait de mettre fin au torchage du gaz. Un engagement qui fait partie de la charte signée samedi par les 50 compagnies pétrogazières.
- Tripler le nucléaire -
La journée de samedi a été lancée par l'appel d'une vingtaine de pays à tripler les capacités de l'énergie nucléaire dans le monde d'ici 2050 par rapport à 2020.
L'annonce illustre le spectaculaire regain d'intérêt pour l'atome, source d'électricité quasiment sans carbone, mais qui a souffert après l'accident de Fukushima en 2011.
"Aucune stratégie crédible, ni nationalement ni mondialement, ne permet de sortir du charbon et des fossiles en reposant uniquement sur le renouvelable", a martelé le président français Emmanuel Macron sur place.
Outre les États-Unis et le Canada, la vingtaine de signataires inclut les pays européens pro-nucléaires, selon une liste publiée par les Etats-Unis, ainsi que la Corée du Sud, le Ghana, les Émirats qui ont construit leurs premiers réacteurs, et le Japon, qui relance ses centrales.
Mais la Chine et la Russie, premiers constructeurs dans le monde mais rivaux des Occidentaux, n'ont pas signé.
Là encore, l'appel n'est en aucun cas contraignant dans le cadre de l'ONU, mais sert à donner des signaux de coopération et à établir des rapports de force dans les négociations.
np-fff-ico-bl/ico/cls
H.Seidel--BTB