- Macron attendu à Mayotte pour constater les dégâts et esquisser la reconstruction
- Bayrou sous pression, réunion au sommet à Matignon
- Verdict historique attendu au procès hors norme des viols de Mazan
- Onze morts dans l'incendie d'un bar karaoké au Vietnam
- Trump s'oppose à un accord devant éviter une paralysie budgétaire imminente
- Foot: le PSG, solide leader de L1, en renversant Monaco sur un fil
- Ligue 1: Doué-Ben Seghir, la jeunesse a enflammé Louis-II
- Coupe de la Ligue: Liverpool passe en demi-finale, comme Arsenal
- De charmants prédateurs: en Californie, des écureuils assoiffés de sang, selon une étude
- Wall Street finit en forte baisse, la Fed douche les attentes du marché
- Aux Etats-Unis, la Fed abaisse une troisième fois ses taux mais se montre prudente pour la suite
- Toujours en quête d'un gouvernement, Bayrou convie les forces politiques jeudi à Matignon, sans le RN et LFI
- Premier cas grave de grippe aviaire chez l'homme aux Etats-Unis
- Patrons, dirigeants étrangers, journalistes... "Tout le monde veut être mon ami", jubile Trump
- Le chef de l'Otan accueille Zelensky à Bruxelles avant le retour de Trump
- Les stars du Real Madrid surclassent Pachuca et remportent la Coupe intercontinentale
- Budget en déficit pour 2025 à France Télévisions, une première depuis 9 ans
- Vendée Globe: sprint à trois dans le Pacifique Sud
- L'épidémie de grippe s'est propagée dans tout l'Hexagone
- Le Média condamné en appel pour le licenciement d'Aude Lancelin en 2019
- Après une série de revers, coup d'arrêt aux "taxis volants" parisiens
- F1: le Mexicain Sergio Pérez écarté par Red Bull
- La Cour suprême américaine va examiner la loi menaçant TikTok d'interdiction
- La Bourse de Paris termine en petite hausse avant le verdict de la Fed
- Le Conseil d'Etat annule l'arrêté créant une plateforme de "taxis volants" à Paris
- UE: Kallas promet des "progrès réels" sur l'élargissement vers les Balkans
- Les Bourses mondiales, prudentes, regardent vers la Fed
- Quatre "bassines", dont celle de Sainte-Soline, déclarées illégales
- Elevage: versement des premières indemnisations pour la fièvre ovine
- La Lune prend un petit coup de vieux
- Cyclone Chido : l’hôpital de Mamoudzou en état d’urgence permanent
- Les Casques blancs annoncent la découverte de corps et d'ossements près de Damas
- Arabie saoudite: une militante dénonce "le silence imposé" aux dissidents
- Un célèbre danseur de ballet d'origine ukrainienne et pro-Poutine quitte la Russie
- Wall Street ouvre en petite hausse avant la Fed
- Malgré le trou d'air des JO, la restauration progresse légèrement en 2024
- Mayotte: France Assureurs va envoyer une mission de reconnaissance pour évaluer les dégâts
- Bracelet électronique de Sarkozy: que va-t-il se passer ?
- Feu vert du Parlement à Martin Ajdari comme président de l'Arcom
- Nicolas Sarkozy condamné définitivement à un an ferme sous bracelet électronique, une première pour un ex-président
- Dominique Pelicot, le "chic type" devenu "l'ogre de Mazan"
- Le train toujours plébiscité en 2023 malgré le prix et une ponctualité dégradée, selon un rapport
- Ski alpin: Shiffrin pas certaine de pouvoir skier à nouveau cette saison
- Une nouvelle liaison entre Paris et Bruxelles en Ouigo Train Classique ouvre jeudi
- L'ONU appelle à des élections "libres et justes" en Syrie
- Espagne: l'épouse de Pedro Sánchez s'explique devant la justice et nie toute malversation
- L'influenceur Andrew Tate perd un procès pour fraude fiscale au Royaume-Uni
- Complémentaires santé: une hausse qui restera élevée en 2025
- Netflix écope d'une amende de 4,75 millions d'euros aux Pays-Bas
- Yann Couvreur, pâtissier flan-tireur
A Dubaï, difficile retour à la normale pour certains habitants après les inondations
Trois jours après les pluies torrentielles qui se sont abattues sur Dubaï, Riaz Haq ne peut toujours pas rentrer dans sa maison inondée, où il a dû passer plus de 48 heures coincé au deuxième étage.
Si vendredi, certains quartiers du Dubaï renouaient avec leurs activités, d'autres comme celui de Riaz Haq étaient encore sous les eaux.
"Nous ne savons pas quand nous pourrons retrouver une vie normale", lâche cet expatrié britannique qui s'est provisoirement installé dans un appartement, après avoir été évacué jeudi avec sa femme et son chien.
Mardi, des précipitations sans précédent ont provoqué des inondations spectaculaires dans la plupart des régions des Emirats arabes unis, pays pourtant désertique, et notamment dans la ville de Dubaï, qui attire chaque année des millions de touristes.
Dans un complexe résidentiel, construit en 2018 et situé non loin de la célèbre Burj Khalifa, la plus haute tour du monde, Riaz Haq a vu son quartier se transformer en piscine en seulement quelques heures.
"Nous n'arrivions pas à empêcher l'eau d'entrer dans la maison. Nous sommes allés nous coucher, il y avait un demi-mètre d'eau. Au réveil, nous avions un mètre dans le salon", raconte cet avocat installé dans l'émirat du Golfe depuis 2022.
"Le frigo, les canapés, la machine à laver, même ma voiture, toute neuve, étaient en train de flotter".
Avec le retour du soleil le lendemain de la tempête, le couple a cru que la situation allait s'améliorer, restant au deuxième étage de sa maison, sans eau courante mais avec des bouteilles d'eau et un peu de pain.
Au fil des heures, l'odeur nauséabonde émanant des eaux, le risque d'électrocution et le manque de vivres les a convaincus qu'ils devaient sortir.
- Evacué en bateau -
"J'ai appelé la police dans la nuit, ils m'ont dit qu'ils viendraient vite. Le lendemain matin, j'ai appelé les agents de sécurité du complexe qui m'ont dit qu'ils viendraient nous chercher en canoé, mais qu'ils avaient 18 autres familles à évacuer", raconte-t-il.
Alors que les services de secours étaient débordés par l'ampleur des inondations dans la ville, c'est finalement son voisin, propriétaire d'un petit bateau, qui est venu à son secours.
Dubaï, qui enregistre en moyenne 70 à 100 millimètres de pluie par an, a reçu en une seule journée l'équivalent d'un an et demi à deux ans de précipitations, souligne le chercheur Karim Elgendy, du groupe de réflexion britannique Chatham House.
En quelques heures mardi, ses autoroutes imposantes, ses célèbres centres commerciaux et même son aéroport, l'un des plus fréquentés au monde, ont été inondés sans que l'eau ne puisse être évacuée, contrastant avec son image de ville ultramoderne.
De nombreux vols ont été annulés ou retardés, tandis que les difficultés d'évacuation ont perturbé les services de base, empêchant les supermarchés de se réapprovisionner et de nombreux employés de se rendre à leur travail.
Par ailleurs, quatre personnes, dont deux femmes Philippines, ont péri dans ces inondations.
Vendredi, la vie reprenait peu à peu son cours normal, mais plusieurs routes étaient encore inondées et le trafic aérien toujours perturbé.
D'après Karim Elgendy, le drainage des eaux pluviales n'a pas été suffisamment pris en compte lors de la planification de Dubaï.
- "Peut-être des jours" -
Or, une fois une ville construite, "il est presque impossible de réaménager la gestion des eaux pluviales", poursuit-il.
A défaut, les autorités ont recours à des camions de pompage d'eau, comme dans le quartier de Riaz Haq.
"Il faudra peut-être des jours pour enlever toute l'eau", dit l'expatrié, "mais je suis certain que les autorités feront en sorte que nous puissions retrouver rapidement nos maisons".
Le géant du bâtiment Emaar Properties, basé à Dubaï, a annoncé vendredi qu'il réparerait gratuitement les dégâts causés dans ses complexes résidentiels.
"Nous nous engageons à assurer (...) la réparation complète des logements de nos clients", a déclaré le président du groupe, Mohammed Alabbar, dans un communiqué publié par le bureau de presse du gouvernement de Dubaï.
A ce jour, le gouvernement n'a pas publié de chiffres sur le nombre de maisons endommagées ni sur le montant des dégâts subis.
Mais ces inondations ont d'ores et déjà "un coût en termes de réputation", souligne Karim Elgendy.
D.Schneider--BTB