
-
Ukraine et Etats-Unis reprennent le dialogue, Moscou visée par des dizaines de drones
-
L'ex-président des Philippines Rodrigo Duterte arrêté pour crime contre l'humanité
-
Moscou visée par des dizaines de drones avant des pourpalers Ukraine-Etats-Unis en Arabie Saoudite
-
A Jeddah, Kiev va présenter aux Etats-Unis un plan de cessez-le-feu partiel avec Moscou
-
Argentine: la recherche de deux fillettes continue après les inondations meurtrières
-
Argentine: la recherche de disparus continue après les inondations meurtrières
-
Guatemala: retour en prison du journaliste anti-corruption Zamora
-
Ce que l'on sait sur la collision entre un pétrolier et un cargo en mer du Nord
-
Guatemala: un juge ordonne le retour en prison "immédiat" d'un journaliste anticorruption
-
Le climat abandonné par le gouvernement Trump pour satisfaire les énergéticiens
-
De "Loco-Motion" à "Could you be loved", le roi Charles III dévoile ses hits musicaux
-
Collision entre un pétrolier et un cargo en mer du Nord, un membre d'équipage disparu
-
Tesla plonge de plus de 15% à Wall Street, sa valorisation divisée par deux depuis décembre
-
Au Groenland, les sans-logis, grands oubliés de la modernisation
-
Wall Street chute fortement à la clôture, les investisseurs craignent une récession aux Etats-Unis
-
"Comment notre fille a pu subir ça ?": au procès de l'enseignante d'Evaëlle, le combat de ses parents
-
Canada: le futur Premier ministre promet une passation de pouvoir "rapide"
-
Collision en mer du Nord: Greenpeace "extrêmement préoccupée" par les "multiples risques toxiques"
-
Le pape François va mieux et pourrait quitter prochainement l'hôpital
-
Neymar à nouveau épinglé pour une sortie au carnaval de Rio
-
Pays-Bas: améliorer la sécurité à vélo avec la science des données
-
Collision entre un pétrolier et un cargo en mer du Nord, rejet de kérosène
-
BFM dénonce l'agression d'un de ses journalistes à Lyon
-
Ligue des champions: le PSG condamné à l'exploit à Anfield
-
Elon Musk assure que X (ex-Twitter) subit une "cyberattaque massive"
-
Suicide d'Evaëlle: "sérieuse" ou "cassante", l'enseignante jugée pour harcèlement
-
La Bourse de Paris plie face aux craintes de récession aux Etats-Unis
-
Premier écueil politique pour Merz sur le chemin du réarmement de l'Allemagne
-
Zelensky et Rubio en Arabie saoudite, l'Ukraine va proposer un cessez-le-feu partiel
-
Paris-Nice: Merlier et des chutes, une impression de déjà-vu
-
"Quelle électricité?": à Gaza, le courant ne passe plus depuis dix-sept mois
-
Réforme de l'audiovisuel public: Dati confie une mission à Laurence Bloch
-
Roumanie: stoppé dans son ascension éclair, Georgescu fait appel
-
Wall Street chute face aux craintes de récession
-
Argentine: l'eau reflue, recherches actives des disparus après les inondations meurtrières
-
Le chef de l'Otan en Bosnie promet de ne pas laisser de "vide sécuritaire" s'installer
-
Nouveau risque de paralysie budgétaire aux Etats-Unis
-
Le pape poursuit ses thérapies, "encore trop tôt" pour envisager son retour
-
Psychiatrie: la pénurie de quétiapine persiste, incertitudes sur un réapprovisionnement
-
Zelensky en Arabie saoudite à la veille d'une rencontre entre des délégations de Kiev et de Washington
-
Une délégation israélienne à Doha pour des négociations sur la trêve à Gaza
-
Wall Street en net recul face aux craintes sur l'état de l'économie américaine
-
Foot: fin de suspension, Paul Pogba revoit la lumière
-
Une cinquantaine de mesures pour tenter d'adapter la France à un réchauffement de 4°C
-
Droits de douane: l'UE regrette le manque d'engagement américain pour trouver un accord
-
Kiev proposera une trêve "dans les airs", "en mer" lors des pourparlers avec les Etats-Unis (responsable)
-
Finlande: fuite de liquide de refroidissement radioactif dans l'enceinte du réacteur EPR
-
Athlétisme: après Apeldoorn, des espoirs en demi-fond et en relais pour les Bleus
-
Six nations: Maxime Lucu au rendez-vous de sa deuxième chance
-
Face à la grogne, Londres promet des factures réduites aux riverains des pylônes

Dans les COP, pas de consensus sur le "consensus"
Les négociateurs de la COP28 à Dubaï ont passé des nuits blanches en quête d'un improbable consensus sur les énergies fossiles. Mais il n'y a même pas consensus sur ce que signifie précisément le consensus selon les règles de l'ONU Climat.
Le texte central de la COP28 devra être adopté par les 195 signataires de l'accord de Paris (194 pays et l'Union européenne) par consensus, mais il n'y aura pas de vote, et le concept est vague juridiquement, et différent de l'unanimité.
En théorie, un seul pays peut objecter à l'adoption de l'accord final.
"C'est une question d'interprétation", avance Alden Meyer, observateur vétéran des négociations climatiques au sein du groupe de réflexion E3G.
Il rappelle que l'Arabie saoudite et le Koweït, très hostiles à Dubaï à un accord visant les énergies fossiles, avaient fait part de leur opposition à la déclaration finale lors du vote en 1992 établissant la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), mais que le président de la session avait tout simplement donné le coup de maillet validant la décision.
Depuis, l'Arabie saoudite a bloqué l'adoption du règlement au sein de la CCNUCC qui prévoyait de prendre des décisions à la majorité des deux tiers en l'absence de consensus.
En 2012 à Doha, le Qatar, pays hôte, a ignoré une demande de la Russie de prendre la parole pour faire part de ses préoccupations liées au protocole de Kyoto, ce qui a incité Moscou, en retour, à retarder les négociations de l'année suivante, note M. Meyer.
Un responsable de la CCNUCC précise à l'AFP que toute objection doit être "explicite" pour entraver un consensus. Un pays qui ne ferait que "protester" contre un texte, sans "objecter", ne stopperait donc pas l'adoption - ce qui lui permet de manifester son mécontentement sans tout bloquer.
La COP21 de Paris en 2015 fut un succès, avec l'adoption de l'accord visant à limiter l'élévation de la température moyenne à 1,5°C par rapport à l'ère pré-industrielle.
Mais le délégué du Nicaragua avait d'abord refusé de soutenir le texte, ce qui avait déclenché une immense campagne de pression sur le petit pays d'Amérique centrale, qui aurait même inclus l'intervention du pape François.
- Paume ensanglantée -
Laurent Fabius, alors ministre français des Affaires étrangères et président de la COP21, s'en souvient. "J'avais l'impression que c'était plutôt ses idées que celles de son pays qu'il exprimait", a-t-il dit vendredi dernier lors d'un passage à Dubaï.
"Je ne sais plus si c'est par moi-même ou par l'intermédiaire du pape que nous nous sommes enquis de savoir s'il était vraiment représentatif. La réponse a été non, cela nous a donné plus de liberté", assure-t-il aussi.
"Est-ce que le consensus cela veut dire l'unanimité? Dans le cas précis qui nous occupe, à partir du moment où il a été acquis, il faut être honnête intellectuellement, que le président de son pays ne partageait pas l'idée de son mandataire, à ce moment-là c'était plus facile d'avancer", explique M. Fabius.
Les oppositions de représentants de la gauche latino-américaine ont eu plus de succès à la désastreuse COP de 2009 à Copenhague.
Dans une scène stupéfiante pour les délégués épuisés, la représentante vénézuélienne, Claudia Salerno, avait levé une main ensanglantée, affirmait parler au nom de pays dans le dos desquels s'était ficelé un accord négocié par le président américain Barack Obama avec d'autres grands puissances, dont la Chine.
Le Premier ministre danois, Lars Lokke Rasmussen, était prêt à abandonner et à déclarer l'échec du sommet, quand les Etats-Unis et la Grande-Bretagne ont demandé une pause, à la suite de laquelle M. Rasmussen a déclaré l'accord "noté" plutôt qu'approuvé ou rejeté.
Dans le cadre d'un processus parallèle de la COP, les négociations sur la biodiversité à Montréal l'année dernière ont abouti à un accord majeur sur la protection des espèces. Le président chinois de la réunion a tout bonnement ignoré les objections de la République démocratique du Congo, qui réclamait une plus grande aide des pays riches.
A Dubaï, il reste à voir si le président désigné par les Emirats arabes unis serait prêt à écarter les intérêts de l'Arabie saoudite, par exemple.
"Cela dépendra du jugement de la présidence", observe M. Meyer. "En fin de compte, c'est plus une question politique".
N.Fournier--BTB