Berliner Tageblatt - La vague de chaleur persiste, les JO-2024 s'adaptent mais redoutent des orages

Euronext
AEX 0.17% 891.21
BEL20 0.19% 4248.55
PX1 0.15% 7376.31
ISEQ 0.17% 9706.48
OSEBX -0.15% 1415.42 kr
PSI20 -0.11% 6305.46
ENTEC -0.41% 1416.23
BIOTK -1.04% 3035.75
N150 0.23% 3275.8
La vague de chaleur persiste, les JO-2024 s'adaptent mais redoutent des orages

La vague de chaleur persiste, les JO-2024 s'adaptent mais redoutent des orages

Jusqu'à 35°C sur certains sites olympiques: la vague de chaleur a gagné mardi la région parisienne, placée à son tour en alerte orange pour les orages en fin d'après-midi pouvant perturber des épreuves.

Taille du texte:

Désormais en première ligne sur le front de la chaleur, les sites franciliens des JO seront soumis à des températures pouvant atteindre 35°C mardi "et la nuit de mardi à mercredi sera très chaude, avec des températures minimales autour de 22°C", selon les prévisions.

 

"Sur l'échauffement, on a joué de petites astuces pour trouver les coins les plus ombragés (...). Elles vont bien, elles sont gaillardes!", a-t-elle ajouté.

- Loterie -

Certaines épreuves de l'après-midi seront particulièrement exposées à la chaleur, notamment les demi-finales de rugby à VII féminin ou les tours préliminaires de beach-volley et basket 3x3.

Le risque de fortes précipitations, principal vecteur de la dégradation de la qualité de l'eau de la Seine, compromet la tenue de l'épreuve masculine de triathlon, initialement prévue mardi et déjà reportée à mercredi en raison d'un niveau de pollution trop élevé.

Les orages en région parisienne pourraient "être localement violents" même s'il est "très difficile" de prévoir exactement où ils tomberont, a indiqué à l'AFP un prévisionniste de La Chaîne Météo.

Les cumuls de pluies pourront atteindre entre 30 à 50 mm et les vents souffler jusqu'à 80 km/h sur certaines zones, ce qui pourrait "perturber" certaines épreuves. "Mais on peut tout aussi bien passer au travers", déclare Cyrille Duchesne, chef du service prévisions à Meteo Consult/La Chaîne Météo.

Pour la deuxième journée consécutive, le service de météorologie prévoit des températures "autour de 36 à 38°C, voire localement 39°C" dans le Sud-Ouest et jusqu'à 40°C dans le Sud-Est.

- Coup de chaud -

A Toulouse dans la matinée, Emilien et Anne-Marie Abbal, 76 et 74 ans, profitaient de la fraîcheur en terrasse. "Après le café, on rentre et on regarde les JO avec la clim' ou les volets fermés", dit Anne-Marie.

A Bordeaux, plusieurs dizaines de supporters espagnols déambulaient le matin dans les rues du centre ville avant la rencontre Espagne-Egypte prévue à 15h00.

"Un match à trois heures de l'après-midi par 40°C, c'est très dangereux !", s'agace Ana Melon Martin 22 ans, qui vient de León, dans le nord de l'Espagne, et patiente avec trois amies en terrasse d'un café bordelais, alors qu'une de ses amies a subi un coup de chaud la veille.

Pour l'heure, les organisateurs n'ont prévu aucun report d'épreuve olympique pour cause de canicule.

- Eau, chapeaux et clims -

Pour les spectateurs, la région Ile-de-France a annoncé lundi l'activation du plan canicule, avec distribution d'eau et de chapeaux, tandis que l'autorité des transports Ile-de-France Mobilités (IDFM) a déployé des moyens inédits pour rafraîchir les voyageurs, notamment avec la distribution de 2,5 millions de briquettes d'eau dans 74 gares et stations.

Le village olympique, qui accueille plus de 10.000 athlètes, a été conçu sans climatisation par souci écologique.

Mais, prudentes, les délégations ont commandé un total de près de 2.500 climatiseurs (sur un total de 7.000 chambres), avait indiqué début juillet le directeur adjoint du village Augustin Tran Van Chau.

"Les vagues de chaleur sont une manifestation emblématique de notre changement climatique, elles sont de plus en plus intenses, fréquentes, précoces et longues", avait rappelé samedi Matthieu Sorel, climatologue à Météo-France.

En France, on observait avant 1989 "en moyenne une vague de chaleur tous les cinq ans", alors que "depuis 2000 elles se produisent à une fréquence annuelle". Elles "seront deux fois plus nombreuses d'ici trente ans", a prévenu le spécialiste.

bur-vla-cdc-pyv-ni-jed-jr-tg-neo/bfa/tes

L.Dubois--BTB